S518 - La charge de travail maximale ainsi que les fréquences cardiaques maximales sont significativement plus élevées lors d'un test sur ergomètre avec protecteur buccal
Certains athlètes pratiquant des sports où le port d’un protecteur buccal est fortement recommandé ne le font pas. L’inconfort, l’interférence avec la respiration et la parole, le désir de se conformer à son groupe et les frais reliés à l’achat du protecteur sont quelques-unes des raisons mentionnées par les athlètes pour ne pas porter de protecteur buccal.
Dans cette étude, on a examiné l’attitude des athlètes par rapport au port d’un protecteur buccal fait sur mesure ainsi que les effets possibles du port du protecteur buccal sur des variables cardiorespiratoires.
Treize sportifs de niveau national de la Suisse (hockey sur glace et handball) ont reçu un protecteur buccal fait sur mesure. Ils ont été interviewés trois fois au cours de l’étude, soit une fois avant de recevoir le protecteur buccal, une fois après l’avoir porté pendant 4 semaines et une dernière fois à la suite du test sur ergomètre. Chaque fois, les athlètes devaient indiquer sur une échelle visuelle analogue leur perception du degré d’entrave occasionné par le port du protecteur sur la respiration, la concentration, la parole et la performance sportive.
L’attitude des athlètes envers le port du protecteur buccal a changé, comme le montre la diminution de la perception du degré d’entrave du protecteur sur ces quatre variables (la parole étant la variable la plus affectée selon les athlètes et celle s’étant le plus rétablie à la suite du port du protecteur pendant 4 semaines).
Des mesures cardiorespiratoires ont également été effectuées au cours de cette étude. La puissance de travail maximale ainsi que la fréquence cardiaque maximale étaient significativement plus élevées lors du test sur ergomètre avec un protecteur buccal comparativement à sans protecteur buccal. Les autres variables mesurées ne sont pas affectées par le port du protecteur buccal.
Il semble donc que la perception des athlètes par rapport au port d’un protecteur buccal soit plus favorable à la suite du port d’un tel appareil pendant 4 semaines. De plus, la performance sportive ne semble pas être affectée négativement par le port d’un protecteur buccal. Sachant qu’un protecteur buccal peut aider à diminuer le risque de blessures et qu’il n’entrave pas les performances sportives, il serait important d’en faire la promotion auprès des athlètes.
Dans cette étude, on a examiné l’attitude des athlètes par rapport au port d’un protecteur buccal fait sur mesure ainsi que les effets possibles du port du protecteur buccal sur des variables cardiorespiratoires.
Treize sportifs de niveau national de la Suisse (hockey sur glace et handball) ont reçu un protecteur buccal fait sur mesure. Ils ont été interviewés trois fois au cours de l’étude, soit une fois avant de recevoir le protecteur buccal, une fois après l’avoir porté pendant 4 semaines et une dernière fois à la suite du test sur ergomètre. Chaque fois, les athlètes devaient indiquer sur une échelle visuelle analogue leur perception du degré d’entrave occasionné par le port du protecteur sur la respiration, la concentration, la parole et la performance sportive.
L’attitude des athlètes envers le port du protecteur buccal a changé, comme le montre la diminution de la perception du degré d’entrave du protecteur sur ces quatre variables (la parole étant la variable la plus affectée selon les athlètes et celle s’étant le plus rétablie à la suite du port du protecteur pendant 4 semaines).
Des mesures cardiorespiratoires ont également été effectuées au cours de cette étude. La puissance de travail maximale ainsi que la fréquence cardiaque maximale étaient significativement plus élevées lors du test sur ergomètre avec un protecteur buccal comparativement à sans protecteur buccal. Les autres variables mesurées ne sont pas affectées par le port du protecteur buccal.
Il semble donc que la perception des athlètes par rapport au port d’un protecteur buccal soit plus favorable à la suite du port d’un tel appareil pendant 4 semaines. De plus, la performance sportive ne semble pas être affectée négativement par le port d’un protecteur buccal. Sachant qu’un protecteur buccal peut aider à diminuer le risque de blessures et qu’il n’entrave pas les performances sportives, il serait important d’en faire la promotion auprès des athlètes.
Source primaire
Von Arx T et coll. (2008) Exercise capacity in athletes with mouthguards. Int J Sports Med 29:435-8.?www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17614035?Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Protecteur buccal, perceptions athlètes, capacités cardiorespiratoiresLectures suggérées
Amis T et coll. (2000) Influence of intra-oral maxilary sports mouthguards on the airflow dynamics of oral breathing. Med Sci Sports Exerc 32:284-90.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10694108?
Francis KT et Brasher J (1991) Physiological effects of wearing mouthguards. Br J Sports Med 25:227-31.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1810619?
Kececi AD et coll. (2005) Do custom-made mouthguards have negative effects on aerobic performance capacity of athletes? Dent Traumatol 21:276-80.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16149923?
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