S773 - Réhydratation pour améliorer la performance des poids légers au 2000 mètres en aviron
Les rameurs de la catégorie « poids léger » doivent souvent perdre quelques kilos dans les jours et les heures précédant une compétition afin d’avoir le poids requis pour leur catégorie. Parmi les techniques les plus couramment utilisées, mentionnons la restriction énergétique et liquidienne combinée à une augmentation du volume d’entraînement cardiovasculaire, et la déshydratation par la chaleur.
Pour tous les athlètes pratiquant un sport d’endurance tel que l’aviron, les apports nutritionnels et hydriques dans les jours et les heures précédant une compétition sont importants. Dans le cas de sports où il y a des catégories de poids, le repas précompétition permet de récupérer, au moins partiellement, des effets physiologiques occasionnés par une perte de poids rapide avant la pesée; les apports en eau, en électrolytes et en glucides doivent alors être particulièrement importants.
BUT DE L'ÉTUDE
Les chercheurs ont comparé, chez 12 rameurs de niveau national, l’efficacité de trois stratégies de récupération entre la pesée et une course de 2000 mètres simulée sur ergomètre. Les rameurs (qui faisaient partie de la catégorie « poids léger » (âge moyen 19,6 ans ± 1,6)) ont participé à quatre courses séparées par un intervalle de 48 h.
Avant la première course (situation témoin), aucune restriction de poids n’était imposée et les athlètes devaient consommer un repas standard contenant 44,8 kJ/kg et 2,3 g/kg de glucides, 33 mg/kg de sodium et de l’eau ad libitum (= 7,2 ml/kg).
Pour les trois autres courses, les athlètes devaient réduire leur masse corporelle de 5,2 % dans les 24 h précédant l’épreuve; ils ont été pesés deux heures avant le départ. Dans les deux heures précédant l’épreuve, ils ont testé, dans un ordre aléatoire, trois stratégies nutritionnelles de récupération, soit :
1. une stratégie mettant l’accent sur la quantité de liquide (2,8 kJ/kg, 0 g/kg de glucides, 0,6 mg/kg de sodium, 28,5 ml/kg d’eau, colorant alimentaire et édulcorant);
2. une stratégie mettant l’accent sur la quantité de glucides (45,3 kJ/kg, 2,2 g/kg de glucides, 32,9 mg/kg de sodium, 7,2 ml/kg d’eau);
3. une stratégie axée à la fois sur les quantités de liquide et de glucides (44,8 kJ/kg, 2,3 g/kg de glucides, 33 mg/kg de sodium, 28,5 ml/kg d’eau).
RÉSULTATS
La moins bonne performance a été associée à la stratégie de récupération axée sur la quantité de glucides (stratégie 2). Malgré une différence non significative, la consommation combinée de glucides et de liquide (stratégie 3) avait tendance à s’accompagner d’une meilleure performance que la consommation de liquide (stratégie 1).
Ainsi, une collation de récupération prise entre la pesée et l’épreuve qui procure des quantités adéquates de glucides, de sodium et de liquide serait plus efficace pour améliorer la performance des rameurs d’élite déshydratés à la suite d’une perte rapide de poids. De plus, il semble que l’apport en liquide soit la composante la plus importante de cette collation de récupération. On ne peut cependant pas émettre de recommandations concernant les quantités exactes de chacun des trois nutriments à consommer. Elles dépendent fort probablement du degré de déshydratation de l’athlète.
Il est aussi à noter qu’une perte de poids aussi importante que celle exigée dans cette étude ne devrait pas être nécessaire, car on recommande aux athlètes d’éviter les fluctuations de poids importantes tout au long de l’année, celles-ci pouvant occasionner des effets néfastes sur la santé, auxquels s’ajoutent, à long terme, un contrôle du poids de plus en plus ardu.
