S644 - La vitesse : est-ce un atout pour votre équipe ?
La vitesse est une composante plus utile que jamais dans le hockey d’aujourd’hui. En effet, depuis l’avènement des nouvelles règles de jeu au niveau du hockey mineur. Ajouté au fait que la ligne rouge n’est plus considérée pour les passes franchissant deux zones, les joueurs peuvent mettre à profit cette vitesse afin de se démarquer ou de se diriger vers le filet adverse. Il n’est pas rare que les joueurs se fassent dire qu’il leur manque une fraction de seconde pour évoluer au niveau supérieur. Cette affirmation s’applique à tous les niveaux de jeu, du hockey mineur jusqu’au niveau professionnel.
La vitesse s’applique à plusieurs facettes du jeu : la vitesse de patinage, la vitesse de réaction, la vitesse d’exécution et la vitesse des mains pour ne nommer que les principales. De plus, lorsque le joueur augmente sa vitesse sur une distance plus ou moins grande, on parlera alors d’accélération. Au niveau des sports collectifs, la vitesse joue un rôle clé et cette qualité devrait être développée à chaque séance d’entraînement, quelque soit le niveau de jeu. Un minimum de dix minutes devrait y être consacré.
Au niveau du développement à long terme du joueur, nous retrouvons deux périodes propices au développement de la vitesse. La première a lieu au niveau novice et atome. Le joueur s’exécute sur une période de 1 à 5 secondes à pleine vitesse. L’autre période importante se situe au niveau pee-wee et bantam où dans ces cas, la période d’accélération se situe davantage entre 5 et 20 secondes. Il faut préciser que pendant une présence sur la glace, le joueur fait des efforts de différentes intensités et il alterne des accélérations avec des périodes moins intenses, en fonction de sa position sur la glace et de la position de la rondelle.
Quelque soit le niveau de jeu ciblé, voici quelques éléments clés à considérer en développement de la vitesse :
- Il faut faire les exercices de vitesse vers le début de la séance, lorsque le joueur est plus reposé. Cette qualité ne se travaille pas en état de fatigue.
- L’exercice peut proposer des départs en position arrêtée ou avec des joueurs déjà en mouvement.
- L’entraîneur doit varier les signaux de départ de l’exercice. Il peut utiliser un signal sonore, un signal visuel ou bien un départ aléatoire en fonction d’un départ d’un partenaire ou d’une rondelle qui se déplace.
- Il faut que le joueur vise à obtenir une fréquence rapide des enjambées. Il ne doit pas travailler fort, mais travailler vite.
- L’entraîneur peut ajouter le maniement de la rondelle, afin d’améliorer également la vitesse des mains.
- Il faut aussi corriger les gestes techniques suivants en termes d’efficacité : départ, poussée, glisse, recouvrement, tenue de bâton, utilisation des bras, croisements.
- La vitesse doit être travaillée en ligne droite, mais aussi avec des changements rapides de direction, comme pour les situations de jeu.
À partir du niveau bantam, il est possible de solliciter la vitesse de patinage et l’accélération en utilisant des exercices à très grande vitesse (overspeed). Dans ce genre d’exercices, on demande aux joueurs de sortir de leur zone de confort et de bouger les pieds sans arrêt (éviter glissement). Dans ce type d’exercices, le joueur doit aller à sa limite, quitte à tomber et à se relever rapidement. En travaillant ainsi de manière inconfortable, il pourra ainsi faire un meilleur transfert de vitesse en situation réelle de jeu. Par exemple, s’il doit compléter son exercice par un tir au but, il devra s’assurer de tirer, tout en continuant à patiner en même temps, tout comme pouvait si bien faire Mark Messier.
Voici 3 types d’exercices qui résument les points mentionnées et qui vont permettre de solliciter la vitesse chez les joueurs de tous les niveaux (voir figure 1 : https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=41&fichier=S644_figure1.docx ).
Vous pourrez aussi consulter les exercices pour les divisions pee-wee à midget sur le site www.hockey.qc.ca. Ces exercices sont tirés du programme de patinage à pleine vitesse et devraient être effectués sur une base régulière.
