S243 - Remplacer une partie de l’entraînement des cyclistes par l’entraînement de la puissance explosive accélère l’amélioration de la performance (après 4 semaines), prévient la diminution de la capacité anaérobie et n’affecte pas l’augmentation de l’endu
On sait que l’entraînement en endurance peut s’accompagner d’une diminution de la force maximale de l’athlète. Alors on peut se demander si on peut améliorer davantage la performance en sports cycliques en remplaçant une partie de l’entraînement en endurance aérobie par l’entraînement de la force explosive ?
Seize coureurs cyclistes masculins (en moyenne 10 heures par semaine d’entraînement depuis au minimum 2 années) ont été répartis dans un groupe contrôle et un groupe expérimental. Aucun des sujets n’avait suivi un programme d’entraînement en force auparavant. Les deux groupes ont suivi un programme d’entraînement de 9 semaines.
Tableau 1: https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=478&fichier=S243_tableau1.docx
L’entraînement en force (37 % du temps d’entraînement) consistait en 4 séries de 30 répétitions de squats, extension de jambes (leg press), step up, ainsi que 2 séries de leg pull et d’exercices pour les abdominaux. Au début et à la fin de chacune des séances de force, les sujets effectuaient 10 minutes de vélo stationnaire à 75 % de leur VO2max.
Au début, à la 4e semaine et à la fin des 9 semaines du protocole d’entraînement, les sujets ont effectué un test d’endurance d’une heure, un test de capacité anaérobie de 30 secondes et on a mesuré l’efficacité brute et l’efficacité nette de leur coup de pédale, de même que leur seuil ventilatoire et leur puissance aérobie maximale (PAM).
La performance des sujets du groupe expérimental a augmenté au test d’endurance sur une heure après 4 et 9 semaines d’entraînement en force ce qui peut nous convaincre de l’intérêt de l’entraînement en force maximale pour les cyclistes. On peut penser que l’entraînement en force pour athlètes d’endurance doit comporter un grand nombre de répétitions pour assurer une stimulation suffisante.
Après 9 semaines, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes dans la performance au test d’une heure, mais la performance au test de 30 secondes avait diminué, après 9 semaines, chez les cyclistes qui n’avaient pas fait de musculation. Après 4 semaines, le résultat aux tests de 30 secondes et d’une heure n’avaient augmenté que dans le groupe qui avait fait de la musculation, et ce, en dépit du fait que ces sujets avaient effectué un moins grand volume d’entraînement spécifique sur vélo.
On conclut qu’en remplaçant une partie de leur entraînement sur vélo par l’entraînement de la puissance musculaire, les cyclistes préviennent la diminution de leur capacité anaérobie sans compromettre l’amélioration de leur endurance.
Seize coureurs cyclistes masculins (en moyenne 10 heures par semaine d’entraînement depuis au minimum 2 années) ont été répartis dans un groupe contrôle et un groupe expérimental. Aucun des sujets n’avait suivi un programme d’entraînement en force auparavant. Les deux groupes ont suivi un programme d’entraînement de 9 semaines.
Tableau 1: https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=478&fichier=S243_tableau1.docx
L’entraînement en force (37 % du temps d’entraînement) consistait en 4 séries de 30 répétitions de squats, extension de jambes (leg press), step up, ainsi que 2 séries de leg pull et d’exercices pour les abdominaux. Au début et à la fin de chacune des séances de force, les sujets effectuaient 10 minutes de vélo stationnaire à 75 % de leur VO2max.
Au début, à la 4e semaine et à la fin des 9 semaines du protocole d’entraînement, les sujets ont effectué un test d’endurance d’une heure, un test de capacité anaérobie de 30 secondes et on a mesuré l’efficacité brute et l’efficacité nette de leur coup de pédale, de même que leur seuil ventilatoire et leur puissance aérobie maximale (PAM).
La performance des sujets du groupe expérimental a augmenté au test d’endurance sur une heure après 4 et 9 semaines d’entraînement en force ce qui peut nous convaincre de l’intérêt de l’entraînement en force maximale pour les cyclistes. On peut penser que l’entraînement en force pour athlètes d’endurance doit comporter un grand nombre de répétitions pour assurer une stimulation suffisante.
Après 9 semaines, il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes dans la performance au test d’une heure, mais la performance au test de 30 secondes avait diminué, après 9 semaines, chez les cyclistes qui n’avaient pas fait de musculation. Après 4 semaines, le résultat aux tests de 30 secondes et d’une heure n’avaient augmenté que dans le groupe qui avait fait de la musculation, et ce, en dépit du fait que ces sujets avaient effectué un moins grand volume d’entraînement spécifique sur vélo.
On conclut qu’en remplaçant une partie de leur entraînement sur vélo par l’entraînement de la puissance musculaire, les cyclistes préviennent la diminution de leur capacité anaérobie sans compromettre l’amélioration de leur endurance.
Source primaire
Bastiaans JJ et al. The effects of replacing a portion of endurance training by explosive strength training on performance trained cyclists. Eur J Appl Physiol 2001; 86:79-84.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?CMD=search&DB=pubmed
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Cyclisme, endurance, puissance, Force, VitesseLectures suggérées
Jeukendrup AE, Craig NP, Hawley JA. The bioenergetics of World Class Cycling. J Sci Med Sport 2000; 3(4):414-33.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=11235007&query_hl=75
Morrissey MC, Harman EA, Johnson MJ. Resistance training modes: specificity and effectiveness. Med Sci Sports Exerc 1995; 27:648-60.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=7674868&query_hl=79
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