S406 - Un entraînement des muscles respiratoires de 10 semaines s'accompagne d'une amélioration substantielle de la performance à vélo
Bien qu’un nombre croissant d’études confirment que l’entraînement spécifique des muscles respiratoires, en force ou en endurance, s’accompagne d’une amélioration de la performance dans les sports d’endurance, certaines recherches n’ont révélé aucun effet significatif. Plusieurs éléments de la programmation de l’entraînement des muscles respiratoires (durée, fréquences, intensité, types d’appareils…) n’ont pas encore été étudiés en détail.
Dans la présente étude, on a voulu déterminer si un entraînement de 10 semaines sur les muscles respiratoires, par restriction ventilatoire, pouvait améliorer la performance à vélo. Quinze sujets en bonne santé ont été divisés en trois groupes (expérimental, placebo et témoin). Les cinq sujets du groupe expérimental ont pris part à 30 séances d’entraînement où ils devaient respirer au travers le tube de 2 mm de diamètre d’un appareil limitant substantiellement le flot de la respiration. Le diamètre utilisé pour ceux du groupe placebo était de 30 mm. Le volume ventilatoire et la fréquence des respirations étaient augmentés graduellement durant les séances, tandis que les périodes de repos entre les respirations avaient des durées décroissantes.
Après 10 semaines, les sujets du groupe expérimental avaient amélioré significativement la force et l’endurance de leurs muscles respiratoires de 34 % et 38 %, respectivement, et avaient augmenté de 36 % le temps avant épuisement à 75 % du VO2max (passant de 59,8 à 81,4 minutes). Leur fréquence cardiaque, leur ventilation et leur perception de l’effort étaient significativement plus basses après entraînement des muscles respiratoires. Aucun changement significatif n’a été observé chez les membres des groupes placebo et témoin.
Les résultats de cette étude indiquent donc qu’un entraînement de 10 semaines des muscles respiratoires à l’aide d’un appareil de restriction ventilatoire, en plus d’améliorer la performance en endurance et en force des muscles respiratoires, s’accompagne d’une amélioration substantielle de la performance à vélo chez des sujets en bonne santé. Il reste cependant à déterminer si ces changements seraient aussi importants chez des sujets entraînés.
Dans la présente étude, on a voulu déterminer si un entraînement de 10 semaines sur les muscles respiratoires, par restriction ventilatoire, pouvait améliorer la performance à vélo. Quinze sujets en bonne santé ont été divisés en trois groupes (expérimental, placebo et témoin). Les cinq sujets du groupe expérimental ont pris part à 30 séances d’entraînement où ils devaient respirer au travers le tube de 2 mm de diamètre d’un appareil limitant substantiellement le flot de la respiration. Le diamètre utilisé pour ceux du groupe placebo était de 30 mm. Le volume ventilatoire et la fréquence des respirations étaient augmentés graduellement durant les séances, tandis que les périodes de repos entre les respirations avaient des durées décroissantes.
Après 10 semaines, les sujets du groupe expérimental avaient amélioré significativement la force et l’endurance de leurs muscles respiratoires de 34 % et 38 %, respectivement, et avaient augmenté de 36 % le temps avant épuisement à 75 % du VO2max (passant de 59,8 à 81,4 minutes). Leur fréquence cardiaque, leur ventilation et leur perception de l’effort étaient significativement plus basses après entraînement des muscles respiratoires. Aucun changement significatif n’a été observé chez les membres des groupes placebo et témoin.
Les résultats de cette étude indiquent donc qu’un entraînement de 10 semaines des muscles respiratoires à l’aide d’un appareil de restriction ventilatoire, en plus d’améliorer la performance en endurance et en force des muscles respiratoires, s’accompagne d’une amélioration substantielle de la performance à vélo chez des sujets en bonne santé. Il reste cependant à déterminer si ces changements seraient aussi importants chez des sujets entraînés.
Source primaire
Gething AD, Williams M et Davies B Inspiratory resistive loading improves cycling capacity: a placebo controlled trial Br J Sports Med 38:730-6, 2004.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve& dopt=abstractplus& list_uids=15562168
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Muscles respiratoires, Cyclisme, entraînement, performanceLectures suggérées
Holm P, Sattler A et Fregosi RF Endurance training of respiratory muscles improves cycling performance in fit young cyclists BMC Physiol May 6;4:9, 2004.www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve& dopt=AbstractPlus&list_uids=15132753& query_hl=2&itool=pubmed_docsum
Romer LM, McConnell AK et Jones DA Effects of inspiratory muscle training on time-trial performance in trained cyclists J Sports Sci 20(7):547-62, 2002.
www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve& dopt=abstractplus& list_uids=12166881
Sports ciblés
CyclismeAjouter à mes favoris Haut de page