La vitesse s’applique à plusieurs facettes du jeu : la vitesse de patinage, la vitesse de réaction, la vitesse d’exécution et la vitesse des mains pour ne nommer que les principales. De plus, lorsque le joueur augmente sa vitesse sur une distance plus ou moins grande, on parlera alors d’accélération. Au niveau des sports collectifs, la vitesse joue un rôle clé et cette qualité devrait être développée à chaque séance d’entraînement, quelque soit le niveau de jeu. Un minimum de dix minutes devrait y être consacré.
Au niveau du développement à long terme du joueur, nous retrouvons deux périodes propices au développement de la vitesse. La première a lieu au niveau novice et atome. Le joueur s’exécute sur une période de 1 à 5 secondes à pleine vitesse. L’autre période importante se situe au niveau pee-wee et bantam où dans ces cas, la période d’accélération se situe davantage entre 5 et 20 secondes. Il faut préciser que pendant une présence sur la glace, le joueur fait des efforts de différentes intensités et il alterne des accélérations avec des périodes moins intenses, en fonction de sa position sur la glace et de la position de la rondelle.
Quelque soit le niveau de jeu ciblé, voici quelques éléments clés à considérer en développement de la vitesse :
- Il faut faire les exercices de vitesse vers le début de la séance, lorsque le joueur est plus reposé. Cette qualité ne se travaille pas en état de fatigue.
- L’exercice peut proposer des départs en position arrêtée ou avec des joueurs déjà en mouvement.
- L’entraîneur doit varier les signaux de départ de l’exercice. Il peut utiliser un signal sonore, un signal visuel ou bien un départ aléatoire en fonction d’un départ d’un partenaire ou d’une rondelle qui se déplace.
- Il faut que le joueur vise à obtenir une fréquence rapide des enjambées. Il ne doit pas travailler fort, mais travailler vite.
- L’entraîneur peut ajouter le maniement de la rondelle, afin d’améliorer également la vitesse des mains.
- Il faut aussi corriger les gestes techniques suivants en termes d’efficacité : départ, poussée, glisse, recouvrement, tenue de bâton, utilisation des bras, croisements.
- La vitesse doit être travaillée en ligne droite, mais aussi avec des changements rapides de direction, comme pour les situations de jeu.
À partir du niveau bantam, il est possible de solliciter la vitesse de patinage et l’accélération en utilisant des exercices à très grande vitesse (overspeed). Dans ce genre d’exercices, on demande aux joueurs de sortir de leur zone de confort et de bouger les pieds sans arrêt (éviter glissement). Dans ce type d’exercices, le joueur doit aller à sa limite, quitte à tomber et à se relever rapidement. En travaillant ainsi de manière inconfortable, il pourra ainsi faire un meilleur transfert de vitesse en situation réelle de jeu. Par exemple, s’il doit compléter son exercice par un tir au but, il devra s’assurer de tirer, tout en continuant à patiner en même temps, tout comme pouvait si bien faire Mark Messier.
Voici 3 types d’exercices qui résument les points mentionnées et qui vont permettre de solliciter la vitesse chez les joueurs de tous les niveaux (voir figure 1 : https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=41&fichier=S644_figure1.docx ).
Vous pourrez aussi consulter les exercices pour les divisions pee-wee à midget sur le site www.hockey.qc.ca. Ces exercices sont tirés du programme de patinage à pleine vitesse et devraient être effectués sur une base régulière.
Source primaire
Michel Portmann, (2007) Filières énergétiques, INFE, 2ième partie.Mots-clés
Hockey, Vitesse, patinage, Natation, brasse, préparation, testLectures suggérées
Jurgen Weineck, (1997) Manuel d'entraînement, Chapitre 14: Entraînement de la vitesse, 4ième édition, Vigot,« Au Canada, le Sport c'est pour la vie: développement à long terme ». Publié par le Centre Canadien Multisport, 2006.
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