S341 - Lors de sprints multiples à vélo, la durée de récupération a une incidence marquée sur plusieurs éléments physiologiques
Lors d’un sprint à vitesse maximale, l’énergie provient essentiellement des sources anaérobies (dégradation de la phosphocréatine et glycolyse anaérobie). L’aptitude à produire et maintenir une forte puissance lors de sprints répétés dépend de la nature et la durée de la période de récupération.
L’objet de cette étude était d’examiner l’effet de la durée de récupération sur plusieurs mesures (consommation d’oxygène, échange gazeux, fréquence cardiaque, concentration sanguine de lactate, effort perçu) lors de sprints multiples à vélo.
Les sujets étaient 25 étudiants en éducation physique. Ils devaient compléter 2 tests de 20 sprints de 5 secondes avec 10 ou 30 secondes de récupération.
Les résultats de cette étude confirment qu’il y a une augmentation significative de la puissance maximale et de la puissance moyenne des sprints lorsque la récupération est plus longue. Lorsque la période de récupération est de 30 secondes, la fatigue, la fréquence cardiaque et la consommation d’oxygène sont moins élevées. La concentration sanguine de lactates et la perception de l’effort augmentent progressivement tout au long de chacun des 2 tests, mais restent significativement plus basses quand la récupération est de 30 secondes.
Les résultats illustrent bien l’effet de la durée de récupération sur plusieurs facteurs lors de sprints successifs.
L’objet de cette étude était d’examiner l’effet de la durée de récupération sur plusieurs mesures (consommation d’oxygène, échange gazeux, fréquence cardiaque, concentration sanguine de lactate, effort perçu) lors de sprints multiples à vélo.
Les sujets étaient 25 étudiants en éducation physique. Ils devaient compléter 2 tests de 20 sprints de 5 secondes avec 10 ou 30 secondes de récupération.
Les résultats de cette étude confirment qu’il y a une augmentation significative de la puissance maximale et de la puissance moyenne des sprints lorsque la récupération est plus longue. Lorsque la période de récupération est de 30 secondes, la fatigue, la fréquence cardiaque et la consommation d’oxygène sont moins élevées. La concentration sanguine de lactates et la perception de l’effort augmentent progressivement tout au long de chacun des 2 tests, mais restent significativement plus basses quand la récupération est de 30 secondes.
Les résultats illustrent bien l’effet de la durée de récupération sur plusieurs facteurs lors de sprints successifs.
Source primaire
Glaister M et coll. The influence of recovery duration on multiple sprint cycling performance. J Strength Cond Res 19(4):831-7, 2005.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=16331865& itool=iconabstr&query_hl=3&itool=pubmed_docsum
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
récupération, anaérobie, puissance, SprintLectures suggérées
Christmass MA et coll. Exercise intensity and metabolic response in singles tennis. J Sports Sci 16:739-47, 1998.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=10189079& itool=iconabstr&query_hl=3&itool=pubmed_docsum
Glaister M et coll. The reliability and validity of fatigue measures during short-duration maximal-intensity intermittent cycling. J Strength Cond Res 18(3):459-62, 2004.
www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=15320670& itool=iconabstr&query_hl=4&itool=pubmed_docsum
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