S653 - L’entraînement en force convient aux jeunes
L’entraînement en force, qui peut s’effectuer à l’aide d’appareils, de poids libres et d’autres accessoires, de même que les exercices pliométriques permettent d’améliorer le geste sportif et de prévenir les blessures. Cependant, plusieurs craignent que l’entraînement en force ait des répercussions négatives sur la santé des jeunes athlètes. Une revue de littérature réalisée sur le sujet indique toutefois que l’entraînement en force peut convenir aux jeunes athlètes, à condition de respecter certaines règles d’usage.
Voici les conclusions de cette revue de littérature :
- 77,2 % des blessures liées à l’entraînement de la force chez les 8 à 13 ans sont accidentelles et concernent les membres suivants : les mains (33,5 %), les pieds (30,3 %), la tête (13,8 %), le tronc (12,4 %), les bras (7,9 %) et les jambes (1,8 %);
- Aucune étude ne prouve que l’entraînement en force augmente le risque de blessures aux plaques de croissance, contrairement aux sports à impact, où les athlètes doivent absorber parfois jusqu’à sept fois le poids de leur corps;
- L’évaluation de la force par la méthode du 1 RM, c’est-à-dire où l’on demande à l’athlète de soulever la charge la plus élevée possible pour une répétition, est sécuritaire. Cependant, l’entraîneur doit estimer de façon judicieuse la charge et fournir une supervision adéquate;
- L’accent doit être mis sur la qualité d’exécution du geste, et non la charge soulevée;
- Toute séance devrait être précédée par un échauffement dynamique;
- Les séances doivent comprendre des exercices ciblant les principaux groupes musculaires, autour de l’articulation de la hanche, ainsi que l’abdomen et le bas du dos;
- Une supervision, une progression et une périodisation appropriées permettent d’éviter la majorité des blessures associées à l’entraînement de la force.
L’entraînement de la force est donc une forme d’entraînement complémentaire tout à fait sécuritaire pour les jeunes, à condition qu’on leur fournisse l’encadrement adéquat et que l’on respecte les principes de progression et d’individualisation en relation avec le stade de développement du jeune.
Voici les conclusions de cette revue de littérature :
- 77,2 % des blessures liées à l’entraînement de la force chez les 8 à 13 ans sont accidentelles et concernent les membres suivants : les mains (33,5 %), les pieds (30,3 %), la tête (13,8 %), le tronc (12,4 %), les bras (7,9 %) et les jambes (1,8 %);
- Aucune étude ne prouve que l’entraînement en force augmente le risque de blessures aux plaques de croissance, contrairement aux sports à impact, où les athlètes doivent absorber parfois jusqu’à sept fois le poids de leur corps;
- L’évaluation de la force par la méthode du 1 RM, c’est-à-dire où l’on demande à l’athlète de soulever la charge la plus élevée possible pour une répétition, est sécuritaire. Cependant, l’entraîneur doit estimer de façon judicieuse la charge et fournir une supervision adéquate;
- L’accent doit être mis sur la qualité d’exécution du geste, et non la charge soulevée;
- Toute séance devrait être précédée par un échauffement dynamique;
- Les séances doivent comprendre des exercices ciblant les principaux groupes musculaires, autour de l’articulation de la hanche, ainsi que l’abdomen et le bas du dos;
- Une supervision, une progression et une périodisation appropriées permettent d’éviter la majorité des blessures associées à l’entraînement de la force.
L’entraînement de la force est donc une forme d’entraînement complémentaire tout à fait sécuritaire pour les jeunes, à condition qu’on leur fournisse l’encadrement adéquat et que l’on respecte les principes de progression et d’individualisation en relation avec le stade de développement du jeune.
Source primaire
Falgenbaum AD et Myer GD (2010) Resistance training among young athletes : safety, efficacy and injury prevention effects Br J Sports Med 44(1):56-63.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19945973
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Entraînement de la force, prévention, BlessuresLectures suggérées
Falgenbaum AD et coll. (2009) Youth resistance training: updated position statement paper from the National Strenght and Conditioning Association J Strenght Cond Res 23(5 Suppl):S60-79.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19620931
McCambridge TM et coll. (2008) Strenght training by children and adolescents Pediatrics 121(4):835-40.
CSEP (2008) Canadian Society for Exercise Physiology position paper: resistance training in children and adolescents Appl Physiol Nutr Metab 33:547-61.
www.csep.ca/CMFiles/publications/CSEP-Position-Stand-E.pdf
Sports ciblés
Tous les sportsAjouter à mes favoris Haut de page