T9 - Intervention sport et entreprise : même problématique de management
On ne naît pas manager ou entraîneur, on le devient. Aucune organisation sportive moderne ne peut gagner dans le sport de haut niveau avec seulement du talent. Une mauvaise gestion se répercute sur le terrain. La perspicacité, l’analyse de ses actes et des contraintes de la situation sont fondamentalement incontournables..
L’entraîneur tout comme le manager doit porter un regard sur le réel, qui est chargé d’incertitude, de changement et surtout de remise en question. Pour éviter un plafonnement des performances, il faut une forme de lucidité permanente qui se nourrit de confiance, de rigueur, de coopération et la capacité d’exprimer et d’accepter les erreurs. Les principes et valeurs définis par le Docteur W. EDWARD dans son concept du Total Quality Management et s’adressant aux chefs d’entreprise peuvent tout à fait guider la démarche de l’entraîneur ayant à gérer une équipe, un groupe d’équipes, un groupe d’individus sportifs ou membres de l’encadrement..
Ces valeurs sont : la compétence, le professionnalisme, l’humanisme, la maîtrise de ce que l’on fait, la passion pour son métier, l’amour et le respect de son environnement, le sens de la direction et du leadership, l’action pour perpétuer le sport ou son organisation, la capacité de prise de décisions importantes pour le bien commun, la capacité de motiver et d’inspirer la loyauté et surtout de tirer le meilleur des individus..
L’entraîneur, comme le manager, doit être capable de :
créer un environnement qui génère des progrès continus ; cette créativité, pour être dynamique, doit passer par les phases suivantes :
la préparation : obtenir l’information nécessaire ;
l'incubation : digérer et développer l’information ;
l'inspiration : le flash lumineux ;
la communication : transformer les idées en mots et en actions ;
la vérification : quelle est la vraie valeur de ces idées ?
garantir la qualité du procédé à travers les principes suivants :
documenter les procédés et les sous-procédés (en mettant l'accent sur les aspects qualitatifs) ;
créer des points et des moments de vérification (bien faire la distinction entre les données administratives et opératives) ;
établir une liste de vérifications des points clefs qui vérifie les seuils de performance ;
définir et mesurer les buts ;
se préparer à se battre contre les meilleurs.
Un procédé peut être défini comme une série d'actions qui mènent aux résultats désirés :
Le procédé est ce que l'on veut améliorer ;
Un bon procédé permet d'isoler les priorités et d'identifier les problèmes ;
Des chiffres clefs doivent être utilisés pour étudier des points spécifiques du procédé ;
Les mesures et les méthodes utilisées doivent permettre d’identifier les problèmes actuels et potentiels du procédé choisi.
L’entraîneur, comme le manager, doit assumer les responsabilités prioritaires du management :
la planification : établir des buts et sélectionner une ligne d'action ;
l’organisation : définir les tâches, les rôles, les responsabilités et coordonner ses activités pour atteindre son but ;
le leadership : induire l'investissement des individus dans la poursuite du but ;
les ressources humaines : sélection et développement des individus ;
le contrôle : établir des normes, déterminer des seuils de performance ;
l’évaluation : mesurer et comparer les résultats aux normes ;
la correction : faire les ajustements nécessaires.
L’entraîneur expert, comme le manager, associe à la compréhension et à la prise en compte du réel celle de l'invisible à travers l'impact des notions de motivation, d'intensité de l'investissement, de combat et de concentration. Leur paradoxe est de fonctionner pragmatiquement tout en considérant que la distance la plus courte d'un point à un autre est le rêve.
L’entraîneur tout comme le manager doit porter un regard sur le réel, qui est chargé d’incertitude, de changement et surtout de remise en question. Pour éviter un plafonnement des performances, il faut une forme de lucidité permanente qui se nourrit de confiance, de rigueur, de coopération et la capacité d’exprimer et d’accepter les erreurs. Les principes et valeurs définis par le Docteur W. EDWARD dans son concept du Total Quality Management et s’adressant aux chefs d’entreprise peuvent tout à fait guider la démarche de l’entraîneur ayant à gérer une équipe, un groupe d’équipes, un groupe d’individus sportifs ou membres de l’encadrement..
Ces valeurs sont : la compétence, le professionnalisme, l’humanisme, la maîtrise de ce que l’on fait, la passion pour son métier, l’amour et le respect de son environnement, le sens de la direction et du leadership, l’action pour perpétuer le sport ou son organisation, la capacité de prise de décisions importantes pour le bien commun, la capacité de motiver et d’inspirer la loyauté et surtout de tirer le meilleur des individus..
L’entraîneur, comme le manager, doit être capable de :
créer un environnement qui génère des progrès continus ; cette créativité, pour être dynamique, doit passer par les phases suivantes :
la préparation : obtenir l’information nécessaire ;
l'incubation : digérer et développer l’information ;
l'inspiration : le flash lumineux ;
la communication : transformer les idées en mots et en actions ;
la vérification : quelle est la vraie valeur de ces idées ?
garantir la qualité du procédé à travers les principes suivants :
documenter les procédés et les sous-procédés (en mettant l'accent sur les aspects qualitatifs) ;
créer des points et des moments de vérification (bien faire la distinction entre les données administratives et opératives) ;
établir une liste de vérifications des points clefs qui vérifie les seuils de performance ;
définir et mesurer les buts ;
se préparer à se battre contre les meilleurs.
Un procédé peut être défini comme une série d'actions qui mènent aux résultats désirés :
Le procédé est ce que l'on veut améliorer ;
Un bon procédé permet d'isoler les priorités et d'identifier les problèmes ;
Des chiffres clefs doivent être utilisés pour étudier des points spécifiques du procédé ;
Les mesures et les méthodes utilisées doivent permettre d’identifier les problèmes actuels et potentiels du procédé choisi.
L’entraîneur, comme le manager, doit assumer les responsabilités prioritaires du management :
la planification : établir des buts et sélectionner une ligne d'action ;
l’organisation : définir les tâches, les rôles, les responsabilités et coordonner ses activités pour atteindre son but ;
le leadership : induire l'investissement des individus dans la poursuite du but ;
les ressources humaines : sélection et développement des individus ;
le contrôle : établir des normes, déterminer des seuils de performance ;
l’évaluation : mesurer et comparer les résultats aux normes ;
la correction : faire les ajustements nécessaires.
L’entraîneur expert, comme le manager, associe à la compréhension et à la prise en compte du réel celle de l'invisible à travers l'impact des notions de motivation, d'intensité de l'investissement, de combat et de concentration. Leur paradoxe est de fonctionner pragmatiquement tout en considérant que la distance la plus courte d'un point à un autre est le rêve.
Source primaire
Les fondamentaux de l'école américaine des sports collectifs L'exemple du volley-ball - La Ligue des Flandres de Volley-ball Ralph HIPPOLYTERédacteur
Ghislaine QuintillanDocteur en Sciences de l’Education. Diplômée Insep. Internationale de volley ball
Éditeur
Ralph HippolyteEntraîneur de l'équipe de France féminine de volley-ball de 1983 à1999 Instructeur FIVB, Formateur INSEP
Mots-clés
préparation à la performance, Entraîneur, managérat, Sports collectifs, volley-ball.Sports ciblés
Volley-ballAjouter à mes favoris Haut de page