L'évaluation spécifique, telle qu’elle est pratiquée pour les nageurs du CNE de l'INSEP, se situe dans une perspective où toutes les vitesses de nage utiles d’entraînement et de compétition sont mises périodiquement en relation avec des effecteurs choisis par les entraîneurs. Modéliser les réponses individuelles de la locomotion aquatique dans les quatre nages a déjà fait l’objet de plusieurs communications (Seyfried et coll., 1993 et 1994), mais c’est la volonté d’en tirer parti qui a guidé la réalisation d’un logiciel pour aider l’entraîneur dans deux directions complémentaires : l’analyse d’épreuves et l’aide à la décision pour le choix des vitesses de travail individualisées. Or, maîtriser le problème de la vitesse de nage, revenait à prendre en compte la transformation des distances globales incluant des événements non-nagés en distances corrigées, corrélées avec la seule vitesse de nage au risque de considérer que nager un 25 mètres départ plongé ou dans l’eau en 12,5 secondes correspond à la même vitesse de « nage » soit 2m/s. Le protocole (Seyfried D., 1997) adapté du modèle de Pai et coll.(1984) transforme l’approche classique et globale de la performance en une démarche analytique ou pour un temps total d’épreuve inchangé, les périodes non-nagées sont observées en tant que créditeurs de gains de distance, puis débitées en tant que tels, lorsque la vitesse de nage est associée, soit à des effecteurs physiologiques et L'évaluation spécifique, telle qu’elle est pratiquée pour les nageurs du CNE de l'INSEP, se situe dans une perspective où toutes les vitesses de nage utiles d’entraînement et de compétition sont mises périodiquement en relation avec des effecteurs choisis par les entraîneurs.

Modéliser les réponses individuelles de la locomotion aquatique dans les quatre nages a déjà fait l’objet de plusieurs communications (Seyfried et coll., 1993 et 1994), mais c’est la volonté d’en tirer parti qui a guidé la réalisation d’un logiciel pour aider l’entraîneur dans deux directions complémentaires : l’analyse d’épreuves et l’aide à la décision pour le choix des vitesses de travail individualisées. Or, maîtriser le problème de la vitesse de nage, revenait à prendre en compte la transformation des distances globales incluant des événements non-nagés en distances corrigées, corrélées avec la seule vitesse de nage au risque de considérer que nager un 25 mètres départ plongé ou dans l’eau en 12,5 secondes correspond à la même vitesse de « nage » soit 2m/s. Le protocole (Seyfried D., 1997) adapté du modèle de Pai et coll.(1984) transforme l’approche classique et globale de la performance en une démarche analytique ou pour un temps total d’épreuve inchangé, les périodes non-nagées sont observées en tant que créditeurs de gains de distance, puis débitées en tant que tels, lorsque la vitesse de nage est associée, soit à des effecteurs physiologiques et biomécaniques soit aux paramètres cycliques que sont les distances par cycle (DC) et les indices de nage (IN). Outre la modélisation des évènements annexes établie par les relations vitesse/gain, les principaux modèles retenus sont: la relation vitesse/cadence (V/C) qui définit les paramètres cycliques théoriques (CT, DCT et INT), correspondant à la meilleure économie de nage, (Seyfried D. et J. Van Hoecke, 1993), les relations vitesse/lactates, vitesse/fréquence cardiaque (Seyfried et coll., 1994) et vitesse/consommation d’oxygène. Par ailleurs, des évaluations de laboratoire ou de terrain permettent d’établir des valeurs de référence comme la vitesse de transition aérobie/anaérobie (VSA), la vitesse maximale aérobie (VMA), la vitesse maximale de nage (Vmax), la fréquence cardiaque maximale (FCmax), le lactate maximal (Lmax), le temps de réaction au signal lors d’un départ réglementaire (Tr), ainsi que 7 zones de vitesses cibles reconnues pertinentes par les entraîneurs au niveau international.

NATAVIT présente donc deux fonctions essentielles :

1- La fonction d'analyse d'épreuves permet d’effectuer instantanément un bilan physiologique et biomécanique global sur l’épreuve réalisée à partir des seules saisies du temps de l’épreuve et de la cadence moyenne de nage (analyse globale). Elle permet en outre (analyse fractionnée) d’établir la cinétique des paramètres cycliques de la nage au cours des fractions de l'épreuve, de les comparer aux modèles biomécaniques du nageur considéré, et d'envisager une estimation des réponses métaboliques engagées.

2- La fonction d'aide à l'élaboration de la séance d'entraînement permet de proposer en termes de terrain (temps à réaliser sur une distance, pour une longueur de bassin et un type de départ donnés), les vitesses exactes avec leurs modalités optimales d’exécution (CT, DCT, INT), ainsi que les réponses métaboliques attendues pour chacune de ces simulations. L’entraîneur peut aussi déterminer l’intensité d’une série en fonction d'un critère particulier qui guide son entraînement: « a priori » de temps , choix d’une vitesse particulière, FCT , LT, DCT, ou CT souhaités. Dans ce cas, le logiciel donne l’ensemble des informations permettant de confirmer ou de modifier le choix initial de l’entraîneur.biomécanique, entraînement, évaluation haute compétition, logiciel, méthode-d-entraînement, natation, performance, physiologie, planification de l'entraînement