S695 - L'entraînement pliométrique diminue le coût énergétique de la course à pied chez des coureurs de fond
Le but de l’étude était de déterminer l’effet sur le coût énergétique de la course à pied de trois conditions d’entraînement en musculation dont deux étaient identiques en volume et en intensité : pliométrique (P), dynamique concentrique (DC) et aucune musculation. Toutes ces situations étaient combinées avec un entraînement identique en endurance effectué trois fois par semaine et qui comprenait deux séances d’entraînement par intervalles à haute intensité et un entraînement continu à intensité moyenne.
Trente-cinq coureurs d’endurance moyennement ou très entraînés ont participé à cette étude. Différents tests (test maximal continu sur tapis roulant, appréciation de la relation force-vitesse au squat, saut en hauteur avec contremouvement sans les bras et test de course à pied sur 3000 m) avant et après l’entraînement d’une durée de huit semaines ont été faits. Les groupes P et DC ajoutaient à cela l’entraînement musculaire suivant :
Tableau 1 :
Les sujets du groupe DC devaient faire des squats avec une phase concentrique explosive. De leur côté, les sujets du groupe P devaient faire des drops jumps (réception de saut suivi d’un saut le plus haut possible) à partir de boîtes de 20, 40 et 60 cm.
RÉSULTATS
Voir tableau 1 : https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=28&fichier=S695_tableau1.docx
- Diminution du coût énergétique à la course de 7,0 % pour le groupe P et de 2,0 % pour le groupe DC.
- Augmentation similaire pour les groupes P et DC du résultat au saut en hauteur avec contremouvement (6,0 % et 4,5 %, respectivement).
- Plus grande amélioration de la relation force-vitesse chez les sujets du groupe DC que chez ceux du groupe P (15,4 % contre 3,4 %).
- Légère amélioration de la performance au 3000 m chez les sujets des groupes P et DC (4,8 % et 4,1 %, respectivement).
Les entraîneurs auraient donc intérêt à ajouter des séances de musculation, surtout pliométrique, dans l’entraînement des coureurs de fond. Reste à savoir si une plus grande fréquence hebdomadaire de séances de pliométrie pourrait s’accompagner d’une amélioration encore plus importante.
Trente-cinq coureurs d’endurance moyennement ou très entraînés ont participé à cette étude. Différents tests (test maximal continu sur tapis roulant, appréciation de la relation force-vitesse au squat, saut en hauteur avec contremouvement sans les bras et test de course à pied sur 3000 m) avant et après l’entraînement d’une durée de huit semaines ont été faits. Les groupes P et DC ajoutaient à cela l’entraînement musculaire suivant :
Tableau 1 :
Les sujets du groupe DC devaient faire des squats avec une phase concentrique explosive. De leur côté, les sujets du groupe P devaient faire des drops jumps (réception de saut suivi d’un saut le plus haut possible) à partir de boîtes de 20, 40 et 60 cm.
RÉSULTATS
Voir tableau 1 : https://notyss.com/savoirsport/downloadfile?id=28&fichier=S695_tableau1.docx
- Diminution du coût énergétique à la course de 7,0 % pour le groupe P et de 2,0 % pour le groupe DC.
- Augmentation similaire pour les groupes P et DC du résultat au saut en hauteur avec contremouvement (6,0 % et 4,5 %, respectivement).
- Plus grande amélioration de la relation force-vitesse chez les sujets du groupe DC que chez ceux du groupe P (15,4 % contre 3,4 %).
- Légère amélioration de la performance au 3000 m chez les sujets des groupes P et DC (4,8 % et 4,1 %, respectivement).
Les entraîneurs auraient donc intérêt à ajouter des séances de musculation, surtout pliométrique, dans l’entraînement des coureurs de fond. Reste à savoir si une plus grande fréquence hebdomadaire de séances de pliométrie pourrait s’accompagner d’une amélioration encore plus importante.
Source primaire
Berryman N (2010) Effect of plyometric vs. dynamic weight training on the energy cost of running. J Strengh Cond Res 24(7):1818-25www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20543734
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Coût énergétique, course à piedLectures suggérées
Ronnestad BR (2008) Short-term effects of strength and plyometric training on sprint and jump performance in professional soccer players. JStrengthCondRes22(3):773-80.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18438241
Esteve-Lanao J (2008) Running-specific, periodized strength training attenuates loss of stride length during intense endurance running. J Strength Cond Res 22(4):1176-83.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18545191
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