S352 - Les étirements dynamiques améliorent les performances musculaires
Les étirements sont souvent pratiqués parce qu’ils font partie intégrale de la majorité des programmes d’entraînement et parce que nous avons longtemps pensé qu’ils diminuaient les risques de blessures. Cette étude démontre comment les étirements passifs de 30 secondes et les étirements statiques produisent un impact positif sur la force musculaire.
L’expérience fut menée sur onze étudiants masculins universitaires (âge : 22.8 ± 0.8 année, grandeur : 173.3 ± 1.1 cm, poids : 65.9 ± 3.0 kg). Des étirements passifs, dynamiques et aucun étirement étaient exécutés lors de différentes journées. Les muscles des membres inférieurs qui étaient sollicités lors de ces séances sont les fléchisseurs plantaires, les fléchisseurs de la hanche, les extenseurs de la hanche, le triceps sural et le quadriceps fémoral.
Pour effectuer les étirements passifs, les personnes maintenaient pendant 30 secondes la position, puis se reposaient pendant 20 secondes pour reprendre l’étirement du muscle de la jambe opposée. Lors des étirements dynamiques, les personnes contractaient le muscle pendant chaque 2 secondes. Les sujets contractaient lentement le muscle à cinq reprises et effectuaient ensuite dix contractions le plus rapidement possible. Pendant la séance sans étirement, les personnes restaient assises, les jambes allongées pendant 500 secondes. Les chercheurs ont utilisé un appareil (anaero press 3500) qui mesure la puissance des membres inférieurs lors de l’extension des jambes en calculant la vitesse et le temps du mouvement. Ils effectuaient ce test 30 secondes après l’arrêt des étirements.
D’après cette étude, la puissance des membres inférieurs augmenterait lorsque des étirements dynamiques auraient été effectués (puissance avant : 1837.6 ± 130.8 W, puissance après : 2022.3 ±121.0 W). Par contre, les étirements passifs diminueraient la force des jambes puisque leur puissance a diminué (puissance avant : 1884.8 ± 107.3 W, puissance après : 1788.5 ± 85.7W). De plus, l’absence d’étirements diminuerait légèrement la puissance des membres inférieurs (puissance avant : 1851.9 ± 127.0 W, puissance après : 1784.8 ± 108.4 W)
La diminution de puissance générée après l’exécution d’étirements passifs pourrait être expliquée par la réduction du niveau de l’activité neuromusculaire parce que le muscle demeure inactif. La propriété viscoélastique des muscles et des tendons pourrait également avoir un rôle à jouer dans la diminution de puissance des membres inférieurs puisque l’étirement passif durait 30 secondes.
Nous pouvons donc conclure qu’il est plus avantageux pour un athlète d’exécuter des étirements dynamiques avant son épreuve puisque la puissance de ses membres inférieurs serait ainsi augmentée. Il aurait été intéressant de mesurer la température corporelle ainsi que le niveau d’activité neuromusculaire pour comprendre les mécanismes physiologiques observés lors de cette étude.
L’expérience fut menée sur onze étudiants masculins universitaires (âge : 22.8 ± 0.8 année, grandeur : 173.3 ± 1.1 cm, poids : 65.9 ± 3.0 kg). Des étirements passifs, dynamiques et aucun étirement étaient exécutés lors de différentes journées. Les muscles des membres inférieurs qui étaient sollicités lors de ces séances sont les fléchisseurs plantaires, les fléchisseurs de la hanche, les extenseurs de la hanche, le triceps sural et le quadriceps fémoral.
Pour effectuer les étirements passifs, les personnes maintenaient pendant 30 secondes la position, puis se reposaient pendant 20 secondes pour reprendre l’étirement du muscle de la jambe opposée. Lors des étirements dynamiques, les personnes contractaient le muscle pendant chaque 2 secondes. Les sujets contractaient lentement le muscle à cinq reprises et effectuaient ensuite dix contractions le plus rapidement possible. Pendant la séance sans étirement, les personnes restaient assises, les jambes allongées pendant 500 secondes. Les chercheurs ont utilisé un appareil (anaero press 3500) qui mesure la puissance des membres inférieurs lors de l’extension des jambes en calculant la vitesse et le temps du mouvement. Ils effectuaient ce test 30 secondes après l’arrêt des étirements.
D’après cette étude, la puissance des membres inférieurs augmenterait lorsque des étirements dynamiques auraient été effectués (puissance avant : 1837.6 ± 130.8 W, puissance après : 2022.3 ±121.0 W). Par contre, les étirements passifs diminueraient la force des jambes puisque leur puissance a diminué (puissance avant : 1884.8 ± 107.3 W, puissance après : 1788.5 ± 85.7W). De plus, l’absence d’étirements diminuerait légèrement la puissance des membres inférieurs (puissance avant : 1851.9 ± 127.0 W, puissance après : 1784.8 ± 108.4 W)
La diminution de puissance générée après l’exécution d’étirements passifs pourrait être expliquée par la réduction du niveau de l’activité neuromusculaire parce que le muscle demeure inactif. La propriété viscoélastique des muscles et des tendons pourrait également avoir un rôle à jouer dans la diminution de puissance des membres inférieurs puisque l’étirement passif durait 30 secondes.
Nous pouvons donc conclure qu’il est plus avantageux pour un athlète d’exécuter des étirements dynamiques avant son épreuve puisque la puissance de ses membres inférieurs serait ainsi augmentée. Il aurait été intéressant de mesurer la température corporelle ainsi que le niveau d’activité neuromusculaire pour comprendre les mécanismes physiologiques observés lors de cette étude.
Source primaire
YAMAGUCHI Y., ISHII K. Effects of static stretching for 30 seconds and dynamic stretching on leg extension power. J. Strength Cond. Res. 2005; 19(3): 677-683.Mots-clés
performance musculaire, étirement passif, étirement dynamiqueLectures suggérées
ALLERHEILIGEN, W.B. Stretching and warm-up. In: Essentials of strength training and conditioning. T.R. Baechle, ed. Champaign, IL: human kinetics, 1994. pp. 289-313.BEHM, W.D., D.C. BUTTON, et coll. Factors affecting force loss with prolonged stretching. Can. J. Appl. Physiol. 26: 261-272. 2001.
BISHOP, D. Warm up I. Potential mechanisms and the effects of passive warm up on exercise performance. Sports med. 33: 439-454. 2003.
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