S853 - Les effets des contraceptifs oraux triphasiques sur des athlètes très entraînées
Les contraceptifs oraux sont également prescrits pour des raisons autres que la contraception : régulation du cycle menstruel, traitement de la dysménorrhée et de l’aménorrhée, etc. Si les doses hormonales sont beaucoup moins importantes qu’auparavant, il n’en demeure pas moins que la prise de contraceptifs oraux engendre des effets secondaires. Et, malgré de nombreuses études sur le sujet, il n’y a toujours pas de consensus quant à leurs effets sur la performance des athlètes de haut niveau. Les auteurs de la présente étude se sont donc intéressés aux effets des contraceptifs oraux sur plusieurs déterminants de la performance, chez des athlètes très entraînées.
Dix-sept femmes de 17 à 40 ans et ayant un VO2max supérieur à 50 ml/kg/min ont participé à un protocole de deux mois où l’on a évalué la composition corporelle, l’endurance, la force maximale isocinétique, la performance anaérobie (anaerobic speed test AST) et la fréquence cardiaque maximale. Les sujets ont été testés trois fois lors du second mois : durant la phase folliculaire de leur cycle menstruel, durant la phase lutéale, et entre les jours 14 et 17 de leur cycle (la phase « traitement », où les contraceptifs ont l’effet escompté).
Résultats
*Voir http://207.253.82.4/documents/Figure_S853_17fev.pdf
Les résultats n’indiquent aucune différence significative, mais la force maximale avait tendance à varier davantage chez les sujets prenant des contraceptifs.
Compte tenu de la grande variabilité des réponses physiologiques d’un individu à l’autre et des résultats non significatifs, les auteurs concluent qu’il faudra d’autres études avec davantage de sujets et sur des périodes plus longues afin de déterminer avec plus de certitude si les contraceptifs oraux triphasiques peuvent nuire à la performance sportive.
Dix-sept femmes de 17 à 40 ans et ayant un VO2max supérieur à 50 ml/kg/min ont participé à un protocole de deux mois où l’on a évalué la composition corporelle, l’endurance, la force maximale isocinétique, la performance anaérobie (anaerobic speed test AST) et la fréquence cardiaque maximale. Les sujets ont été testés trois fois lors du second mois : durant la phase folliculaire de leur cycle menstruel, durant la phase lutéale, et entre les jours 14 et 17 de leur cycle (la phase « traitement », où les contraceptifs ont l’effet escompté).
Résultats
*Voir http://207.253.82.4/documents/Figure_S853_17fev.pdf
Les résultats n’indiquent aucune différence significative, mais la force maximale avait tendance à varier davantage chez les sujets prenant des contraceptifs.
Compte tenu de la grande variabilité des réponses physiologiques d’un individu à l’autre et des résultats non significatifs, les auteurs concluent qu’il faudra d’autres études avec davantage de sujets et sur des périodes plus longues afin de déterminer avec plus de certitude si les contraceptifs oraux triphasiques peuvent nuire à la performance sportive.
Source primaire
Lebrun CM et coll. (2003) Decreased maximal aerobic capacity with use of a triphasic oral contraceptive in highly active women: A randomized controlled trial Br J Sports Med 37:315-20.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12893716
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
récupération, Entraînement par intervallesLectures suggérées
Bryner RW et coll. (1996) Effect of low dose oral contraceptives on exercise performance Br J Sports Med 30(1):36-40.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8665116
Vaiksaar S et coll. (2011) No effect of menstrual cycle phase and oral contraceptive use on endurance performance in rowers J Strength Cond Res 25(6):1571-8.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21399539
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