S551 - Il faut prendre des mesures particulières pour prévenir l'hypothermie et la déshydratation des jeunes athlètes
Le but de cette revue de littérature était de cerner les différences entre les enfants, les adolescents et les adultes en ce qui concerne la réponse thermorégulatrice pendant l’exercice physique.
1) Les enfants ont un plus grand ratio de surface corporelle sur masse corporelle d’où des échanges accrus, ce qui permet aux enfants d’évacuer plus rapidement la chaleur que les adultes.
2) Les enfants minces auraient tendance à être plus endurants à la chaleur que les enfants en surcharge pondérale; ils peuvent tolérer un plus grand stress lié à la chaleur avant qu’une augmentation de la température corporelle ne survienne.
3) Les enfants dépendent plus de la convection et de la radiation que de l’évaporation de la sueur pour évacuer la chaleur.
4) Les enfants ont besoin d’une plus grande augmentation de la température corporelle que les adultes avant le début de la transpiration.
5) Lorsque le choix leur appartient, les enfants et les adolescents ne boivent pas assez pour contrer les effets de la déshydratation pendant et après l’effort. Les enfants ont de la difficulté à boire suffisamment lors de séances d’entraînement, et ce, même lorsque des boissons avec différentes saveurs leur sont présentées.
6) Les enfants sont plus sensibles à la déshydratation que les adultes, l’augmentation de la température corporelle des enfants étant plus élevée que celle des adultes au même niveau de déshydratation. La marge de déficit hydrique avant que la thermorégulation ne soit affectée est plus petite chez les enfants.
7) Chez les enfants, les boissons contenant du glucose et du fructose augmentent le temps avant l’apparition de la fatigue davantage que les boissons avec glucose seulement.
8) Il n’y a pas de consensus quant au volume de liquide que devrait ingérer un enfant en situation d’entraînement. Les paramètres tels que l’âge, les électrolytes perdus lors de la transpiration et dans l’urine, les préférences en matière de boissons, la masse adipeuse et le stade de maturation rendent la détermination d’un volume unique impossible.
9) Les enfants ont une acclimatation à la chaleur moins rapide que les personnes matures, cette différence n’est toutefois pas encore comprise.
Les recommandations faites aux entraîneurs sont notamment les suivantes :
1) Il faut connaître le risque qu’encourent les enfants avec un surplus de poids lors de l’exercice à la chaleur. Il est essentiel pour les entraîneurs de diminuer le risque d’accumulation excessive de chaleur chez ces jeunes athlètes.
2) L’acclimatation à la chaleur se fait plus lentement chez les jeunes que chez les adultes. L’entraîneur devrait donc réduire le volume, l’intensité et la durée des entraînements lors des premières semaines où la température est élevée, et augmenter le temps de repos ainsi que le nombre de pauses pour boire pendant un entraînement, en plus de faciliter l’accès aux zones ombragées.
3) Lorsque les enfants sont en période d’entraînement, ils ont besoin de plus d’incitation à boire que les adultes afin de diminuer les répercussions négatives que pourrait avoir la déshydratation sur leurs performances.
4) Il faut apprendre aux enfants à boire régulièrement, peu importe le sport pratiqué.
1) Les enfants ont un plus grand ratio de surface corporelle sur masse corporelle d’où des échanges accrus, ce qui permet aux enfants d’évacuer plus rapidement la chaleur que les adultes.
2) Les enfants minces auraient tendance à être plus endurants à la chaleur que les enfants en surcharge pondérale; ils peuvent tolérer un plus grand stress lié à la chaleur avant qu’une augmentation de la température corporelle ne survienne.
3) Les enfants dépendent plus de la convection et de la radiation que de l’évaporation de la sueur pour évacuer la chaleur.
4) Les enfants ont besoin d’une plus grande augmentation de la température corporelle que les adultes avant le début de la transpiration.
5) Lorsque le choix leur appartient, les enfants et les adolescents ne boivent pas assez pour contrer les effets de la déshydratation pendant et après l’effort. Les enfants ont de la difficulté à boire suffisamment lors de séances d’entraînement, et ce, même lorsque des boissons avec différentes saveurs leur sont présentées.
6) Les enfants sont plus sensibles à la déshydratation que les adultes, l’augmentation de la température corporelle des enfants étant plus élevée que celle des adultes au même niveau de déshydratation. La marge de déficit hydrique avant que la thermorégulation ne soit affectée est plus petite chez les enfants.
7) Chez les enfants, les boissons contenant du glucose et du fructose augmentent le temps avant l’apparition de la fatigue davantage que les boissons avec glucose seulement.
8) Il n’y a pas de consensus quant au volume de liquide que devrait ingérer un enfant en situation d’entraînement. Les paramètres tels que l’âge, les électrolytes perdus lors de la transpiration et dans l’urine, les préférences en matière de boissons, la masse adipeuse et le stade de maturation rendent la détermination d’un volume unique impossible.
9) Les enfants ont une acclimatation à la chaleur moins rapide que les personnes matures, cette différence n’est toutefois pas encore comprise.
Les recommandations faites aux entraîneurs sont notamment les suivantes :
1) Il faut connaître le risque qu’encourent les enfants avec un surplus de poids lors de l’exercice à la chaleur. Il est essentiel pour les entraîneurs de diminuer le risque d’accumulation excessive de chaleur chez ces jeunes athlètes.
2) L’acclimatation à la chaleur se fait plus lentement chez les jeunes que chez les adultes. L’entraîneur devrait donc réduire le volume, l’intensité et la durée des entraînements lors des premières semaines où la température est élevée, et augmenter le temps de repos ainsi que le nombre de pauses pour boire pendant un entraînement, en plus de faciliter l’accès aux zones ombragées.
3) Lorsque les enfants sont en période d’entraînement, ils ont besoin de plus d’incitation à boire que les adultes afin de diminuer les répercussions négatives que pourrait avoir la déshydratation sur leurs performances.
4) Il faut apprendre aux enfants à boire régulièrement, peu importe le sport pratiqué.
Source primaire
Naughton GA et Carlson JS (2008) Reducing the risk of heat-related decrements to physical activity in young people. J Sci Med Sport 11:58-65.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16949869
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Enfants, chaleur, thermorégulationLectures suggérées
Rowland T (2008) Thermoregulation during exercise in the heat in children: old concepts revisited. J Appl Physiol 105(2):718-24.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18079269?
Falk B et Dotan R (2008) Children’s thermoregulation during exercise in the heat: a revisit. Appl Physiol Nutr Metab 33(2):420-7.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18347699?
Sports ciblés
Tous les sports pouvant se pratiquer à la chaleurAjouter à mes favoris Haut de page