S743 - Le port de bas de compression augmente l’oxygénation tissulaire au début d’un exercice physique et peut ainsi améliorer la performance
Les bas de compression recouvrent la jambe de la cheville jusqu’au bas du genou et exercent une compression sur le mollet et, donc, les veines de la jambe. Leur usage est pratique courante dans le domaine médical : il favorise le retour veineux. Dans le milieu sportif, leur usage est plus récent et a pour but d’améliorer la performance de même que la récupération post-exercice. Des études indiquent que le port de bas de compression peut améliorer la performance sportive par son action sur la fonction musculaire et l’oxygénation musculaire, alors que d’autres ne révèlent aucun effet significatif. Il existe peu d’information quant à l’effet du port de bas de compression sur l’oxygénation musculaire et, par le fait même, la performance.
Seize sportifs masculins (âge moyen 26,3 ± 5,1 ans) ont pris part à deux séances effectuées dans un ordre aléatoire et séparées par dix minutes de repos. Pendant l’une des séances, les sujets devaient porter des bas de compression recouvrant les mollets alors que pendant l’autre séance, ils n’en portaient pas. Pour chacune des séances, ils devaient effectuer 40 levées du talon par minute guidées par un métronome pendant 2 minutes, pour un total de 80 contractions du mollet. Un spectromètre a été utilisé pour mesurer la saturation en oxygène de même que concentration d’hémoglobine totale, afin de quantifier l’oxygénation et la perfusion sanguine tissulaire.
Dès le début de l’exercice, on a observé une diminution rapide suivie d’une augmentation de l’oxygénation musculaire. Cette augmentation était significativement plus importante avec le port de bas de compression (indice d’oxygénation tissulaire 24 % plus élevé) qu’en l’absence de compression.
Même si augmentation de l’oxygénation musculaire ne signifie pas nécessairement amélioration de la performance, il est possible qu’une oxygénation musculaire accélérée puisse s’accompagner d’une amélioration de la fonction musculaire au début d’un effort physique. Ainsi, pour les athlètes pratiquant des sports qui comprennent des efforts intermittents, tels que le soccer, le football et le hockey, le port de bas de compression pourrait être utile en augmentant la disponibilité de l’oxygène dans le muscle. Dans le même ordre d’idées, le port de bas de compression pourrait être utile pendant des séances d’entraînement par intervalles, par exemple en course à pied, en augmentant la quantité d’oxygène disponible pour les cellules musculaires pendant chaque période d’effort, et ainsi s’accompagner d’un plus grand volume d’entraînement. Cependant, il est à noter que dans cette étude, les mesures ont été prises pendant des efforts sous-maximaux. Il n’est donc pas certain que les conclusions tirées de cette recherche soient valables pour efforts maximaux.
Seize sportifs masculins (âge moyen 26,3 ± 5,1 ans) ont pris part à deux séances effectuées dans un ordre aléatoire et séparées par dix minutes de repos. Pendant l’une des séances, les sujets devaient porter des bas de compression recouvrant les mollets alors que pendant l’autre séance, ils n’en portaient pas. Pour chacune des séances, ils devaient effectuer 40 levées du talon par minute guidées par un métronome pendant 2 minutes, pour un total de 80 contractions du mollet. Un spectromètre a été utilisé pour mesurer la saturation en oxygène de même que concentration d’hémoglobine totale, afin de quantifier l’oxygénation et la perfusion sanguine tissulaire.
Dès le début de l’exercice, on a observé une diminution rapide suivie d’une augmentation de l’oxygénation musculaire. Cette augmentation était significativement plus importante avec le port de bas de compression (indice d’oxygénation tissulaire 24 % plus élevé) qu’en l’absence de compression.
Même si augmentation de l’oxygénation musculaire ne signifie pas nécessairement amélioration de la performance, il est possible qu’une oxygénation musculaire accélérée puisse s’accompagner d’une amélioration de la fonction musculaire au début d’un effort physique. Ainsi, pour les athlètes pratiquant des sports qui comprennent des efforts intermittents, tels que le soccer, le football et le hockey, le port de bas de compression pourrait être utile en augmentant la disponibilité de l’oxygène dans le muscle. Dans le même ordre d’idées, le port de bas de compression pourrait être utile pendant des séances d’entraînement par intervalles, par exemple en course à pied, en augmentant la quantité d’oxygène disponible pour les cellules musculaires pendant chaque période d’effort, et ainsi s’accompagner d’un plus grand volume d’entraînement. Cependant, il est à noter que dans cette étude, les mesures ont été prises pendant des efforts sous-maximaux. Il n’est donc pas certain que les conclusions tirées de cette recherche soient valables pour efforts maximaux.
Source primaire
Coza A et coll. (2012) Effects of compression on muscle tissue oxygenation at the onset of exercise. J Strength Cond Res 26(6):1631-7. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22465988Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Bas de compression, oxygénationLectures suggérées
Faulkner JA et coll. (2012) Effect of lower limb compression clothing on 400 m sprint performance. J Strength Cond Res (sous presse). www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22592172De Glanville KM et Hamlin MJ (2012) Positive effect of lower body compression garments on subsequent 40-kM cycling time trial performance. J Strength Cond Res 26(2):480-6. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2224055
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Sports d’équipes nécessitant des efforts intermittents, sports d’enduranceAjouter à mes favoris Haut de page