S797 - L’entraînement en force et à haute intensité augmentent les qualités spécifiques nécessaires au water polo
De façon générale, l’entrainement en musculation faite par les équipes sportive de water polo sert principalement à maintenir les acquis obtenus durant l’entre-saison. Par contre, les auteurs de cette étude ont voulu savoir si l’ajout d’entrainements en force maximale et à haute intensité pourrait améliorer certaines qualités spécifiques au water polo.
Pour ce faire, 27 joueurs de water-polo de niveau national ont été sélectionnés et ensuite séparés en deux groupes. Le premier ne faisait pas d’entrainement outre ceux fait avec l’équipe. Le deuxième devait se soumettre à un entrainement en force maximale et dynamique à haute intensité deux fois par semaine et ce, pendant 18 semaines. L’entrainement consistait à faire des séries de développé couché, de squat complet, de traction vertical à la barre et des sauts avec et sans charges.
Les résultats ont montré des améliorations significatives au saut avec contre mouvement (2,38 cm, 6,9%), au test de force maximal de développé couché (9,06 kg, 10,53%) et du squat complet (11,06 kg, 14,21%), au test de vélocité du lancer (1,76 km/h, 2,76%) ainsi qu’au sprint de 20 mètre à la nage (-0.26 sec, 2,25%)
Ces résultats tendent donc à montrer qu’il serait justifié, pour les entraineurs de water polo, d’ajouter des séances de forces et de hautes intensités à leur entrainement déjà fait en piscine. Il est aussi pertinent de travailler autant la force des membres supérieurs qu’inférieur, car il a été montré que ces deux variables affectaient la performance des athlètes en water polo. La vélocité du lancer, par exemple, nécessite une grande force du haut et du bas du corps, une bonne technique ainsi qu’un bon saut vertical.
Pour ce faire, 27 joueurs de water-polo de niveau national ont été sélectionnés et ensuite séparés en deux groupes. Le premier ne faisait pas d’entrainement outre ceux fait avec l’équipe. Le deuxième devait se soumettre à un entrainement en force maximale et dynamique à haute intensité deux fois par semaine et ce, pendant 18 semaines. L’entrainement consistait à faire des séries de développé couché, de squat complet, de traction vertical à la barre et des sauts avec et sans charges.
Les résultats ont montré des améliorations significatives au saut avec contre mouvement (2,38 cm, 6,9%), au test de force maximal de développé couché (9,06 kg, 10,53%) et du squat complet (11,06 kg, 14,21%), au test de vélocité du lancer (1,76 km/h, 2,76%) ainsi qu’au sprint de 20 mètre à la nage (-0.26 sec, 2,25%)
Ces résultats tendent donc à montrer qu’il serait justifié, pour les entraineurs de water polo, d’ajouter des séances de forces et de hautes intensités à leur entrainement déjà fait en piscine. Il est aussi pertinent de travailler autant la force des membres supérieurs qu’inférieur, car il a été montré que ces deux variables affectaient la performance des athlètes en water polo. La vélocité du lancer, par exemple, nécessite une grande force du haut et du bas du corps, une bonne technique ainsi qu’un bon saut vertical.
Source primaire
Ramos Veliz R, Requena B, Suarez-Arrones L, Robert U, (2013), Effects of 18-weeks in season Heavy Resistance and High-Intensity Training on Throwing velocity, Strength, Jumping and Maximal Sprint Performance of Elite Mal Water Polo Players, J Strength Cond Res, 23(5):1566-9Mots-clés
Water Polo, force maximal, entrainement à haute intensité, vélocité du lancerSports ciblés
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