S835 - Au volleyball, quels marqueurs physiologiques sont sensibles à une augmentation de la charge d’entraînement?
Le volleyball est un sport intermittent, où les déplacements latéraux rapides et les sauts sont nombreux. La puissance des membres inférieurs joue ainsi un rôle important dans plusieurs des actions clés, tant à l’attaque qu’en défensive. Une réduction de la performance au saut vertical ayant été observée à la suite de trois jours d’entraînement consécutifs, les auteurs de cette étude ont évalué différents indices de fatigue, dont la performance au saut vertical, à la suite d’une augmentation de la charge d’entraînement.
Seize joueurs de clubs de haut niveau du Brésil ont pris part à cette recherche se déroulant sur 25 jours. Le groupe expérimental s’est entraîné intensivement pendant 11 jours, puis moins intensivement pendant 14 jours. Le groupe témoin a, quant à lui, maintenu sa charge habituelle d’entraînement au cours de la même période.
On a mesuré la concentration sanguine de la créatine kinase (marqueur inflammatoire, indice de la présence de dommages musculaires) et le résultat au test du saut vertical. Les athlètes ont également rempli des questionnaires sur la récupération (Recovery and Stress Questionnaire for Athletes et Total Quality Recovery Scale).
Résultats
L’entraînement intensif était associé à des valeurs supérieures de créatine kinase, qui sont revenues à des niveaux normaux pendant la période d’entraînement allégé. Toutefois, le résultat au test du saut vertical n’avait pas changé. Aucune modification de ces deux paramètres n’a été observée chez les sujets du groupe témoin qui ont maintenu leur charge habituelle d’entraînement.
À la suite de l’intensification de la charge d’entraînement, des outils psychométriques ont permis de mettre en évidence une augmentation des paramètres suivants : fatigue, blessures, malaises physiques et sensation de récupération sous-optimale.
Ainsi, au volleyball, la présence de fatigue peut être décelée grâce aux données recueillies à l’aide de questionnaires sur la récupération, ou à des mesures de la concentration de créatine kinase dans le sang. Il s’agit de moyens de suivi simples auxquels on peut avoir recours afin de réduire le risque de surentraînement en période intensive d’entraînement ou de compétition.
Seize joueurs de clubs de haut niveau du Brésil ont pris part à cette recherche se déroulant sur 25 jours. Le groupe expérimental s’est entraîné intensivement pendant 11 jours, puis moins intensivement pendant 14 jours. Le groupe témoin a, quant à lui, maintenu sa charge habituelle d’entraînement au cours de la même période.
On a mesuré la concentration sanguine de la créatine kinase (marqueur inflammatoire, indice de la présence de dommages musculaires) et le résultat au test du saut vertical. Les athlètes ont également rempli des questionnaires sur la récupération (Recovery and Stress Questionnaire for Athletes et Total Quality Recovery Scale).
Résultats
L’entraînement intensif était associé à des valeurs supérieures de créatine kinase, qui sont revenues à des niveaux normaux pendant la période d’entraînement allégé. Toutefois, le résultat au test du saut vertical n’avait pas changé. Aucune modification de ces deux paramètres n’a été observée chez les sujets du groupe témoin qui ont maintenu leur charge habituelle d’entraînement.
À la suite de l’intensification de la charge d’entraînement, des outils psychométriques ont permis de mettre en évidence une augmentation des paramètres suivants : fatigue, blessures, malaises physiques et sensation de récupération sous-optimale.
Ainsi, au volleyball, la présence de fatigue peut être décelée grâce aux données recueillies à l’aide de questionnaires sur la récupération, ou à des mesures de la concentration de créatine kinase dans le sang. Il s’agit de moyens de suivi simples auxquels on peut avoir recours afin de réduire le risque de surentraînement en période intensive d’entraînement ou de compétition.
Source primaire
Freitas VH et coll. (2014) Sensitivity of physiological and psychological markers to training load intensification in volleyball players. J Sports Sci Med 13:571-9.www.jssm.org/abstresearch.php?id=jssm-13-571.xml
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
fatigue, puissance, contractions excentriques, fatigue musculaireLectures suggérées
Ricarte Batista G, Freire De Araujo R et Oliveira Guerra R (2008) Comparison between vertical jumps of high performance athletes on the Brazilian men’s beach volleyball team. J Sports Med Phys Fitness 48(2):172-6.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18427411
Ziv G et Lidor R (2010) Vertical jump in female and male volleyball players: A review of observational and experimental studies. Scand J Med Sci Sports 20(4):556-67.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=volleyball+players+overtraining
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