S238 - Séjourner en altitude et s’entraîner à basse altitude améliore la performance au niveau de la mer
On sait que l’entraînement en altitude est depuis longtemps utilisé pour améliorer l’aptitude aérobie des athlètes qui participent à des épreuves de demi-fond et de fond. Mais les athlètes ne peuvent pas s’entraîner à la même intensité en altitude qu’au niveau de la mer. Ainsi, en 1990, on a fait l’hypothèse que les athlètes auraient avantage à vivre en haute altitude et à s’entraîner à basse altitude. On a effectué plusieurs recherches qui soutiennent cette hypothèse.
Pour vérifier si la méthode permettait à des athlètes de très haut niveau d’améliorer leur performance au 3 000 m en course à pied, on a fait appel à un groupe de 22 coureurs (14 hommes et 8 femmes) figurant parmi les 50 meilleurs de leur discipline aux États-Unis en 1997. Au moment de l’étude, chacun d’eux était dans son pic de performance. Avant de débuter le protocole d’entraînement en altitude on a évalué, au niveau de la mer, la performance de chacun des sujets sur une course d’une distance de 3 000 m, la consommation maximale d’oxygène, l’hématocrite et la concentration de l’hémoglobine. Pendant 27 jours, les sujets vivaient à une altitude de 2 500 m et s’entraînaient à une altitude de 1 250 m. On a effectué les mêmes mesures après la période de 27 jours.
Vivre en haute altitude et s’entraîner à basse altitude s’est accompagné d’une diminution significative du temps requis pour courir 3 000 m (diminution moyenne de 1,1 %, soit 5,8 secondes), d’une augmentation de la consommation maximale d’oxygène de 3 % et d’une augmentation significative de l’hématocrite et de la concentration plasmatique de l’hémoglobine.
Ainsi, vivre à haute altitude et s’entraîner à basse altitude s’accompagne d’une augmentation de l’hématocrite, de la concentration plasmatique d’hémoglobine et du maintien du VO2max. L’amélioration de ces caractéristiques physiologiques est associée à une amélioration de la performance à la course sur 3 000 m.
Pour vérifier si la méthode permettait à des athlètes de très haut niveau d’améliorer leur performance au 3 000 m en course à pied, on a fait appel à un groupe de 22 coureurs (14 hommes et 8 femmes) figurant parmi les 50 meilleurs de leur discipline aux États-Unis en 1997. Au moment de l’étude, chacun d’eux était dans son pic de performance. Avant de débuter le protocole d’entraînement en altitude on a évalué, au niveau de la mer, la performance de chacun des sujets sur une course d’une distance de 3 000 m, la consommation maximale d’oxygène, l’hématocrite et la concentration de l’hémoglobine. Pendant 27 jours, les sujets vivaient à une altitude de 2 500 m et s’entraînaient à une altitude de 1 250 m. On a effectué les mêmes mesures après la période de 27 jours.
Vivre en haute altitude et s’entraîner à basse altitude s’est accompagné d’une diminution significative du temps requis pour courir 3 000 m (diminution moyenne de 1,1 %, soit 5,8 secondes), d’une augmentation de la consommation maximale d’oxygène de 3 % et d’une augmentation significative de l’hématocrite et de la concentration plasmatique de l’hémoglobine.
Ainsi, vivre à haute altitude et s’entraîner à basse altitude s’accompagne d’une augmentation de l’hématocrite, de la concentration plasmatique d’hémoglobine et du maintien du VO2max. L’amélioration de ces caractéristiques physiologiques est associée à une amélioration de la performance à la course sur 3 000 m.
Source primaire
Stray-Gundersen J, Chapman RF, Levine BD. "Living high training low" : altitude training improves sea level performance in male and female elite runners. J Appl Physiol 2001; 91:1113-20.Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
consommation maximale d’oxygène, course à pied, Athlétisme, VO2max, aptitude aérobie, demi-fond, hypoxie, érythropoïétineLectures suggérées
Levine BD, Stray-Gundersen J. "Living high-training low": effect of moderate-altitude acclimatization with low-altitude training on performance. J Appl Physiol 1997; 83(1):102-12.Dehnert C, Hutler M, Liu Y, Menold E, Netzer C, Schick R, Kubanek B, Lehmann M, Boning D, Steinacker JM. Erythropoiesis and performance after two weeks of living high and training low in well trained triathletes. Int J Sports Med 2002; 23(8):561-66.
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