S549 - Quels types de relation entraîneur-athlète inspirent des médaillés olympiques ?
La relation entraîneur-athlète s’avère un aspect déterminant dans la réussite sportive. En effet, une relation interpersonnelle négative ou positive a le pouvoir d’influencer les performances de la même manière (Jowett S, Meek G. A., 2000 ; Gould et coll. 2002, & Gould et coll., 1999). À cet effet, il est pertinent de reconnaître les éléments dynamiques d’une relation saine entre les deux parties.
Pour explorer cette question, Jowett et Cockerill (2003) ont conduit une étude sur la perspective des athlètes olympiques en lien avec le type de relation de travail qu’ils ont connu avec leur entraîneur. Douze médaillés olympiques (3 femmes et 9 hommes) se sont prêtés à une entrevue pour identifier les aspects relationnels les plus déterminants pour leur réussite et les aspects relationnels négatifs qu’ils ont subis. Plusieurs éléments de cette étude démontrent que la communication s’avère un élément crucial au développement de cette relation interpersonnelle. On reconnaît même que la forme de communication la plus saine s’avère être celle qui favorise une communication ouverte, c'est-à-dire un dialogue favorisant un échange mutuel de connaissances et de compassion. Pour faire grandir cette relation le plus sainement possible, chacun identifie clairement son rôle et les tâches correspondantes pour atteindre les objectifs ciblés. Ainsi, ils sont pleinement conscients de leur réalité au quotidien.
De plus, cette relation saine se démarque par un respect réciproque digne de confiance qui se manifeste principalement par un soutien émotionnel. Par exemple, l’entraîneur peut fortement pousser l’athlète à l’entraînement, mais ce type de communication qui exprime l’exigence est aussi partagé avec des encouragements pendant et après l’entraînement. Ce soutien émotionnel exprimé par l’entraîneur est agréablement ressenti par l’athlète ce qui, en retour, créé une communication transactionnelle. Un sentiment de compréhension mutuelle est donc établi par le respect de l’athlète et de l’individu.
Les athlètes olympiques interviewés sont unanimes à dire que les entraîneurs qui réussissent davantage sont ceux et celles qui partagent leur savoir tout en inspirant l’athlète et en se souciant du développement global de l’individu. Selon cette étude, il est donc clair que la nature de la relation entraîneur-athlète devrait être composée d’éléments qui accentuent à la fois le développement du performant et de la personne. Ces éléments relationnels font appel aux sentiments de proximité (ex, confiance et respect), de co-orientation (ex, objectif commun) et de complémentarité (ex, rôles et tâches).
Il devient donc important pour les entraîneurs de transmettre leur savoir sportif, et d’exprimer leurs émotions en rapport avec des objectifs plus rationnels. Pour améliorer la relation avec l’athlète-individu et la performance, il est suggéré de combiner feedback informationnel (ex, interventions technique, physique ou tactique) avec soutien émotionnel tels un geste d’appréciation, un sourire compréhensible ou des encouragements inspirants. Ainsi, on développe un lien de confiance et de respect qui sera une valeur d’or pour la performance de haut niveau.
Pour explorer cette question, Jowett et Cockerill (2003) ont conduit une étude sur la perspective des athlètes olympiques en lien avec le type de relation de travail qu’ils ont connu avec leur entraîneur. Douze médaillés olympiques (3 femmes et 9 hommes) se sont prêtés à une entrevue pour identifier les aspects relationnels les plus déterminants pour leur réussite et les aspects relationnels négatifs qu’ils ont subis. Plusieurs éléments de cette étude démontrent que la communication s’avère un élément crucial au développement de cette relation interpersonnelle. On reconnaît même que la forme de communication la plus saine s’avère être celle qui favorise une communication ouverte, c'est-à-dire un dialogue favorisant un échange mutuel de connaissances et de compassion. Pour faire grandir cette relation le plus sainement possible, chacun identifie clairement son rôle et les tâches correspondantes pour atteindre les objectifs ciblés. Ainsi, ils sont pleinement conscients de leur réalité au quotidien.
De plus, cette relation saine se démarque par un respect réciproque digne de confiance qui se manifeste principalement par un soutien émotionnel. Par exemple, l’entraîneur peut fortement pousser l’athlète à l’entraînement, mais ce type de communication qui exprime l’exigence est aussi partagé avec des encouragements pendant et après l’entraînement. Ce soutien émotionnel exprimé par l’entraîneur est agréablement ressenti par l’athlète ce qui, en retour, créé une communication transactionnelle. Un sentiment de compréhension mutuelle est donc établi par le respect de l’athlète et de l’individu.
Les athlètes olympiques interviewés sont unanimes à dire que les entraîneurs qui réussissent davantage sont ceux et celles qui partagent leur savoir tout en inspirant l’athlète et en se souciant du développement global de l’individu. Selon cette étude, il est donc clair que la nature de la relation entraîneur-athlète devrait être composée d’éléments qui accentuent à la fois le développement du performant et de la personne. Ces éléments relationnels font appel aux sentiments de proximité (ex, confiance et respect), de co-orientation (ex, objectif commun) et de complémentarité (ex, rôles et tâches).
Il devient donc important pour les entraîneurs de transmettre leur savoir sportif, et d’exprimer leurs émotions en rapport avec des objectifs plus rationnels. Pour améliorer la relation avec l’athlète-individu et la performance, il est suggéré de combiner feedback informationnel (ex, interventions technique, physique ou tactique) avec soutien émotionnel tels un geste d’appréciation, un sourire compréhensible ou des encouragements inspirants. Ainsi, on développe un lien de confiance et de respect qui sera une valeur d’or pour la performance de haut niveau.
Source primaire
Jowett S, Cockerill I.M (2003). Olympic medallists’ perspective of the athlete-coach relationship. Psychology of sport and exercise;4, 313-331.Mots-clés
Relation entraîneur-athlète, développement, dyadeLectures suggérées
Gould, D., Greenleaf, C., Chung, Y., & Guinan, D. (2002). A survey of US Atlanta and Nagano Olympians: Variables perceived to influence performance. Research Quarterly for Exercise and Sport, 73, 175-186.Gould, D., Guinan, D., Greenleaf, C., Medberty, R., Peterson, K. (1999). Factors affecting Olympic performance: perceptions of athletes and coaches from more than less successful teams. The Sport Psychologist, 13, 371-394.
Jowett S, Meek GA. The coach-athletes relationship in married couples: an exploratory content analysis. The sport psychologist 2000;14:157-175.
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