S393 - L'hypertrophie et le gain de force sont plus grands avec entraînement en contractions musculaires excentriques à vitesse élevée
Plusieurs études indiquent que l’entraînement avec contractions musculaires excentriques développe davantage le volume et la force musculaire que l’entraînement avec contractions musculaires concentriques. On connaît par ailleurs les effets de plusieurs des éléments des méthodes d’entraînement, à savoir : la charge, le nombre de répétitions et de séries, la durée des périodes de repos, etc. Mais on en sait très peu sur les effets de la vitesse d’exécution des mouvements sur l’amélioration des qualités musculaires.
Dans cette étude, on a donc voulu déterminer si la vitesse d’exécution des mouvements d’un entraînement avec contractions musculaires isocinétiques était un élément déterminant de l’hypertrophie et l’augmentation de la force. Vingt-quatre sujets non entraînés, âgés en moyenne de 21,9 ans, divisés en 2 groupes : mouvement rapide (180°/s), et mouvement lent (30°/s) ont participé à un entraînement isocinétique des fléchisseurs du coude. Au cours de la première phase (8 semaines), l’entraînement consistait en contractions excentriques d’un seul bras, suivi d’une deuxième phase (8 semaines) de contractions concentriques de l’autre bras. Les 4 différents protocoles imposaient tous le même volume d’entraînement, soit 24 séances constituées de 2 à 6 séries de 8 RM.
L’augmentation moyenne de l’épaisseur musculaire (hypertrophie) était de 13 % après entraînement avec des contractions musculaires excentriques rapides, de 7,8 % après entraînement avec des contractions musculaires excentriques lentes, de 5,3 % après entraînement avec des contractions musculaires concentriques lentes, et de 2,6 % après entraînement avec des contractions musculaires concentriques rapides.
C’est l’entraînement avec contractions excentriques rapides qui s’est accompagné des plus grandes augmentations de la force en contraction concentrique et de la force en contraction excentrique. Ainsi, les résultats de cette étude confirment que l’entraînement avec contractions musculaires excentriques donne de meilleurs résultats qu’un entraînement avec contractions musculaires concentriques, tant sur le plan de l’hypertrophie que celui de l’augmentation de la force; il indiquent en outre que l’entraînement excentrique est encore plus efficace lorsque effectué à vélocité élevée.
S’il est important de rappeler que cette étude a été menée auprès de non athlètes, il demeure que la vitesse d’exécution des mouvements est un élément de plus en plus étudié et que les athlètes et les entraîneurs ont tout avantage à en tenir compte dans l’élaboration de leur entraînement.
Dans cette étude, on a donc voulu déterminer si la vitesse d’exécution des mouvements d’un entraînement avec contractions musculaires isocinétiques était un élément déterminant de l’hypertrophie et l’augmentation de la force. Vingt-quatre sujets non entraînés, âgés en moyenne de 21,9 ans, divisés en 2 groupes : mouvement rapide (180°/s), et mouvement lent (30°/s) ont participé à un entraînement isocinétique des fléchisseurs du coude. Au cours de la première phase (8 semaines), l’entraînement consistait en contractions excentriques d’un seul bras, suivi d’une deuxième phase (8 semaines) de contractions concentriques de l’autre bras. Les 4 différents protocoles imposaient tous le même volume d’entraînement, soit 24 séances constituées de 2 à 6 séries de 8 RM.
L’augmentation moyenne de l’épaisseur musculaire (hypertrophie) était de 13 % après entraînement avec des contractions musculaires excentriques rapides, de 7,8 % après entraînement avec des contractions musculaires excentriques lentes, de 5,3 % après entraînement avec des contractions musculaires concentriques lentes, et de 2,6 % après entraînement avec des contractions musculaires concentriques rapides.
C’est l’entraînement avec contractions excentriques rapides qui s’est accompagné des plus grandes augmentations de la force en contraction concentrique et de la force en contraction excentrique. Ainsi, les résultats de cette étude confirment que l’entraînement avec contractions musculaires excentriques donne de meilleurs résultats qu’un entraînement avec contractions musculaires concentriques, tant sur le plan de l’hypertrophie que celui de l’augmentation de la force; il indiquent en outre que l’entraînement excentrique est encore plus efficace lorsque effectué à vélocité élevée.
S’il est important de rappeler que cette étude a été menée auprès de non athlètes, il demeure que la vitesse d’exécution des mouvements est un élément de plus en plus étudié et que les athlètes et les entraîneurs ont tout avantage à en tenir compte dans l’élaboration de leur entraînement.
Source primaire
Farthing JP et Chilibeck PD The effects of eccentric and concentric training velocities on muscle hypertrophy Eur J Appl Physiol 89(6):578-86, 2003.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus& list_uids=12756571&query_hl=4&itool=pubmed_docsum
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
musculation, Force, puissance, hypertrophieLectures suggérées
Shepstone TN et coll. Short-term high- vs. low-velocity isokinetic lengthening training result in greater hypertrophy of the elbow flexors in young men J Appl Physiol 98(5):1768-76, 2005.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve& dopt=abstractplus&list_uids=15640387
Seger JY et Thorstensson A Effects of eccentric versus concentric training on thigh muscle strength and EMG Int J Sports Med 26(1):45-52, 2005.
www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve& dopt=abstractplus&list_uids=15643534
Sports ciblés
Dynamophilie, culturisme et tous les sports où la force, et/ou le volume musculaire sont des déterminants de la performanceAjouter à mes favoris Haut de page