S755 - L’entraînement en force et en endurance des muscles respiratoires s’accompagne d’une amélioration de la performance chez les athlètes pratiquant un sport d’endurance
Dans plusieurs sports, la fatigue des muscles respiratoires peut s’accompagner d’une diminution de la performance sportive. Ainsi, l’entraînement en force et en endurance des muscles respiratoires pourrait retarder l’état de fatigue et ainsi améliorer la performance.
L’entraînement en force des muscles respiratoires consiste à respirer contre une résistance inspiratoire (ou inspiratoire et expiratoire) externe, et nécessite des contractions de force élevée à faible vitesse, alors que l’entraînement en endurance des muscles respiratoires utilise l'hyperpnée normocapnique et nécessite des contractions de force faible, mais à haute fréquence.
Une méta-analyse de 46 études sur l’effet de l’entraînement en force et en endurance des muscles respiratoires sur la performance en endurance chez des athlètes et des sujets en santé fait ressortir les conclusions suivantes :
•L’entraînement des muscles respiratoires s’accompagne d’une amélioration de la performance dans les épreuves d’endurance;
•L’entraînement des muscles respiratoires s’accompagne d’une amélioration de la performance plus importante chez les sujets moins en forme que chez les athlètes très entrainés;
•L’amélioration de la performance est plus importante pour des épreuves de plus longue durée;
•L’amélioration de la performance ne diffère pas d’un sport d’endurance à l’autre;
•L’entraînement en force des muscles inspiratoires de même que l’entraînement en endurance des muscles respiratoires s’accompagnent d’une amélioration semblable de la performance, alors que l’entraînement en force combiné des muscles inspiratoires et expiratoires semble avoir un effet supérieur;
•Le gain d’endurance peut être détecté par un test à charge constante jusqu’à épuisement, un test contre la montre ou un test progressif intermittent, mais pas par un test progressif conventionnel, ce dernier ne permettant pas de demeurer suffisamment longtemps à plus de 85 % du VO2max et, donc, ne permettant pas d’épuiser les muscles respiratoires.
En conclusion, l’entraînement des muscles respiratoires permet manifestement d’améliorer la performance dans les sports d’endurance, peu importe la méthode utilisée, bien qu’entraîner en force les muscles inspiratoires et expiratoires de façon combinée semble être la meilleure méthode. Par contre, il faut porter une attention particulière au choix du test utilisé pour mesurer le gain d’endurance cardiorespiratoire. De plus, tous les résultats de cette méta-analyse ne sont pas nécessairement applicables aux athlètes de très haut niveau. D’autres études devront être menées auprès de l’élite sportive afin de mieux cerner l’intérêt de l’entraînement en force et en endurance des muscles inspiratoires et expiratoires.
L’entraînement en force des muscles respiratoires consiste à respirer contre une résistance inspiratoire (ou inspiratoire et expiratoire) externe, et nécessite des contractions de force élevée à faible vitesse, alors que l’entraînement en endurance des muscles respiratoires utilise l'hyperpnée normocapnique et nécessite des contractions de force faible, mais à haute fréquence.
Une méta-analyse de 46 études sur l’effet de l’entraînement en force et en endurance des muscles respiratoires sur la performance en endurance chez des athlètes et des sujets en santé fait ressortir les conclusions suivantes :
•L’entraînement des muscles respiratoires s’accompagne d’une amélioration de la performance dans les épreuves d’endurance;
•L’entraînement des muscles respiratoires s’accompagne d’une amélioration de la performance plus importante chez les sujets moins en forme que chez les athlètes très entrainés;
•L’amélioration de la performance est plus importante pour des épreuves de plus longue durée;
•L’amélioration de la performance ne diffère pas d’un sport d’endurance à l’autre;
•L’entraînement en force des muscles inspiratoires de même que l’entraînement en endurance des muscles respiratoires s’accompagnent d’une amélioration semblable de la performance, alors que l’entraînement en force combiné des muscles inspiratoires et expiratoires semble avoir un effet supérieur;
•Le gain d’endurance peut être détecté par un test à charge constante jusqu’à épuisement, un test contre la montre ou un test progressif intermittent, mais pas par un test progressif conventionnel, ce dernier ne permettant pas de demeurer suffisamment longtemps à plus de 85 % du VO2max et, donc, ne permettant pas d’épuiser les muscles respiratoires.
En conclusion, l’entraînement des muscles respiratoires permet manifestement d’améliorer la performance dans les sports d’endurance, peu importe la méthode utilisée, bien qu’entraîner en force les muscles inspiratoires et expiratoires de façon combinée semble être la meilleure méthode. Par contre, il faut porter une attention particulière au choix du test utilisé pour mesurer le gain d’endurance cardiorespiratoire. De plus, tous les résultats de cette méta-analyse ne sont pas nécessairement applicables aux athlètes de très haut niveau. D’autres études devront être menées auprès de l’élite sportive afin de mieux cerner l’intérêt de l’entraînement en force et en endurance des muscles inspiratoires et expiratoires.
Source primaire
Illi SK et coll. (2012) Effect of respiratory muscle training on exercise performance in healthy individuals: A systematic review and meta-analysis. Sports Med 42(8):707-24.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22765281
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Entraînement en force des muscles respiratoires, entraînement en endurance des muscles respiratoires, endurance cardiorespiratoireLectures suggérées
Hajghanbari B et coll. (2012) Effects of respiratory muscle training on performance in athletes: A systematic review with meta-analyses. J Strength Cond Res (sous presse). www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22836606Nicks CR et coll (2009) The influence of respiratory muscle training upon intermittent exercise performance. Int J Sports Med 30(1):16-21. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18975258
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