S465 - L'entraînement à haute intensité (par intervalles), mais pas l'augmentation du volume d'entraînement à intensité modérée, améliore la performance dans les sports d'endurance chez les athlètes de haut niveau
L’entraînement en endurance s’accompagne d’une amélioration de la performance chez les personnes sédentaires et les non athlètes. En revanche, chez les athlètes d’endurance, l’augmentation du volume d’entraînement en endurance ne semble pas s’accompagner d’une amélioration des déterminants physiologiques de la performance dans les épreuves d’endurance. La revue bibliographique sur l’entraînement par intervalles (EPI) effectuée par Laursen et Jenkins indique que :
1) chez les sportifs déjà entraînés, seul l’entraînement à haute intensité (EPI) améliore la performance;
2) l’on a très peu d’information permettant de cerner les meilleures formules d’EPI;
3) des études menées auprès de coureurs de fond ont montré l’intérêt de séances d’EPI où l’intensité des fractions d’effort était de 100 % du VO2max;
4) de telles formules d’EPI n’ont pas été testées auprès de sportifs pratiquant d’autres sports;
5) chez les cyclistes, il semble que des séances comprenant des sprints à très haute intensité améliorent la performance au 40 km contre la montre tout autant que les formes plus traditionnelles d’EPI.
Ainsi, les entraîneurs de sports d’endurance qui encadrent des sportifs de haut niveau ont avantage à miser sur l’EPI davantage que sur l’augmentation du volume d’entraînement en endurance, mais trop peu de recherches ont été menées jusqu’à maintenant pour cerner les meilleures formules d’EPI.
1) chez les sportifs déjà entraînés, seul l’entraînement à haute intensité (EPI) améliore la performance;
2) l’on a très peu d’information permettant de cerner les meilleures formules d’EPI;
3) des études menées auprès de coureurs de fond ont montré l’intérêt de séances d’EPI où l’intensité des fractions d’effort était de 100 % du VO2max;
4) de telles formules d’EPI n’ont pas été testées auprès de sportifs pratiquant d’autres sports;
5) chez les cyclistes, il semble que des séances comprenant des sprints à très haute intensité améliorent la performance au 40 km contre la montre tout autant que les formes plus traditionnelles d’EPI.
Ainsi, les entraîneurs de sports d’endurance qui encadrent des sportifs de haut niveau ont avantage à miser sur l’EPI davantage que sur l’augmentation du volume d’entraînement en endurance, mais trop peu de recherches ont été menées jusqu’à maintenant pour cerner les meilleures formules d’EPI.
Source primaire
Laursen PB et DG Jenkins (2002) The scientific basis for high-intensity interval training: optimising training programmes and maximising performance in highly trained endurance athletes. Sports Med 32(1):53-73.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11772161?ordinalpos=38&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel. Pubmed_RVDocSum
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Entraînement par intervallesLectures suggérées
Laursen PB et coll. (2002) Interval training program optimization in highly trained endurance cyclists. Med Sci Sports Exerc 34(11):1801-7.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12439086?ordinalpos=12&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel. Pubmed_RVDocSum
Laursen PB et coll. (2005) Influence of high-intensity interval training on adaptations in well-trained cyclists. J Strength Cond Res 19(3):527-33.
www.ncbi.nlm.nih. gov/pubmed/16095414?ordinalpos=1&itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel. Pubmed_RVAbstractPlus
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