S687 - La puissance de pédalage développée en laboratoire dans des tests maximaux de diverses durées reflète très bien celle que les cyclistes développent dans des moments clés des courses sur route
On sait que la puissance de pédalage tenue par un cycliste dans un test continu et maximal en laboratoire est fortement corrélée avec celle qu’il peut maintenir dans une course contre la montre. Mais on peut difficilement faire le parallèle entre les résultats à un test de laboratoire classique et la performance en cyclisme sur route car dans ce sport, la puissance développée varie considérablement en fonction du parcours et des stratégies.
D’où l’intérêt de vérifier si les puissances de pédalage que les cyclistes peuvent tenir dans des tests continus et maximaux de différentes durées (5 secondes à 10 minutes) sont corrélés à celles qu’ils maintiennent en compétition dans des parties de course de même durée.
Au cours des deux semaines précédant d’importantes courses cyclistes de 2006 (Tour Down Under, Tour de Canberra, Tour de Langkawi, championnats d’Australie), dix coureurs cyclistes de haut niveau (VO2max de 73 ± 5 mL/kg/min) ont effectué un test de laboratoire d’une durée totale d’une heure où il devaient pédaler à l’intensité la plus élevée possible pendant des fractions d’effort de 5, 15, 30 et 60 secondes et 4 et 10 minutes, entrecoupés d’une période de récupération active de 54 secondes à 10 minutes, selon la durée de la période d’effort. La puissance de pédalage en course a été enregistrée à l’aide d’un pédalier SRM. Pour chaque coureur, on a identifié la plus haute puissance moyenne de pédalage sur des périodes de même durée que les fractions d’effort maximal du test en laboratoire.
La comparaison statistique des puissances de pédalage au cours des fractions d’effort des test maximaux de 5 secondes à 10 minutes à celles mesurées en compétition sur les mêmes durées révèle qu’elles ne sont pas différentes (mais la fréquence de pédalage était systématiquement plus élevée pendant les tests de laboratoire que pendant les compétitions).
Ces résultats indiquent que les entraîneurs cyclistes peuvent apprécier sommairement mais avec une bonne validité l’aptitude des coureurs cyclistes qu’ils encadrent à l’aide d’un test de laboratoire comprenant des efforts maximaux sur des durées courtes (5 secondes et plus) ou longues (jusqu’à 10 minutes). On ne sait toutefois pas jusqu’à quel point les résultats aux tests les plus longs (4 et 10 minutes) peuvent être affectés par les tests effectués juste avant, sur des périodes plus courtes.
D’où l’intérêt de vérifier si les puissances de pédalage que les cyclistes peuvent tenir dans des tests continus et maximaux de différentes durées (5 secondes à 10 minutes) sont corrélés à celles qu’ils maintiennent en compétition dans des parties de course de même durée.
Au cours des deux semaines précédant d’importantes courses cyclistes de 2006 (Tour Down Under, Tour de Canberra, Tour de Langkawi, championnats d’Australie), dix coureurs cyclistes de haut niveau (VO2max de 73 ± 5 mL/kg/min) ont effectué un test de laboratoire d’une durée totale d’une heure où il devaient pédaler à l’intensité la plus élevée possible pendant des fractions d’effort de 5, 15, 30 et 60 secondes et 4 et 10 minutes, entrecoupés d’une période de récupération active de 54 secondes à 10 minutes, selon la durée de la période d’effort. La puissance de pédalage en course a été enregistrée à l’aide d’un pédalier SRM. Pour chaque coureur, on a identifié la plus haute puissance moyenne de pédalage sur des périodes de même durée que les fractions d’effort maximal du test en laboratoire.
La comparaison statistique des puissances de pédalage au cours des fractions d’effort des test maximaux de 5 secondes à 10 minutes à celles mesurées en compétition sur les mêmes durées révèle qu’elles ne sont pas différentes (mais la fréquence de pédalage était systématiquement plus élevée pendant les tests de laboratoire que pendant les compétitions).
Ces résultats indiquent que les entraîneurs cyclistes peuvent apprécier sommairement mais avec une bonne validité l’aptitude des coureurs cyclistes qu’ils encadrent à l’aide d’un test de laboratoire comprenant des efforts maximaux sur des durées courtes (5 secondes et plus) ou longues (jusqu’à 10 minutes). On ne sait toutefois pas jusqu’à quel point les résultats aux tests les plus longs (4 et 10 minutes) peuvent être affectés par les tests effectués juste avant, sur des périodes plus courtes.
Source primaire
Quod MJ et coll. (2010) The power profile predicts road cycling MMP. Int J Sports Med 31:397-401.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20301046
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Tests d’évaluationLectures suggérées
Guiraud T et coll. (2010) VO2 requirement at different displayed power outputs on five cycle ergometer models: A preliminary study. Br J Sports Med 44:449-54.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18539656
Paton CD et Hopkins WG (2001) Tests of cycling performance. Sports Med 31:489-96.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11428686
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