Le dernier repas précédant une épreuve contre la montre est déterminant. Non seulement celui-ci doit-il être facile à digérer, mais il doit également permettre une bonne disponibilité des nutriments afin de fournir l’énergie nécessaire aux muscles pour toute la durée de l’épreuve. La présente étude démontre clairement qu’il est préférable de consommer un repas comprenant des aliments à faible indice glycémique avant une épreuve d’endurance.

Des sujets masculins entraînés ont effectué un contre-la-montre de 40 km sur ergocycle à deux reprises, après avoir consommé un repas à charge glycémique faible ou élevée, 45 minutes avant l’épreuve. Un délai d’au moins sept jours fut alloué entre les deux essais, afin d’esquiver les effets de la fatigue. Aucune information ne fut fournie au sujet pendant l’épreuve, sauf un rappel effectué tous les quinze minutes.

La performance suite à l’ingestion du repas à faible charge glycémique fut significativement meilleure (92,5 ± 5,2 min) comparativement au repas à charge glycémique élevée (95,6 ± 6,0 min). De plus, la glycémie à la fin de l’épreuve fut significativement plus élevée après la consommation d’un repas à faible indice glycémique, démontrant une meilleure disponibilité du substrat à la fin du test.

Il est donc clair que pour une épreuve d’endurance, les athlètes ont intérêt à privilégier la consommation d’aliments à faible indice glycémique. Rappelons qu’il faut toujours faire l’essai à l’entraînement des aliments que l’on consommera en compétition afin d’éviter tout inconfort digestif.

On ne peut pas affirmer hors de tout doute que les conclusions de cette recherche menée avec des non-athlètes s’appliquent également aux athlètes de haut niveau ou dans le cas où le dernier repas est pris plus tôt avant la compétition.