S563 - Une diète de surcharge glucidique devrait contenir au moins 8 g de glucides par kg de masse corporelle chez les athlètes d’élite féminins
On sait qu’une diète riche en glucides au cours des derniers jours avant une compétition augmente les réserves de glycogène musculaires et s’accompagne d’une meilleure performance dans les compétitions de plus de 90 minutes. Il existe plusieurs stratégies de surcharge en glucides. Les réserves de glycogène musculaires peuvent rester élevées pendant 5 jours.
On sait qu’une seule journée d’apport accru en glucides peut être suffisante pour augmenter les réserves de glycogène musculaires, même s’il n’y a pas eu déplétion préalable des réserves de glycogène musculaires (fiche savoir-sport S206).
Le but de la présente recherche était de mettre en évidence les facteurs qui expliquent pourquoi certaines stratégies de surcharge en glucides peuvent être efficaces pour certains athlètes d’endurance et d’autres non. Ces facteurs sont a) la stratégie de surcharge, b) la présence ou l’absence d’une pré-charge à l’épuisement en glycogène à l’exercice, c) la planification de la surcompensation en lien avec le moment de l’évènement sportif et d) le genre (masculin, féminin).
Il ressort de cette recherche que les femmes qui tentent une surcharge en glucides devraient être particulièrement attentives à l’apport énergétique total et l’apport spécifique en glucides. Une diète riche en glucides devrait contenir au moins 8 g par kg de masse corporelle par jour ou 10 g par kg de masse maigre par jour et ce, peu importe le type de glucides ingérés.
Comme ceux d’études précédentes, ces résultats indiquent que les effets ergogènes d’une surcharge en glucides sur les performances en endurance font consensus. Plusieurs stratégies peuvent être utilisées pour une surcompensation des réserves de glycogène musculaires selon leur durée, la diète et la quantité et l’intensité de l’exercice. Le plus grand défi chez les femmes pour augmenter avec succès les réserves de glycogène musculaires semble être d’ingérer suffisamment de glucides.
On sait qu’une seule journée d’apport accru en glucides peut être suffisante pour augmenter les réserves de glycogène musculaires, même s’il n’y a pas eu déplétion préalable des réserves de glycogène musculaires (fiche savoir-sport S206).
Le but de la présente recherche était de mettre en évidence les facteurs qui expliquent pourquoi certaines stratégies de surcharge en glucides peuvent être efficaces pour certains athlètes d’endurance et d’autres non. Ces facteurs sont a) la stratégie de surcharge, b) la présence ou l’absence d’une pré-charge à l’épuisement en glycogène à l’exercice, c) la planification de la surcompensation en lien avec le moment de l’évènement sportif et d) le genre (masculin, féminin).
Il ressort de cette recherche que les femmes qui tentent une surcharge en glucides devraient être particulièrement attentives à l’apport énergétique total et l’apport spécifique en glucides. Une diète riche en glucides devrait contenir au moins 8 g par kg de masse corporelle par jour ou 10 g par kg de masse maigre par jour et ce, peu importe le type de glucides ingérés.
Comme ceux d’études précédentes, ces résultats indiquent que les effets ergogènes d’une surcharge en glucides sur les performances en endurance font consensus. Plusieurs stratégies peuvent être utilisées pour une surcompensation des réserves de glycogène musculaires selon leur durée, la diète et la quantité et l’intensité de l’exercice. Le plus grand défi chez les femmes pour augmenter avec succès les réserves de glycogène musculaires semble être d’ingérer suffisamment de glucides.
Source primaire
Sedlock DA et coll. (2008) The latest on carbohydrate loading: a practical approach. Curr Sports Med Rep 7 (4):209-13.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18607222?
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Glycogène musculaire, régime riche en glucides, réserves énergétiquesLectures suggérées
Maughan RJ et coll. (1997) Diet composition and the performance of high-intensity exercise. J Sports Sci 15(3):265-75.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9232552?
Walker JL et coll. (2000)Dietary carbohydrate, muscle glycogen content, and endurance performance in well-trained women. J Appl Physiol. 88 (6) : 2151-8.
http://jap.physiology.org/cgi/content/full/88/6/2151
Péronnet, F., G. Thibault, M. Ledoux et G. Brisson, Le marathon : équilibre énergétique, alimentation et entraînement du coureur sur route; deuxième édition, Décarie, Montréal et Vigot, Paris, 438 pp., 1991.
http://books.google.com/books?id=MO5lAAAACAAJ&dq= Le+marathon+: +%C3%A9quilibre+%C3%A9nerg%C3%A9tique,+alimentation+et+entra%C3%AEnement+du+coureur+sur+route&hl=fr&source=gbs_book_other_versions_r&cad=0_2
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