S849 - Entraînement par intervalles en natation : une récupération passive dans l’eau améliore la performance
Les effets bénéfiques de l’entraînement par intervalles avec fractions d’effort d’intensité élevée ont maintes fois été démontrés. Des chercheurs ont voulu déterminer laquelle de ces deux méthodes donne les meilleurs résultats : périodes de récupération passive dans l’eau, ou à l’extérieur de l’eau.
Les sujets, 12 nageurs de niveau national âgés en moyenne de 15 ans, ont complété 2 séances de 5 fois 100 m en crawl. Dans la première, ils ont passé les périodes de repos passif de 5 minutes dans la piscine (26 ± 0.3°C) et, dans la seconde, assis sur une chaise à l’extérieur de la piscine (30 ± 0,5°C).
Résultats
Lors des deux séances, aucune différence dans les temps n’a été observée entre les répétitions 1 et 2, alors que des augmentations significatives ont été notées entre les répétitions 2-3, 3-4, et 4-5. Ces diminutions de la performance étaient plus marquées lors de la séance avec repos hors de l’eau, mais la différence n’était pas statistiquement significative. Cependant, plus de 60 % des sujets étaient plus rapide aux répétitions 3, 4 et 5 quand ils étaient demeurés dans l’eau. Par ailleurs, on n’a relevé aucune différence significative dans la lactatémie entre les deux conditions expérimentales, mais la fréquence cardiaque augmentait moins quand les sujets demeuraient dans l’eau.
Les auteurs de la présente étude croient qu’il est préférable de rester dans de l’eau thermoneutre durant les périodes de repos passif entre les fractions d’effort, parce que la pression hydrostatique améliore la circulation sanguine.
Si certaines études indiquent qu’une période de récupération en eau froide (cryothérapie) après un effort intense peut accélérer la récupération et améliorer la performance dans une séance ultérieure, on peut penser qu’une telle pratique peut se révéler néfaste entre les fractions d’effort d’un entraînement par intervalles.
Reste à savoir si les conclusions de cette étude peuvent également s’appliquer aux nageurs de très haut niveau.
Les sujets, 12 nageurs de niveau national âgés en moyenne de 15 ans, ont complété 2 séances de 5 fois 100 m en crawl. Dans la première, ils ont passé les périodes de repos passif de 5 minutes dans la piscine (26 ± 0.3°C) et, dans la seconde, assis sur une chaise à l’extérieur de la piscine (30 ± 0,5°C).
Résultats
Lors des deux séances, aucune différence dans les temps n’a été observée entre les répétitions 1 et 2, alors que des augmentations significatives ont été notées entre les répétitions 2-3, 3-4, et 4-5. Ces diminutions de la performance étaient plus marquées lors de la séance avec repos hors de l’eau, mais la différence n’était pas statistiquement significative. Cependant, plus de 60 % des sujets étaient plus rapide aux répétitions 3, 4 et 5 quand ils étaient demeurés dans l’eau. Par ailleurs, on n’a relevé aucune différence significative dans la lactatémie entre les deux conditions expérimentales, mais la fréquence cardiaque augmentait moins quand les sujets demeuraient dans l’eau.
Les auteurs de la présente étude croient qu’il est préférable de rester dans de l’eau thermoneutre durant les périodes de repos passif entre les fractions d’effort, parce que la pression hydrostatique améliore la circulation sanguine.
Si certaines études indiquent qu’une période de récupération en eau froide (cryothérapie) après un effort intense peut accélérer la récupération et améliorer la performance dans une séance ultérieure, on peut penser qu’une telle pratique peut se révéler néfaste entre les fractions d’effort d’un entraînement par intervalles.
Reste à savoir si les conclusions de cette étude peuvent également s’appliquer aux nageurs de très haut niveau.
Source primaire
Casuso RA et coll. (2014) Effects of in-water passive recovery on sprint swimming performance and heart rate in adolescent swimmers J Sports Sci Med 13(4):958-63.www.jssm.org/research.php?id=jssm-13-958.xml
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
récupération, fréquence cardiaque, Bain d’eau froide, Entraînement par intervallesLectures suggérées
Pournot H et coll. (2011) Short term effects of various water immersions on recovery from exhaustive intermittent exercise Eur J Appl Physiol 111(7):1287-95.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21132438
Versey NG, SL Halson et BT Dawson (2013) Water immersion recovery for athletes: Effect on exercise performance and practical recommendations Sports Med 43(11):1101-30.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23743793
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