T19 - Moins de 90 minutes d’effort maximal en 7 semaines peut entraîner une augmentation significative du VO2max.
Parmi les effets bien connus d’un programme d’entraînement en endurance, on retrouve notamment une augmentation de la densité mitochondriale ainsi qu’un accroissement des activités maximales des enzymes oxydatives dans le muscle. Ce genre d’entraînement semble avoir peu d’effets sur les activités maximales des enzymes glycolytiques.
Pour ce qui est d’un entraînement en sprint ou de type anaérobie, les données sont beaucoup moins claires en raison d’études qui ont révélé une augmentation des activités enzymatiques glycolytiques et oxydatives et d’autres qui ne rapportent aucun effet.
Les auteurs de la présente étude ont donc voulu examiner cette question et ont soumis 12 étudiants à un entraînement consistant à réaliser des efforts d’intensité maximale de 30 s sur ergocycle contre une résistance de 0.075 kg/kg de masse corporelle (test de Wingate). Le programme, d’une durée de 7 semaine à raison de 3 séances par semaine, a été effectué de la façon suivante : (Tableau 1)
Les résultats indiquent que le protocole d’entraînement à causé une augmentation des activités maximales de certaines enzymes du métabolisme glycolytique (hexokinase et phosphofructokinase) et oxydatif (malate déshydrogénase, succinate déshydrogénase et citrate synthase). Ces résultats pourraient faire l’objet d’intéressantes discussions entre physiologistes, notamment sur l’utilité de mesurer l’hexokinase ou encore sur la signification des activités enzymatiques maximales dans le contrôle des flux métaboliques (voir la 3e lecture suggérée à ce sujet ) ...
Mais les principaux résultats qui importent sont ceux de la mesure de la performance et les présentes données révèlent que le protocole d’entraînement de 7 semaines a causé une augmentation significative 1- de la puissance maximale développée sur ergocycle; 2- de la puissance maximale totale développée en 30 secondes et 3- du VO2max.
C’est donc dire que 87 minutes d’effort maximal (dans la dernière semaine,le lactate sanguin mesuré en fin d’entraînement variait de 29-32 mM) en 7 semaines s’est avéré un stimulus d’entraînement suffisant pour provoquer des adaptations spécifiques au niveau de l’ergomètre utilisé, ainsi qu’au niveau du VO2max pourtant, à prime abord, étranger lors de ce genre d’entraînement. En fait, le métabolisme aérobie n’est pas étranger du tout puisqu’il est grandement sollicité pour toute la durée de la séance, incluant les périodes de récupération. Il s’agit du fondement même de l’entraînement intermittent ou l’entraînement par intervalles qui trouve, dans le présent travail, une justification de plus à son emploi.
Pour ce qui est d’un entraînement en sprint ou de type anaérobie, les données sont beaucoup moins claires en raison d’études qui ont révélé une augmentation des activités enzymatiques glycolytiques et oxydatives et d’autres qui ne rapportent aucun effet.
Les auteurs de la présente étude ont donc voulu examiner cette question et ont soumis 12 étudiants à un entraînement consistant à réaliser des efforts d’intensité maximale de 30 s sur ergocycle contre une résistance de 0.075 kg/kg de masse corporelle (test de Wingate). Le programme, d’une durée de 7 semaine à raison de 3 séances par semaine, a été effectué de la façon suivante : (Tableau 1)
Les résultats indiquent que le protocole d’entraînement à causé une augmentation des activités maximales de certaines enzymes du métabolisme glycolytique (hexokinase et phosphofructokinase) et oxydatif (malate déshydrogénase, succinate déshydrogénase et citrate synthase). Ces résultats pourraient faire l’objet d’intéressantes discussions entre physiologistes, notamment sur l’utilité de mesurer l’hexokinase ou encore sur la signification des activités enzymatiques maximales dans le contrôle des flux métaboliques (voir la 3e lecture suggérée à ce sujet ) ...
Mais les principaux résultats qui importent sont ceux de la mesure de la performance et les présentes données révèlent que le protocole d’entraînement de 7 semaines a causé une augmentation significative 1- de la puissance maximale développée sur ergocycle; 2- de la puissance maximale totale développée en 30 secondes et 3- du VO2max.
C’est donc dire que 87 minutes d’effort maximal (dans la dernière semaine,le lactate sanguin mesuré en fin d’entraînement variait de 29-32 mM) en 7 semaines s’est avéré un stimulus d’entraînement suffisant pour provoquer des adaptations spécifiques au niveau de l’ergomètre utilisé, ainsi qu’au niveau du VO2max pourtant, à prime abord, étranger lors de ce genre d’entraînement. En fait, le métabolisme aérobie n’est pas étranger du tout puisqu’il est grandement sollicité pour toute la durée de la séance, incluant les périodes de récupération. Il s’agit du fondement même de l’entraînement intermittent ou l’entraînement par intervalles qui trouve, dans le présent travail, une justification de plus à son emploi.
Source primaire
MacDougall JD, Hicks AL, MacDonald JR, McKelvie RS, Green HJ, Smith KM. Muscle performance and enzymatic adaptations to sprint interval training. JAppl Physiol 1998; 84 (6) : 2138-2142.Mots-clés
Analyse de la performance, test de wingate, enzymes glycolytiques et oxydatives.Lectures suggérées
Bar-Or O. The Wingate anaerobic test: an update on methodology, reliability, and validity. Sport Med.1987; 4: 381-394.Phillips SM, Green HJ, Tarnopolsky MA, Heigenhauser GJF et Grant SM. Progressive effect of endurance training on metabolic adaptations in working skeletal muscle. Am J Physiol,1996; 270: E265-E272.
Thomas S,Fell DA. The role of multiple enzyme activation in metabolic flux control. Advan Enzyme Regul 1998; 38:65-85.
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