S598 - L’entraînement en altitude combiné à l’exposition intermittente à l’hypoxie améliore la performance en demi-fond au niveau de la mer
Des chercheurs australiens ont quantifié les effets sur la performance d’un programme d’entraînement incluant des entraînements réguliers, des expositions à haute altitude simulée (approche « live high-train low ») et des entraînements à altitude moyenne.
Ainsi, sept coureurs de demi-fond de niveau national (V02max : 71,0 ± 3,4 ml/min/kg) ont passé 44 ± 7 nuits (392 ± 67 h) à une altitude simulée de 2846 ± 32 m. Durant cette période, les coureurs ont dormi cinq nuits par semaine (9 h/nuit) dans une chambre hypoxique normobarique enrichie d’azote et deux nuits par semaine en normoxie à l’altitude de Canberra en Australie (600 m). Durant cette période, tous les entraînements avaient lieu à une altitude de 600 m et consistaient en 10 à 14 séances de courses à pied et deux à trois séances de conditionnement physique en salle par semaine.
Par la suite, les coureurs vivaient à moyenne altitude (1700 à 2200 m) et exécutaient à quatre reprises un bloc de sept à dix jours d’entraînement à cette même altitude. Des séances d’entraînement par intervalles étaient réalisées trois fois par semaine à 1000 m d’altitude permettant ainsi de maintenir à un niveau élevé le stimulus hypoxique.
Cet entraînement à des niveaux différents d’altitude s’est accompagné d’une amélioration de la performance de l’ordre de 1,9 % dans des courses de demi-fond effectuées au niveau de la mer. Ces résultats suggèrent que des formules mixtes d’entraînement en altitude peuvent améliorer la performance aérobie au niveau de la mer.
À noter qu’il n’y avait pas de groupe témoin dans cette étude. On ne peut donc affirmer avec certitude que cette amélioration de performance est principalement due à l’exposition à l’altitude.
Ainsi, sept coureurs de demi-fond de niveau national (V02max : 71,0 ± 3,4 ml/min/kg) ont passé 44 ± 7 nuits (392 ± 67 h) à une altitude simulée de 2846 ± 32 m. Durant cette période, les coureurs ont dormi cinq nuits par semaine (9 h/nuit) dans une chambre hypoxique normobarique enrichie d’azote et deux nuits par semaine en normoxie à l’altitude de Canberra en Australie (600 m). Durant cette période, tous les entraînements avaient lieu à une altitude de 600 m et consistaient en 10 à 14 séances de courses à pied et deux à trois séances de conditionnement physique en salle par semaine.
Par la suite, les coureurs vivaient à moyenne altitude (1700 à 2200 m) et exécutaient à quatre reprises un bloc de sept à dix jours d’entraînement à cette même altitude. Des séances d’entraînement par intervalles étaient réalisées trois fois par semaine à 1000 m d’altitude permettant ainsi de maintenir à un niveau élevé le stimulus hypoxique.
Cet entraînement à des niveaux différents d’altitude s’est accompagné d’une amélioration de la performance de l’ordre de 1,9 % dans des courses de demi-fond effectuées au niveau de la mer. Ces résultats suggèrent que des formules mixtes d’entraînement en altitude peuvent améliorer la performance aérobie au niveau de la mer.
À noter qu’il n’y avait pas de groupe témoin dans cette étude. On ne peut donc affirmer avec certitude que cette amélioration de performance est principalement due à l’exposition à l’altitude.
Source primaire
Saunders PU et coll. (2009) Improved race performance in elite middle-distance runners after cumulative altitude exposureInt J Sports Physiol Perform 4(1):134-8.
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Course, performance, hypoxie, altitudeLectures suggérées
Saunders PU et coll. (2009) Improved running economy and increased hemoglobin mass in elite runners after extended moderate altitude exposureJ Sci Med Sport 12(1):67-72.
Schmitt L et coll. (2006) Influence of "living high-training low" on aerobic performance and economy of work in elite athletes
Eur J Appl Physiol 97(5):627-36.
Daniels J et coll. (1970) The effects of alternate exposure to altitude and sea level on world-class middle-distance runners
Med Sci Sports 2(3):107-12.
Sports ciblés
CourseAjouter à mes favoris Haut de page