S737 - L’échelle de perception de l’effort est un outil efficace de monitoring de l’intensité de l’exercice, même dans les séances de longue durée
L’intensité de l’exercice est un élément clé de l’entraînement. Une pratique très répandue pour le monitoring de l’intensité de l’effort est de suivre la fréquence cardiaque. Mais depuis quelques années, l’échelle de perception de l’effort gagne en popularité en tant qu’outil de monitoring de l’intensité. L’approche est fondée sur le fait que la perception de l’effort serait directement liée au niveau de stress cardiovasculaire. Elle serait donc un paramètre plus fiable que la fréquence cardiaque, car cette dernière peut varier selon les émotions, le climat, la médication, etc.
Plusieurs études indiquent que l’échelle de perception de l’effort est un outil fiable pour le monitoring de l’intensité. Mais ces études furent généralement réalisées avec de courtes séances d’exercice (10 min, en moyenne).
Dans la présente étude, on a observé sur 20 sujets (dont 10 femmes) de condition physique moyenne, les effets de la durée de l’effort sur la fiabilité de l’échelle de perception de l’effort. Après avoir mesuré le VO2max, la puissance aérobie maximale et la fréquence cardiaque maximale de chacun des sujets, ceux-ci prirent part à 4 protocoles : 2 de 20 min à 50 % et 75 % de leur VO2max, et 2 de 40 min à 50 % et 75 % de leur VO2max.
Les résultats révèlent que l’effort perçu demeure un bon indice de l’intensité de l’exercice (tel qu’apprécié à l’aide de la consommation d’oxygène (VO2)), même quand l’exercice est de longue durée.
L’étude fut effectuée auprès de sujets présentant une condition physique moyenne; il faudrait mener des études avec des sujets entraînés afin de vérifier si les conclusions de la présente étude peuvent également s’appliquer à des athlètes de haut niveau.
Plusieurs études indiquent que l’échelle de perception de l’effort est un outil fiable pour le monitoring de l’intensité. Mais ces études furent généralement réalisées avec de courtes séances d’exercice (10 min, en moyenne).
Dans la présente étude, on a observé sur 20 sujets (dont 10 femmes) de condition physique moyenne, les effets de la durée de l’effort sur la fiabilité de l’échelle de perception de l’effort. Après avoir mesuré le VO2max, la puissance aérobie maximale et la fréquence cardiaque maximale de chacun des sujets, ceux-ci prirent part à 4 protocoles : 2 de 20 min à 50 % et 75 % de leur VO2max, et 2 de 40 min à 50 % et 75 % de leur VO2max.
Les résultats révèlent que l’effort perçu demeure un bon indice de l’intensité de l’exercice (tel qu’apprécié à l’aide de la consommation d’oxygène (VO2)), même quand l’exercice est de longue durée.
L’étude fut effectuée auprès de sujets présentant une condition physique moyenne; il faudrait mener des études avec des sujets entraînés afin de vérifier si les conclusions de la présente étude peuvent également s’appliquer à des athlètes de haut niveau.
Source primaire
Kang J et coll. (2009) Regulating intensity using perceived exertion: Effect of exercise duration Eur J Appl Physiol 105:445-51.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19002704
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
perception de l’effort, intensité, fréquence cardiaqueLectures suggérées
Kang J et coll. (2003) Regulating intensity using perceived exertion during extended exercise periods Eur J Appl Physiol 89(5):475-82.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12712344
Kang J et coll. (1998) Regulating exercise intensity using ratings of perceived exertion during arm and leg ergometry Eur J Appl Physiol 78(3):241-6.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9721003
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