S411 - L'entraînement en altitude améliore-t-il la performance aérobie au niveau de la mer ?
On sait qu’on peut réduire les effets négatifs de l’altitude sur la performance aérobie en s’entraînant en altitude. Mais est-ce que l’entraînement en altitude améliore la performance aérobie au niveau de la mer? Cet article présente ce qui ressort des recherches menées sur cette question.
La pression partielle de l’oxygène dans l’air ambiant étant plus petite au fur et à mesure qu’augmente l’altitude, on peut penser que l’entraînement aérobie en altitude s’accompagne d’une plus grande contrainte et donc d’une amélioration plus prononcée de l’aptitude aérobie. Cependant, il y a au moins deux arguments soutenant qu’au contraire, l’entraînement en altitude n’a pas d’effet plus prononcé que l’entraînement au niveau de la mer sur la performance aérobie au niveau de la mer : 1) la réduction de l’apport en oxygène en altitude réduit l’aptitude à s’entraîner à intensité élevée; 2) il est possible d’augmenter la contrainte aérobie (et donc, l’effet d’entraînement sur l’aptitude aérobie) en s’entraînant au niveau de la mer, tout simplement en augmentant l’intensité relative d’entraînement.
Les résultats des 16 rapports de recherche recensés ne permettent pas de prouver qu’il y a un effet spécifique de l’entraînement en altitude (réelle ou simulée) sur la performance aérobie au niveau de la mer, mais ils ne permettent pas non plus de l’exclure. Selon l’auteur de cette recension des écrits, il y a probablement un effet petit qui ne peut pas toujours être statistiquement démontré. Il souligne qu’il demeure que certains organes et certaines fonctions bénéficient manifestement plus de l’entraînement en altitude que de l’entraînement au niveau de la mer. Notamment, la respiration, les muscles respiratoires, le ventricule droit sont davantage sollicités; la capillarisation est sans doute plus marquée, de même que la production de globule rouge (surtout chez les athlètes dont l’hématocrite est moins élevé). Il est possible que l’impression générale de meilleure aptitude physique ressentie par les athlètes au retour d’un séjour en altitude s’explique par une amélioration de métabolisme énergétique : plus grande activité d’enzymes lipolytiques et moins grande quantité d’ammoniac dans le sang.
La pression partielle de l’oxygène dans l’air ambiant étant plus petite au fur et à mesure qu’augmente l’altitude, on peut penser que l’entraînement aérobie en altitude s’accompagne d’une plus grande contrainte et donc d’une amélioration plus prononcée de l’aptitude aérobie. Cependant, il y a au moins deux arguments soutenant qu’au contraire, l’entraînement en altitude n’a pas d’effet plus prononcé que l’entraînement au niveau de la mer sur la performance aérobie au niveau de la mer : 1) la réduction de l’apport en oxygène en altitude réduit l’aptitude à s’entraîner à intensité élevée; 2) il est possible d’augmenter la contrainte aérobie (et donc, l’effet d’entraînement sur l’aptitude aérobie) en s’entraînant au niveau de la mer, tout simplement en augmentant l’intensité relative d’entraînement.
Les résultats des 16 rapports de recherche recensés ne permettent pas de prouver qu’il y a un effet spécifique de l’entraînement en altitude (réelle ou simulée) sur la performance aérobie au niveau de la mer, mais ils ne permettent pas non plus de l’exclure. Selon l’auteur de cette recension des écrits, il y a probablement un effet petit qui ne peut pas toujours être statistiquement démontré. Il souligne qu’il demeure que certains organes et certaines fonctions bénéficient manifestement plus de l’entraînement en altitude que de l’entraînement au niveau de la mer. Notamment, la respiration, les muscles respiratoires, le ventricule droit sont davantage sollicités; la capillarisation est sans doute plus marquée, de même que la production de globule rouge (surtout chez les athlètes dont l’hématocrite est moins élevé). Il est possible que l’impression générale de meilleure aptitude physique ressentie par les athlètes au retour d’un séjour en altitude s’explique par une amélioration de métabolisme énergétique : plus grande activité d’enzymes lipolytiques et moins grande quantité d’ammoniac dans le sang.
Source primaire
Böning D Altitude and hypoxia training – A short review. Int J Sports Med 18:565-70, 1997.?www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve& dopt=AbstractPlus&list_uids=9443586&query_hl=11&itool=pubmed_DocSumÉditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
altitudeLectures suggérées
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