S246 - La périodisation de l’entraînement engendre des gains de force supérieurs
On sait que pour obtenir des gains optimaux en force, le programme d’entraînement doit inclure des variations d’intensité (résistance) et de volume des exercices.
Le but de la présente recherche était de comparer les effets de trois mésocycles d’un programme de musculation avec des volumes d’entraînement sensiblement égaux au niveau du haut et du bas du corps pour les huit premières semaines, suivi de huit semaines où le volume d’entraînement diminuait dans le groupe avec périodisation de l’entraînement.
L’étude a durée 16 semaines comprenant trois séances d’entraînement de 50 minutes par semaine, les lundi, mercredi et vendredi.
La force de 92 athlètes masculins a été mesurée à cinq intervalles, soit T1 à T5 (développé couché avec poids libres et squat) avant, pendant et après l’étude. Les athlètes étaient divisés en 4 groupes :
· Groupe 1 : 5 x 10 RM à 78,9 % de 1 RM (le nombre de séries, de répétitions et la résistance demeuraient constants);
· Groupe 2 : 6 x 8 RM à 83,3 % de 1 RM (le nombre de séries, de répétitions et la résistance demeuraient constants);
· Groupe 3 : programme périodisé incluant 4 semaines de 5 x 10 RM à 79,8 % de 1 RM, 4 semaines de 6 x 8 RM à 83,3 % de 1 RM, 4 semaines de 3 x 6 RM à 87,6 % de 1 RM et 4 semaines de 3 x 4 RM à 92,4 % de 1 RM;
· Groupe 4 = groupe témoin sans entraînement musculaire.
Il ressort de cette recherche qu’à l’intervalle T2 (4e semaine), les groupes 1, 2 et 3 étaient significativement différents du groupe 4. Aux intervalles T3 (8e semaine), T4 (12e semaine) et T5 (16e semaine), le groupe 3 avait des résultats significativement supérieurs au développé couché comparativement aux groupes 1, 2 et 4. Les résultats des groupes 1 et 2 n’étaient pas significativement différents de ceux du groupe 4. Au squat, à l’intervalle T5, le groupe 3 avait des performances significativement meilleures que celles des groupes 1, 2 et 4. Le groupe 2 avait de meilleurs résultats que les groupes 1 et 4 et le groupe 1 n’avait de meilleures performances que par rapport au groupe 4.
Ces résultats suggèrent qu’il est avantageux de varier l’intensité et le volume de l’entraînement pour maximiser les gains de force. La plupart des athlètes semblent bénéficier de cette méthode d’entraînement.
Le but de la présente recherche était de comparer les effets de trois mésocycles d’un programme de musculation avec des volumes d’entraînement sensiblement égaux au niveau du haut et du bas du corps pour les huit premières semaines, suivi de huit semaines où le volume d’entraînement diminuait dans le groupe avec périodisation de l’entraînement.
L’étude a durée 16 semaines comprenant trois séances d’entraînement de 50 minutes par semaine, les lundi, mercredi et vendredi.
La force de 92 athlètes masculins a été mesurée à cinq intervalles, soit T1 à T5 (développé couché avec poids libres et squat) avant, pendant et après l’étude. Les athlètes étaient divisés en 4 groupes :
· Groupe 1 : 5 x 10 RM à 78,9 % de 1 RM (le nombre de séries, de répétitions et la résistance demeuraient constants);
· Groupe 2 : 6 x 8 RM à 83,3 % de 1 RM (le nombre de séries, de répétitions et la résistance demeuraient constants);
· Groupe 3 : programme périodisé incluant 4 semaines de 5 x 10 RM à 79,8 % de 1 RM, 4 semaines de 6 x 8 RM à 83,3 % de 1 RM, 4 semaines de 3 x 6 RM à 87,6 % de 1 RM et 4 semaines de 3 x 4 RM à 92,4 % de 1 RM;
· Groupe 4 = groupe témoin sans entraînement musculaire.
Il ressort de cette recherche qu’à l’intervalle T2 (4e semaine), les groupes 1, 2 et 3 étaient significativement différents du groupe 4. Aux intervalles T3 (8e semaine), T4 (12e semaine) et T5 (16e semaine), le groupe 3 avait des résultats significativement supérieurs au développé couché comparativement aux groupes 1, 2 et 4. Les résultats des groupes 1 et 2 n’étaient pas significativement différents de ceux du groupe 4. Au squat, à l’intervalle T5, le groupe 3 avait des performances significativement meilleures que celles des groupes 1, 2 et 4. Le groupe 2 avait de meilleurs résultats que les groupes 1 et 4 et le groupe 1 n’avait de meilleures performances que par rapport au groupe 4.
Ces résultats suggèrent qu’il est avantageux de varier l’intensité et le volume de l’entraînement pour maximiser les gains de force. La plupart des athlètes semblent bénéficier de cette méthode d’entraînement.
Source primaire
Willoughby DS et coll. (2000) The Effects of Mesocycle-Length Weight Training Programs Involving Periodization and Partially Equated Volumes on Upper and Lower Body Strength. Journal of Strength and Conditioning Research 7(1):2-8.Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Mésocycle, Périodisation, musculation, puissance musculaireLectures suggérées
Stone MH et coll. (1991) Health- and performance-related potential of resistance training. Sports Med 11(4):210-31.Stone MH et coll. (1982) A hypothetical model for strength training. J Sports Med Phys Fitness 21(4):342-51.
Wilmore JH et DL Costill (1988) Training for sport and activity : The physiological basis of the conditioning process. Dubuque, IA W.C. Brown.
Sports ciblés
Tous les sportsAjouter à mes favoris Haut de page