S761 - En natation, un entraînement de musculation mettant l’accent sur la force ou sur la « force-vitesse dans l’eau » s’accompagne d’une amélioration de la performance aux épreuves de sprint et d’endurance
En natation, diverses méthodes d’entraînement sont utilisées afin d’améliorer la performance, notamment :
- La musculation en force, en salle;
- La musculation en endurance, en salle;
- La musculation en « force-vitesse dans l’eau », tel que le sprint de natation résisté ou assisté à l’aide d’élastiques ou d’autres équipements;
- L’entraînement sur banc de natation biokinétique, qui mime la position de natation (les athlètes sont en décubitus ventral sur un banc) et qui facilite la sollicitation de la musculature du haut du corps utilisée pour la propulsion);
- L’entraînement de natation avec « paddles »;
- L’entraînement de natation des jambes seulement (« kick »);
- L’entraînement en force ou en endurance des muscles respiratoires.
Une revue systématique de 17 études dont 9 avec assignation aléatoire des sujets a cerné l’effet de différentes méthodes d’entraînement énumérées plus haut sur la performance en natation.
Selon plusieurs études, la force et la puissance des bras sont hautement corrélées à la vitesse de nage, et bien que cette corrélation soit plus grande pour les épreuves de sprints, elle est aussi significative pour les épreuves plus longues (200-400 m).
Les méthodes les plus prometteuses pour l’amélioration de la performance en natation, surtout au crawl, dans les épreuves de 25 à 400 m :
- La musculation en force : 3 séries de 1 à 6 RM concentriques d’exercices, sollicitant les principaux groupes musculaires utilisés en natation;
- Les séances de sprints de natation avec une résistance ou une aide en propulsion, tels que des sprints contre résistance ou assistés à l’aide de tubes élastiques.
En ce qui a trait aux autres méthodes étudiées, soient le banc de natation biokinétique et l’augmentation du volume de nage avec palettes pour les mains (« paddles ») ou avec une planche (« kick »), les données dont on dispose présentement ne permettent pas de conclure à un effet significatif sur la performance en natation.
Il semble que de grands volumes d’entraînement ne présentent pas d’avantages supplémentaires à court terme, comparativement à de plus faibles volumes (à plus haute intensité) sur la performance en natation.
À la lumière de cette revue systématique, il semblerait que la musculation en force et l’entraînement dans l’eau comprenant des sprints assistés ou contre résistance soient des méthodes d’entraînement à privilégier pour améliorer la performance en natation dans des épreuves allant jusqu’au 400 mètres. Cependant, il est à noter que dans la majorité des études, on s’est surtout concentré sur la performance au crawl. Il se peut, donc, que les conclusions de cette étude ne s’appliquent pas nécessairement aux autres nages. Finalement, l’entraînement pliométrique en salle – une formule jugée prometteuse par plusieurs –, ne faisait pas partie des méthodes d’entraînement étudiées dans les recherches dont les rapports ont été dépouillés.
- La musculation en force, en salle;
- La musculation en endurance, en salle;
- La musculation en « force-vitesse dans l’eau », tel que le sprint de natation résisté ou assisté à l’aide d’élastiques ou d’autres équipements;
- L’entraînement sur banc de natation biokinétique, qui mime la position de natation (les athlètes sont en décubitus ventral sur un banc) et qui facilite la sollicitation de la musculature du haut du corps utilisée pour la propulsion);
- L’entraînement de natation avec « paddles »;
- L’entraînement de natation des jambes seulement (« kick »);
- L’entraînement en force ou en endurance des muscles respiratoires.
Une revue systématique de 17 études dont 9 avec assignation aléatoire des sujets a cerné l’effet de différentes méthodes d’entraînement énumérées plus haut sur la performance en natation.
Selon plusieurs études, la force et la puissance des bras sont hautement corrélées à la vitesse de nage, et bien que cette corrélation soit plus grande pour les épreuves de sprints, elle est aussi significative pour les épreuves plus longues (200-400 m).
Les méthodes les plus prometteuses pour l’amélioration de la performance en natation, surtout au crawl, dans les épreuves de 25 à 400 m :
- La musculation en force : 3 séries de 1 à 6 RM concentriques d’exercices, sollicitant les principaux groupes musculaires utilisés en natation;
- Les séances de sprints de natation avec une résistance ou une aide en propulsion, tels que des sprints contre résistance ou assistés à l’aide de tubes élastiques.
En ce qui a trait aux autres méthodes étudiées, soient le banc de natation biokinétique et l’augmentation du volume de nage avec palettes pour les mains (« paddles ») ou avec une planche (« kick »), les données dont on dispose présentement ne permettent pas de conclure à un effet significatif sur la performance en natation.
Il semble que de grands volumes d’entraînement ne présentent pas d’avantages supplémentaires à court terme, comparativement à de plus faibles volumes (à plus haute intensité) sur la performance en natation.
À la lumière de cette revue systématique, il semblerait que la musculation en force et l’entraînement dans l’eau comprenant des sprints assistés ou contre résistance soient des méthodes d’entraînement à privilégier pour améliorer la performance en natation dans des épreuves allant jusqu’au 400 mètres. Cependant, il est à noter que dans la majorité des études, on s’est surtout concentré sur la performance au crawl. Il se peut, donc, que les conclusions de cette étude ne s’appliquent pas nécessairement aux autres nages. Finalement, l’entraînement pliométrique en salle – une formule jugée prometteuse par plusieurs –, ne faisait pas partie des méthodes d’entraînement étudiées dans les recherches dont les rapports ont été dépouillés.
Source primaire
Aspenes ST et Karlsen T (2012) Exercise-training intervention studies in competitive swimming. Sports Med 42(6):527-43. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22587822Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Natation, méthodes d’entraînement, musculationLectures suggérées
Girold S et coll. (2012) Dry-land strength training vs. electrical stimulation in sprint swimming performance. J Strength Cond Res 26(2):497-505. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22233789Potdevin FJ et coll. (2011) Effects of a 6-week plyometric training program on performances in pubescent swimmers. J Strength Cond Res 25(1):80-6. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21157388
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