S379 - Certaines modalités visant l'accélération de la récupération après effort ont l'effet escompté, mais pas toutes
Pour rapidement être en mesure de s’entraîner intensivement à nouveau, les athlètes ont recours à des techniques appelées « de récupération et de régénération ». Le but de cet article était d’évaluer l’intérêt des principales méthodes de récupération et de régénération.
Alors que tout un courant de recherche cherche à trouver la formule de récupération qui permettrait de réduire le plus rapidement possible la concentration plasmatique de lactate, on sait aujourd’hui que la lactatémie n’a rien à voir avec la fatigue, qu’elle n’affecte aucunement la contraction musculaire et qu’au contraire, la présence de lactate a en quelque des effets protecteur et ergogène.
D’autres recherches visaient à trouver les modalités de récupération qui réduiraient les courbatures (delayed onset muscle soreness). Mais dans ces études, les exercices effectués pour provoquer les courbatures ne s’apparentent généralement pas vraiment aux conditions habituelles d’entraînement des athlètes chevronnés. Par ailleurs, les modalités étudiées (massage, activité de faible intensité, etc.) ne donnent pas de meilleurs résultats que le repos complet.
Les études sur la récupération entre les séances intensives d’entraînement n’ont pas permis de mettre clairement en évidence les vertus des modalités de récupération-régénération auxquelles on a généralement recours dans le milieu sportif, par exemple le massage, la pratique d’une activité physique à faible intensité, les bains contraste (immersion en alternance dans un bain d’eau froide et un bain d’eau chaude ou alternance, douche chaude, bain d’eau froide), les exercices d’étirement, le séjour dans une pièce hyperbare riche en oxygène, l’électrostimulation, le port de vêtements de contention, les anti-inflammatoires, etc.
Parce que les méthodes de récupération-régénération sont de plus en plus acceptées par les athlètes et parce que le monde sportif y consacre temps et argent, il faudra mener d’autres recherches pour en vérifier l’intérêt.
Alors que tout un courant de recherche cherche à trouver la formule de récupération qui permettrait de réduire le plus rapidement possible la concentration plasmatique de lactate, on sait aujourd’hui que la lactatémie n’a rien à voir avec la fatigue, qu’elle n’affecte aucunement la contraction musculaire et qu’au contraire, la présence de lactate a en quelque des effets protecteur et ergogène.
D’autres recherches visaient à trouver les modalités de récupération qui réduiraient les courbatures (delayed onset muscle soreness). Mais dans ces études, les exercices effectués pour provoquer les courbatures ne s’apparentent généralement pas vraiment aux conditions habituelles d’entraînement des athlètes chevronnés. Par ailleurs, les modalités étudiées (massage, activité de faible intensité, etc.) ne donnent pas de meilleurs résultats que le repos complet.
Les études sur la récupération entre les séances intensives d’entraînement n’ont pas permis de mettre clairement en évidence les vertus des modalités de récupération-régénération auxquelles on a généralement recours dans le milieu sportif, par exemple le massage, la pratique d’une activité physique à faible intensité, les bains contraste (immersion en alternance dans un bain d’eau froide et un bain d’eau chaude ou alternance, douche chaude, bain d’eau froide), les exercices d’étirement, le séjour dans une pièce hyperbare riche en oxygène, l’électrostimulation, le port de vêtements de contention, les anti-inflammatoires, etc.
Parce que les méthodes de récupération-régénération sont de plus en plus acceptées par les athlètes et parce que le monde sportif y consacre temps et argent, il faudra mener d’autres recherches pour en vérifier l’intérêt.
Source primaire
Anthony Barnett. Using recovery modalities between training sessions in elite athletes does it help? Sports Med 36(9):781-96, 2006.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=16937953& query_hl=30&itool=pubmed_docsum
Rédacteur
Mélanie Lamontagnekinésiologue spécialiste en exercices thérapeutiques, conseillère déléguée médicale
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
récupération, régénérationLectures suggérées
Cheung K, Hume P et Maxwell L Delayed onset muscle soreness : treatment strategies and performance factors. Sports Med 33(2):145-64, 2003.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=abstractplus&list_uids=12617692
Coudreuse JM, Dupont P et Nicol C Douleurs musculaires posteffort. Ann Readapt Med Phys 47(6):290-8, 2004.
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=15983987
www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=abstractplus&list_uids=15297119
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