S769 - Au triathlon, une intensité constante plutôt que variée pendant la partie cycliste, favorise une meilleure performance à l’étape subséquente de course à pied
Des études indiquent qu’une intensité constante, plutôt qu’une intensité variée, lors d’une épreuve favorise une meilleure performance lors d’une épreuve subséquente. La majorité de ces constats ont toutefois été faits auprès de cyclistes lors d’épreuves cyclistes. Quant aux observations effectuées auprès de triathloniens, aucune n’a été faite à l’extérieur, dans des conditions de compétition, avec des athlètes entraînés.
Dix triathloniens ayant 4 ans ou plus d’expérience ont pris part à 3 séances combinant une étape de vélo (20 km) et une étape de course à pied (5 km) :
- La première séance fut effectuée à intensité librement choisie par les athlètes (ILC), à 80 % de la puissance aérobie maximale.
- Une séance à intensité constante (IC), basée sur la moyenne obtenue lors de la première séance.
- Une séance à intensité variée (IV), formulée à partir de la première séance, à une puissance variant de 68 % à 92 % de la puissance aérobie maximale.
- Il en ressort que pour obtenir un meilleur résultat dans la partie course à pied, il y a un net avantage à tenir une intensité constante le plus longtemps possible pendant la partie cycliste.
ILC : 1134 ± 64 s
IC : 1118 ± 72 s
IV : 1168 ± 73 s
Aucune différence significative n’a été notée quant à la vitesse ou la puissance moyenne lors des trois différentes séances de vélo, ni du côté des paramètres physiologiques (VO2, fréquence cardiaque et débit expiratoire).
Les auteurs suggèrent que la pire performance dans la partie course à pied suite au segment cycliste d’intensité variée pourrait être attribuée à une fatigue musculaire induite par les variations du stress neuromusculaire des muscles du pédalage. En attendant que soient menées des études analysant les trois composantes du triathlon, il est sans doute approprié de conseiller de tenir une intensité la plus constante possible pendant l’étape cycliste.
À noter cependant que sur un parcours cycliste aux conditions changeantes (pente, vent, rugosité du bitume), il est avantageux d’intensifier le pédalage dans les segments « lents », quitte à réduire l’effort dans les segments « rapides ».
Dix triathloniens ayant 4 ans ou plus d’expérience ont pris part à 3 séances combinant une étape de vélo (20 km) et une étape de course à pied (5 km) :
- La première séance fut effectuée à intensité librement choisie par les athlètes (ILC), à 80 % de la puissance aérobie maximale.
- Une séance à intensité constante (IC), basée sur la moyenne obtenue lors de la première séance.
- Une séance à intensité variée (IV), formulée à partir de la première séance, à une puissance variant de 68 % à 92 % de la puissance aérobie maximale.
- Il en ressort que pour obtenir un meilleur résultat dans la partie course à pied, il y a un net avantage à tenir une intensité constante le plus longtemps possible pendant la partie cycliste.
ILC : 1134 ± 64 s
IC : 1118 ± 72 s
IV : 1168 ± 73 s
Aucune différence significative n’a été notée quant à la vitesse ou la puissance moyenne lors des trois différentes séances de vélo, ni du côté des paramètres physiologiques (VO2, fréquence cardiaque et débit expiratoire).
Les auteurs suggèrent que la pire performance dans la partie course à pied suite au segment cycliste d’intensité variée pourrait être attribuée à une fatigue musculaire induite par les variations du stress neuromusculaire des muscles du pédalage. En attendant que soient menées des études analysant les trois composantes du triathlon, il est sans doute approprié de conseiller de tenir une intensité la plus constante possible pendant l’étape cycliste.
À noter cependant que sur un parcours cycliste aux conditions changeantes (pente, vent, rugosité du bitume), il est avantageux d’intensifier le pédalage dans les segments « lents », quitte à réduire l’effort dans les segments « rapides ».
Source primaire
Bernard T et coll. (2007) Constant versus variable-intensity during cycling: Effects on subsequent running performance Eur J Appl Physiol 99:103-11.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17146695
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Triathlon, intensité, Cadence, course à pied, CyclismeLectures suggérées
Vercruyssen F et coll. (2005) Cadence selection affects metabolic responses during cycling and subsequent running time to fatigue Br J Sports Med 39(5):267-72.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15849289
Suriano R et coll. (2007) Variable power output during cycling improves subsequent treadmill run time to exhaustion J Sci Med Sport 10(4):244-51.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16914374
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