S691 - Combiner des poids libres et des élastiques dans l'entraînement des athlètes est avantageux
Les entraîneurs sont sans cesse à la recherche de nouvelles méthodes d’entraînement pour que la performance des athlètes qu’ils encadrent continue de s’améliorer, sans plafonner. Dans cette étude, on propose une formule spéciale d’entraînement en salle : l’utilisation combinée de poids et d’élastiques. Cette dernière fait en sorte que la résistance est mieux distribuée dans toute l’amplitude de mouvement pour compenser l’effet du bras de levier. Concrètement, la résistance augmente du début à la fin de la phase concentrique de chaque répétition. Cette méthode d’entraînement permet de faire le début de la phase concentrique (période où on est le moins avantagé) à vitesse plus élevée, et la fin de cette phase (période où on est le plus avantagé) avec une plus grande résistance.
Pendant un entraînement de sept semaines, 44 athlètes de la University of Cornell ont été regroupés aléatoirement en un groupe témoin et un groupe expérimental. La force, la puissance et la composition corporelle de chaque athlète ont été mesurées avant et après l’expérimentation. Tous les sujets avaient déjà au moins deux ans d’expérience en musculation.
Le programme comportait 3 à 6 séries de 2 à 10 répétitions à 72 % à 98 % du 1 RM avec 2 à 3 minutes de repos entre les séries. Au fil des séances (trois par semaine), on alternait l’entraînement des membres supérieurs et inférieurs. Des 11 exercices du programme, seulement le bench press et le back squat permettaient l’utilisation de l’élastique. Pour compenser la tension de l’élastique, les athlètes utilisaient des poids inférieurs, soit ceux qui correspondaient à 80 % de leur 1 RM.
RÉSULTATS
(Voir tableau 1 : https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=32&fichier=S691_tableau1.docx )
Même si les sujets étaient des athlètes, cette recherche révèle des améliorations relativement importantes des mesures de performance, et ces améliorations sont plus grandes avec élastiques que sans élastiques. Les entraîneurs auraient donc intérêt à proposer des séances de musculation combinant poids et élastiques. On peut penser que cette méthode d’entraînement pourrait aider des athlètes à sortir d’un plateau de la force ou de la puissance. Cependant, il serait intéressant de voir l’effet à plus long terme de cette méthode d’entraînement, car la période d’expérimentation n’était que de sept semaines.
Pendant un entraînement de sept semaines, 44 athlètes de la University of Cornell ont été regroupés aléatoirement en un groupe témoin et un groupe expérimental. La force, la puissance et la composition corporelle de chaque athlète ont été mesurées avant et après l’expérimentation. Tous les sujets avaient déjà au moins deux ans d’expérience en musculation.
Le programme comportait 3 à 6 séries de 2 à 10 répétitions à 72 % à 98 % du 1 RM avec 2 à 3 minutes de repos entre les séries. Au fil des séances (trois par semaine), on alternait l’entraînement des membres supérieurs et inférieurs. Des 11 exercices du programme, seulement le bench press et le back squat permettaient l’utilisation de l’élastique. Pour compenser la tension de l’élastique, les athlètes utilisaient des poids inférieurs, soit ceux qui correspondaient à 80 % de leur 1 RM.
RÉSULTATS
(Voir tableau 1 : https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=32&fichier=S691_tableau1.docx )
Même si les sujets étaient des athlètes, cette recherche révèle des améliorations relativement importantes des mesures de performance, et ces améliorations sont plus grandes avec élastiques que sans élastiques. Les entraîneurs auraient donc intérêt à proposer des séances de musculation combinant poids et élastiques. On peut penser que cette méthode d’entraînement pourrait aider des athlètes à sortir d’un plateau de la force ou de la puissance. Cependant, il serait intéressant de voir l’effet à plus long terme de cette méthode d’entraînement, car la période d’expérimentation n’était que de sept semaines.
Source primaire
Anderson CE (2008) The effects of combining elastic and free weight resistance on strength and power in athletes. J Strength Cond Res 22(2):567-74.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18550975
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Entraînement de la force, entraînement de la puissanceLectures suggérées
Rhea MR (2009) Alterations in speed of squat movement and the use of accommodated resistance among college athletes training for power J Strength Cond Res 23(9):2645-50.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19858751
Mangine GT (2008) The effects of combined ballistic and heavy resistance training on maximal lower- and upper-body strength in recreationally trained men J Strength Cond Res 22(1):132-9.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18296966
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