S639 - Les GPS permettent de mesurer de façon acceptable la distance totale parcourue et la vitesse maximale de séances d’entraînement intermittent de haute intensité
On utilise de plus en plus la technologie « Global Positioning System » (GPS) pour étudier les déplacements en sport, particulièrement à l’entraînement. Par contre, peu de recherches ont été menées pour en établir la validité et la fiabilité.
Le but de cette étude était de comparer la validité et la précision des mesures de GPS de marques différentes pour l’appréciation des déplacements à l’entraînement intermittent de haute intensité. Deux hommes entraînés pratiquant un sport d’équipe ont effectué à huit reprises un entraînement sur un circuit de marche et de course en ligne droite et en zigzags à différentes allures. Le circuit, parcouru six fois, formait une boucle et avait une distance totale de 128,5 m. Il incluait de la marche, de la course à basse vitesse (< 14,4 km/h), de la course rapide (> 14,4 km/h), des sprints (> 20 km/h), un parcours d’agilité en zigzag à vitesse élevée et des pauses stationnaires de 5 sec. Le temps maximal pour compléter chaque tour était de 1 min et un repos d’environ 15 secondes était accordé entre chaque tour. Des données étaient enregistrées à l’aide de six différents modèles de GPS. On a comparé la vitesse maximale de course et les distances parcourues pour : chaque tour, chaque séance d’entraînement (distance totale), la course rapide, et les sprints.
On a trouvé des écarts significatifs de distance mesurée pour un tour de circuit, selon le modèle de GPS. Par contre, la différence entre la distance enregistrée et la véritable longueur du circuit était toujours inférieure à 5 m, quel que soit le modèle de GPS, ce qui correspond à un coefficient d’erreur de 5 %. Les coefficients de variation de la vitesse maximale de course et de la distance totale parcourue pendant l’entraînement étaient relativement bas (respectivement de 3,6 % à 7,1 % et de 2,3 % à 5,8 %), mais élevés pour les distances parcourues pendant la course rapide et les sprints (respectivement de 11,2 % à 32,4 % et de 11,5 % à 30,4 %).
Ces résultats indiquent que la précision des mesures des différents modèles de GPS est acceptable pour quantifier la distance totale parcourue et la vitesse de course maximale des athlètes durant un entraînement intermittent à haute intensité. Par contre, les modèles testés n’ont pas la précision souhaitée pour bien mesurer la distance parcourue à vitesse élevée, surtout si la course est réalisée sur un parcours non-linéaire. L’étude ne permet pas de savoir si les modèles de GPS plus chers sont exempts de ces lacunes.
Le but de cette étude était de comparer la validité et la précision des mesures de GPS de marques différentes pour l’appréciation des déplacements à l’entraînement intermittent de haute intensité. Deux hommes entraînés pratiquant un sport d’équipe ont effectué à huit reprises un entraînement sur un circuit de marche et de course en ligne droite et en zigzags à différentes allures. Le circuit, parcouru six fois, formait une boucle et avait une distance totale de 128,5 m. Il incluait de la marche, de la course à basse vitesse (< 14,4 km/h), de la course rapide (> 14,4 km/h), des sprints (> 20 km/h), un parcours d’agilité en zigzag à vitesse élevée et des pauses stationnaires de 5 sec. Le temps maximal pour compléter chaque tour était de 1 min et un repos d’environ 15 secondes était accordé entre chaque tour. Des données étaient enregistrées à l’aide de six différents modèles de GPS. On a comparé la vitesse maximale de course et les distances parcourues pour : chaque tour, chaque séance d’entraînement (distance totale), la course rapide, et les sprints.
On a trouvé des écarts significatifs de distance mesurée pour un tour de circuit, selon le modèle de GPS. Par contre, la différence entre la distance enregistrée et la véritable longueur du circuit était toujours inférieure à 5 m, quel que soit le modèle de GPS, ce qui correspond à un coefficient d’erreur de 5 %. Les coefficients de variation de la vitesse maximale de course et de la distance totale parcourue pendant l’entraînement étaient relativement bas (respectivement de 3,6 % à 7,1 % et de 2,3 % à 5,8 %), mais élevés pour les distances parcourues pendant la course rapide et les sprints (respectivement de 11,2 % à 32,4 % et de 11,5 % à 30,4 %).
Ces résultats indiquent que la précision des mesures des différents modèles de GPS est acceptable pour quantifier la distance totale parcourue et la vitesse de course maximale des athlètes durant un entraînement intermittent à haute intensité. Par contre, les modèles testés n’ont pas la précision souhaitée pour bien mesurer la distance parcourue à vitesse élevée, surtout si la course est réalisée sur un parcours non-linéaire. L’étude ne permet pas de savoir si les modèles de GPS plus chers sont exempts de ces lacunes.
Source primaire
Coutts AJ et Duffield R (2010) Validity and reliability of GPS devices for measuring movement demands of team sports. J Sci Med Sport 13:133-5.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19054711
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
GPS, distance, vitesse maximaleLectures suggérées
Duffield R et coll. (2009) Accuracy and reliability of GPS devices for measurement of movement patterns in confined spaces for court-based sports. J Sci Med Sport (sous presse)www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19853505
MacLeod H et coll. (2009) The validity of a non-differential global positioning system for assessing player movement patterns in field hockey. J Sports Sci 27:121-8.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19058089
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