Le but de cette étude était de vérifier les effets séparés et combinés de plusieurs facteurs ayant pu affecter la performance des athlètes en natation aux Jeux olympiques d’Athènes.

Parmi les facteurs mesurés, notons le classement mondial ainsi que le classement final aux Jeux olympiques. Afin de connaître les effets de ces facteurs sur la performance le relative swimming performance gain en pourcentage (RSPG %) a été calculé. Il s’agit de la différence en pourcentage entre le temps considéré comme le temps de sélection pour les olympiques et le temps dans la même épreuve durant la compétition olympique.

Ainsi, 301 nageurs ont participé à cette étude et 424 épreuves ont été analysées. Trois groupes d’âge ont été formés, soit 15 à 19 ans, 20 à 24 ans et 25 ans et plus. Quatre catégories de classement ont également été formées, les médaillés, les finalistes (4e à 8e positions), les semi finalistes (9e à 16e position), et les autres Olympiens (17e et plus).

On a observé que 68,2 % des nageurs participant aux Jeux olympiques d’Athènes ont connu de moins bonnes performances lors des Jeux que lors de la sélection de l’équipe olympique. Cependant, il n’y avait pas de baisse de performance chez les nageurs atteignant les finales (1e à 8e positions). Ces nageurs ont réussi à obtenir leurs meilleurs résultats lors des compétitions olympiques. On peut faire l’hypothèse que l’adaptation au stress fasse partie des atouts particuliers de ces nageurs. Il serait donc important d’inclure une préparation mentale adéquate en vue des Jeux olympiques ou de toutes autres compétitions d’envergure.