S745 - Dans des conditions de chaleur élevée, des stratégies permettent d’optimiser la performance au marathon.
On sait que la performance dans les sports d’endurance est tributaire des conditions climatiques, la chaleur étant l’un des éléments avec lequel les athlètes ont souvent à composer.
Dans cet article, l’auteur résume les principales stratégies optimisant la performance au marathon, lorsque couru en condition de chaleur élevée.
1- Déterminer une cadence appropriée à la température, qui pourra être maintenue tout au long du marathon. Dans le présent article on cite une cadence diminuée de 3,62 % par rapport à la cadence suggérée en conditions de laboratoire (20ºC et 30 % d’humidité relative). Une cadence maintenue en continu tout au long du marathon (sur le plat, sans vent) serait préférable à une cadence variée.
2- Porter des vêtements blancs afin de réduire l’effet du rayonnement solaire, avec une attention particulière aux chaussettes et aux chaussures. Celles-ci doivent avoir été préalablement testées détrempées, afin de s’assurer qu’elles ne favorisent pas l’apparition d’ampoules (cloques) lorsqu’elles sont imbibées de sueur et d’eau.
3- Afin d’assurer une hydratation maximale, l’auteur suggère de toujours complètement boire les rations d’eau qui sont distribuées aux points de ravitaillement. Il suggère même aux athlètes de transporter des bouteilles d’eau lors des séances d’entraînement afin qu’ils s’habituent à courir avec un contenant d’eau durant le temps nécessaire à sa consommation complète.
4- Courir à l’ombre quand c’est possible. La température à l’ombre peut être jusqu’à 8°C moins élevée qu’au soleil.
5- Protéger sa peau avant une compétition. Une peau avec un « coup de soleil » diminue l’efficacité de la thermolyse par évaporation de la sueur à la surface de la peau.
6- Minimiser l’emploi de crème solaire. Selon l’auteur, la crème solaire aurait comme effet de faire tomber les gouttes de sueur du corps plus rapidement, diminuant ainsi l’efficacité de la thermolyse par évaporation de la sueur à la surface de la peau.
Cette dernière affirmation va toutefois à l’encontre de ce qui est traditionnellement recommandé. Comme il existe peu de données scientifiques allant dans le même sens, sa validité reste à montrer.
Dans cet article, l’auteur résume les principales stratégies optimisant la performance au marathon, lorsque couru en condition de chaleur élevée.
1- Déterminer une cadence appropriée à la température, qui pourra être maintenue tout au long du marathon. Dans le présent article on cite une cadence diminuée de 3,62 % par rapport à la cadence suggérée en conditions de laboratoire (20ºC et 30 % d’humidité relative). Une cadence maintenue en continu tout au long du marathon (sur le plat, sans vent) serait préférable à une cadence variée.
2- Porter des vêtements blancs afin de réduire l’effet du rayonnement solaire, avec une attention particulière aux chaussettes et aux chaussures. Celles-ci doivent avoir été préalablement testées détrempées, afin de s’assurer qu’elles ne favorisent pas l’apparition d’ampoules (cloques) lorsqu’elles sont imbibées de sueur et d’eau.
3- Afin d’assurer une hydratation maximale, l’auteur suggère de toujours complètement boire les rations d’eau qui sont distribuées aux points de ravitaillement. Il suggère même aux athlètes de transporter des bouteilles d’eau lors des séances d’entraînement afin qu’ils s’habituent à courir avec un contenant d’eau durant le temps nécessaire à sa consommation complète.
4- Courir à l’ombre quand c’est possible. La température à l’ombre peut être jusqu’à 8°C moins élevée qu’au soleil.
5- Protéger sa peau avant une compétition. Une peau avec un « coup de soleil » diminue l’efficacité de la thermolyse par évaporation de la sueur à la surface de la peau.
6- Minimiser l’emploi de crème solaire. Selon l’auteur, la crème solaire aurait comme effet de faire tomber les gouttes de sueur du corps plus rapidement, diminuant ainsi l’efficacité de la thermolyse par évaporation de la sueur à la surface de la peau.
Cette dernière affirmation va toutefois à l’encontre de ce qui est traditionnellement recommandé. Comme il existe peu de données scientifiques allant dans le même sens, sa validité reste à montrer.
Source primaire
Martin DE (2007) Strategies for optimizing marathon performance in the heat Sports Med 37(4-5):324-7.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17465599
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Marathon, chaleur, endurance, hydratationLectures suggérées
Montain SJ, MR Ely et SN Cheuvront (2007) Marathon performance in thermally stressing conditions Sports Med 37(4-5):320-3.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17465598
Maughan RJ (2010) Distance running in hot environments: A thermal challenge to the elite runner Scand J Med Sci Sports 20(suppl 3):95-102.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21029196
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