S815 - Chez des sportifs entraînés en endurance, la méthode Live High : Train Low n’améliore pas nécessairement le VO2max
La méthode Live High : Train Low (LHTL), qui consiste à séjourner en altitude et à s’entraîner au niveau de la mer, est parfois utilisée par des sportifs d’endurance. Elle permet de maintenir la charge d’entraînement, tout en stimulant la production de globules rouges. Des recherches suggèrent que cette méthode s’accompagne d’une augmentation de la capacité de transport de l’oxygène. La présente étude avait pour but de mesurer l’effet d’un protocole LHTL à 3000 m d’altitude pendant 4 semaines sur le VO2max d’athlètes entraînés en endurance.
Résultats
Aucune différence n’a été observée entre les sujets soumis à un séjour en altitude et ceux du groupe témoin quant aux paramètres suivants : VO2max, puissance à VO2max, efficacité mécanique, capacité de phosphorylation oxydative et efficacité des mitochondries. Seulement 50 % des athlètes soumis au LHTL ont augmenté leur volume érythrocytaire (4,6 % en moyenne). Cette réponse n’était toutefois pas corrélée avec des augmentations du VO2max; seule la puissance à VO2max avait augmenté.
Ces résultats indiquent que les paramètres sanguins ne varient pas de la même façon chez tous les sportifs d’endurance pendant une période de LHTL.
Résultats
Aucune différence n’a été observée entre les sujets soumis à un séjour en altitude et ceux du groupe témoin quant aux paramètres suivants : VO2max, puissance à VO2max, efficacité mécanique, capacité de phosphorylation oxydative et efficacité des mitochondries. Seulement 50 % des athlètes soumis au LHTL ont augmenté leur volume érythrocytaire (4,6 % en moyenne). Cette réponse n’était toutefois pas corrélée avec des augmentations du VO2max; seule la puissance à VO2max avait augmenté.
Ces résultats indiquent que les paramètres sanguins ne varient pas de la même façon chez tous les sportifs d’endurance pendant une période de LHTL.
Source primaire
Robach P et coll. (2012) The role of haemoglobin mass on VO2max following normobaric ‘live high-train low’ in endurance-trained athletes. Br J Sports Med 46:822-7.bjsportmed.com/content/46/11/822.abstract
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
altitude, acclimatation, hématocrite, endurance, puissance aérobie maximaleLectures suggérées
Stray-Gundersen J, Chapman RF et Levine BD (2001) "Living high training low": Altitude training improves sea level performance in male and female elite runners. J Appl Physiol 91:1113-20.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11509506
Truijens MJ et coll. (2003) Effect of high intensity hypoxic training on sea-level swimming performances. J Appl Physiol 94:733-43.
jap.physiology.org/content/94/2/733.full.pdf+html
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