T26 - La récupération passive résulte en un indice de fatigue moins élevé que la récupération active

Les joueurs de basketball peuvent exécuter plus de 100 brèves périodes d’intensité élevée (2 à 6 secondes) durant un jeu, soit environ un à chaque 21 secondes. Puisque les efforts répétés tels que les sprints sont cruciaux pour l’issue des matchs, il est important que ces joueurs récupèrent bien entre les efforts.

Des études menées antérieurement indiquent qu’en cyclisme, en natation et en course à pied, la récupération active entre les périodes d’exercice supramaximal résulte en une moins bonne performance que la récupération passive.  

Dans la présente étude, on a comparé les modes de récupération active et passive chez 16 joueurs de basketball de sexe masculin (âge = 16,8 ± 1,2 ans; VO2max = 59,5 ± 7,9 ml/kg/min). Les sujets ont exécuté 10 sprints de 30 mètres avec 30 secondes de récupération passive entre chaque sprint. Lors de la même séance, les sportifs on aussi exécuté 10 sprints de 30 mètres avec récupération active (environ 30 secondes de course à pied à 50 % de leur vitesse aérobie maximale). À deux occasions, ces 2 protocoles ont été répétés, en ordre aléatoire. 

Les résultats de l’étude indiquent que les joueurs de basketball sont significativement plus fatigués après avoir effectué des sprints avec récupération active qu’avec une récupération passive.

On pourrait conclure que les entraîneurs de joueurs de basketball auraient avantage à encourager leurs athlètes à conserver leur énergie lors de la compétition, principalement en évitant l’activité inutile. De plus, les entraîneurs d’équipe profiteraient de la substitution des joueurs lorsque l’intensité du jeu demeure élevée et n’offre pas l’occasion de se reposer.

Source primaire

Castagna C et coll. (2008) Effect of Recovery Mode on Repeated Sprint Ability in Young Basketball Players J Strength Cond Res 22(3): 923-9.?www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18438220?ordinalpos=125&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel. Pubmed_RVDocSum

Rédacteur

Meghan Marcotte et Guy Thibault
étudiante en kinésiologie, University of Windsor / Ph.D., Direction du sport et de l’activité physique, Secrétariat au loisir et au sport, Gouvernement du Québec

Éditeur

André Fournier, INFE-Montréal

Mots-clés

récupération active, récupération passive, fatigue

Lectures suggérées

Dupont G et coll. (2004) Passive versus active recovery during high-intensity intermittent exercises Med Sci Sports Exerc 36(2):302-8.?www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14767255

Dupont G, Blondel N et Berthoin S (2003) Performance for short intermittent runs: active recovery vs. passive recovery Eur J Appl Physiol 89(6):548-54.  ?www.springerlink.com/content/am92g41f75ma5dt6/

Sports ciblés

Basketball et tous les autres sports où l’on peut choisir de récupérer de façon active ou passive entre les périodes d’effort intense

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