Pour tous les athlètes pratiquant un sport d’endurance tel que l’aviron, les apports nutritionnels et hydriques dans les jours et les heures précédant une compétition sont importants. Dans le cas de sports où il y a des catégories de poids, le repas précompétition permet de récupérer, au moins partiellement, des effets physiologiques occasionnés par une perte de poids rapide avant la pesée; les apports en eau, en électrolytes et en glucides doivent alors être particulièrement importants.
BUT DE L'ÉTUDE
Les chercheurs ont comparé, chez 12 rameurs de niveau national, l’efficacité de trois stratégies de récupération entre la pesée et une course de 2000 mètres simulée sur ergomètre. Les rameurs (qui faisaient partie de la catégorie « poids léger » (âge moyen 19,6 ans ± 1,6)) ont participé à quatre courses séparées par un intervalle de 48 h.
Avant la première course (situation témoin), aucune restriction de poids n’était imposée et les athlètes devaient consommer un repas standard contenant 44,8 kJ/kg et 2,3 g/kg de glucides, 33 mg/kg de sodium et de l’eau ad libitum (= 7,2 ml/kg).
Pour les trois autres courses, les athlètes devaient réduire leur masse corporelle de 5,2 % dans les 24 h précédant l’épreuve; ils ont été pesés deux heures avant le départ. Dans les deux heures précédant l’épreuve, ils ont testé, dans un ordre aléatoire, trois stratégies nutritionnelles de récupération, soit :
1. une stratégie mettant l’accent sur la quantité de liquide (2,8 kJ/kg, 0 g/kg de glucides, 0,6 mg/kg de sodium, 28,5 ml/kg d’eau, colorant alimentaire et édulcorant);
2. une stratégie mettant l’accent sur la quantité de glucides (45,3 kJ/kg, 2,2 g/kg de glucides, 32,9 mg/kg de sodium, 7,2 ml/kg d’eau);
3. une stratégie axée à la fois sur les quantités de liquide et de glucides (44,8 kJ/kg, 2,3 g/kg de glucides, 33 mg/kg de sodium, 28,5 ml/kg d’eau).
RÉSULTATS
La moins bonne performance a été associée à la stratégie de récupération axée sur la quantité de glucides (stratégie 2). Malgré une différence non significative, la consommation combinée de glucides et de liquide (stratégie 3) avait tendance à s’accompagner d’une meilleure performance que la consommation de liquide (stratégie 1).
Ainsi, une collation de récupération prise entre la pesée et l’épreuve qui procure des quantités adéquates de glucides, de sodium et de liquide serait plus efficace pour améliorer la performance des rameurs d’élite déshydratés à la suite d’une perte rapide de poids. De plus, il semble que l’apport en liquide soit la composante la plus importante de cette collation de récupération. On ne peut cependant pas émettre de recommandations concernant les quantités exactes de chacun des trois nutriments à consommer. Elles dépendent fort probablement du degré de déshydratation de l’athlète.
Il est aussi à noter qu’une perte de poids aussi importante que celle exigée dans cette étude ne devrait pas être nécessaire, car on recommande aux athlètes d’éviter les fluctuations de poids importantes tout au long de l’année, celles-ci pouvant occasionner des effets néfastes sur la santé, auxquels s’ajoutent, à long terme, un contrôle du poids de plus en plus ardu.
Source primaire
Slater GJ et coll. (2007) Influence of nutrient intake after weigh-in on lightweight rowing performance. Med Sci Sports Exerc 39(1):184-91. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17218901Éditeur
Myriam PaquetteDirection du sport, du loisir et de l’activité physique, Ministère de l’Éducation, du loisir et du sport, gouvernement du Québec; et Université Laval
Mots-clés
aviron, Perte de poids, hydratation, collation pré-compétition, réhydratationLectures suggérées
Slater GJ et coll. (2006) Impact of two different body mass management strategies on repeat rowing performance. Med Sci Sports Exerc 38(1):138-46. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16394966Slater GJ et coll. (2005) Body-mass management of Australian lightweight rowers prior to and during competition. Med Sci Sports Exerc 37(5):860-6. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15870642
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