S267 - Porter une chaussette spéciale qui maintient la cheville en dorsiflexion (Strassburg sock) augmente la flexibilité de la cheville et accélère le traitement de la fasciite plantaire davantage qu’un programme d’exercice d’étirements
La fasciite plantaire et l’une des blessures les plus fréquentes liée à la course à pied. L’inflammation occasionne une douleur à la tubérosité du calcanéum, où s’attachent des tendons de plusieurs petits muscles. Il n’est pas rare que la douleur s’étende sur une grande surface du dessous du pied. Ce sont surtout les athlètes dont l’arche du pied est particulièrement arquée, qui ont tendance à l’hyperpronation et qui manquent de flexibilité à la cheville qui sont les plus à risque. Il semble que les athlètes qui font à la fois du cyclisme et de la course à pied, par exemple les duathloniens et les triathloniens, soient plus à risque.
Pour cerner la meilleure méthode de traitement, c’est-à-dire celle permettant aux athlètes de reprendre l’entraînement normal le plus rapidement possible, 160 patients atteints de fasciite plantaire ont été assignés soit à un traitement traditionnel par étirements des muscles du mollet (gastrocnémien et soléaire) ou soit à un traitement par port nocturne d’une chaussette spéciale qui tracte la pointe du pied vers le haut (dorsiflexion), en position où le tendon d’Achille et les muscles du mollet demeurent étirés de manière statique (voir : « The Strassburg sock » : www.thesock.com).
Le temps de guérison a été significativement plus court parmi les patients qui portaient le système nocturne d’étirement statique (en moyenne 18,5, contre 58,6 jours), même s’ils n’avaient pas effectué d’exercices de flexibilité proprement dits du mollet, comme les patients de l’autre groupe expérimental.
Les auteurs sont d’avis que l’avantage du port du Strassburg sock par rapport à un programme d’exercices d’étirement traditionnel s’explique notamment du fait que cette chaussette spéciale réduit le stress à la cheville occasionné par les contractures nocturnes du mollet et parce que seuls les étirements extrêmement prolongés ont un véritable effet d’étirement.
Dans cette étude, le port du Strassburg sock n’a pas eu d’effet iatrogénique (le traitement n’a pas généré d’autres blessures), mais comme les sujets n’étaient pas des athlètes de haut niveau, les entraîneurs voudront sans doute prendre la précaution de programmer une utilisation de durée progressivement augmentée du Strassburg sock chez les athlètes d’élite atteints de fasciite plantaire. Dans tous les cas, la consultation médicale est indiquée.
On peut faire l’hypothèse que le port de cette chaussette spéciale réduit le risque de crampes au mollet, à cause de son effet d’étirement sur les muscles de cette région du corps.
Pour cerner la meilleure méthode de traitement, c’est-à-dire celle permettant aux athlètes de reprendre l’entraînement normal le plus rapidement possible, 160 patients atteints de fasciite plantaire ont été assignés soit à un traitement traditionnel par étirements des muscles du mollet (gastrocnémien et soléaire) ou soit à un traitement par port nocturne d’une chaussette spéciale qui tracte la pointe du pied vers le haut (dorsiflexion), en position où le tendon d’Achille et les muscles du mollet demeurent étirés de manière statique (voir : « The Strassburg sock » : www.thesock.com).
Le temps de guérison a été significativement plus court parmi les patients qui portaient le système nocturne d’étirement statique (en moyenne 18,5, contre 58,6 jours), même s’ils n’avaient pas effectué d’exercices de flexibilité proprement dits du mollet, comme les patients de l’autre groupe expérimental.
Les auteurs sont d’avis que l’avantage du port du Strassburg sock par rapport à un programme d’exercices d’étirement traditionnel s’explique notamment du fait que cette chaussette spéciale réduit le stress à la cheville occasionné par les contractures nocturnes du mollet et parce que seuls les étirements extrêmement prolongés ont un véritable effet d’étirement.
Dans cette étude, le port du Strassburg sock n’a pas eu d’effet iatrogénique (le traitement n’a pas généré d’autres blessures), mais comme les sujets n’étaient pas des athlètes de haut niveau, les entraîneurs voudront sans doute prendre la précaution de programmer une utilisation de durée progressivement augmentée du Strassburg sock chez les athlètes d’élite atteints de fasciite plantaire. Dans tous les cas, la consultation médicale est indiquée.
On peut faire l’hypothèse que le port de cette chaussette spéciale réduit le risque de crampes au mollet, à cause de son effet d’étirement sur les muscles de cette région du corps.
Source primaire
Barry LD, Barry AN, Chen Y. A retrospective study of standing gastrocnemius-soleus stretching versus night splinting in the treatment of plantar fasciitis. The Journal of Foot & Ankle Surgery 2002; 41(4):221-7.http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=12194511&query_hl=41
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
flexibilité, fasciite plantaire, blessure de surutilisation, traitement de blessures, crampesLectures suggérées
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Barr KP, Harrast MA. Evidence-based treatment of foot and ankle injuries in runners. Phys Med Rehabil Clin N Am 2005; 16(3):779-99.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=16005403&query_hl=47
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