S654 - Un entraînement à intensité élevée pendant douze semaines augmente l’efficacité mécanique brute des cyclistes entraînés
On sait qu’une augmentation de l’efficacité du pédalage a une incidence directe sur la performance à vélo. L’efficacité mécanique est le rapport du travail accompli sur l’énergie dépensée. On ignore toutefois l’effet d’un entraînement réalisé à différentes intensités sur l’efficacité mécanique. Les résultats de la présente étude suggèrent qu’un entraînement à intensité élevée, à raison de deux séances par semaine, permet d’augmenter l’efficacité mécanique brute chez des cyclistes entraînés.
Des cyclistes ont été divisés en deux groupes pendant douze semaines. Pendant les six premières semaines, les cyclistes du groupe A ont effectué deux séances d’entraînement intensif par semaine, composé de fractions d’effort d’une durée de 3 minutes et une autre séance comprenant des efforts de durée comprise entre 10 et 40 secondes. Le groupe B a quant à lui été restreint à un entraînement continu. Pendant les six semaines suivantes, le groupe B a été soumis à l’entraînement à intensité élevée et le premier groupe à l’entraînement continu. Pour ces deux groupes, les séances d’entraînement intensives ont été réalisées à une fréquence cardiaque associée à une concentration sanguine de lactate de 4 mmol/L, tel que déterminé par un test à l’effort sur ergocycle. La fréquence cardiaque cible de l’entraînement continu fut déterminée par celle associée à la même concentration de lactate, en soustrayant à celle-ci cinq battements par minute.
Après six semaines d’entraînement intensif, le groupe A a augmenté son efficacité mécanique brute de 1,6 %, alors que le groupe B n’a connu aucun changement. Après douze semaines, le groupe B avait profité d’une augmentation de l’efficacité brute de 1,4 %, alors qu’aucun changement n’a été noté chez les cyclistes groupe A. Fait intéressant à noter, une augmentation de l’efficacité mécanique de 1,6 % correspond à une augmentation de la puissance maintenue de 21 watts sur un effort de type contre-la-montre de 60 minutes.
Ces résultats suggèrent que deux séances intensives pendant six semaines s’accompagnent d’une augmentation de l’efficacité mécanique chez des cyclistes entraînés. Cependant, d’autres études sont requises afin d’identifier l’intensité permettant les gains les plus importants.
Des cyclistes ont été divisés en deux groupes pendant douze semaines. Pendant les six premières semaines, les cyclistes du groupe A ont effectué deux séances d’entraînement intensif par semaine, composé de fractions d’effort d’une durée de 3 minutes et une autre séance comprenant des efforts de durée comprise entre 10 et 40 secondes. Le groupe B a quant à lui été restreint à un entraînement continu. Pendant les six semaines suivantes, le groupe B a été soumis à l’entraînement à intensité élevée et le premier groupe à l’entraînement continu. Pour ces deux groupes, les séances d’entraînement intensives ont été réalisées à une fréquence cardiaque associée à une concentration sanguine de lactate de 4 mmol/L, tel que déterminé par un test à l’effort sur ergocycle. La fréquence cardiaque cible de l’entraînement continu fut déterminée par celle associée à la même concentration de lactate, en soustrayant à celle-ci cinq battements par minute.
Après six semaines d’entraînement intensif, le groupe A a augmenté son efficacité mécanique brute de 1,6 %, alors que le groupe B n’a connu aucun changement. Après douze semaines, le groupe B avait profité d’une augmentation de l’efficacité brute de 1,4 %, alors qu’aucun changement n’a été noté chez les cyclistes groupe A. Fait intéressant à noter, une augmentation de l’efficacité mécanique de 1,6 % correspond à une augmentation de la puissance maintenue de 21 watts sur un effort de type contre-la-montre de 60 minutes.
Ces résultats suggèrent que deux séances intensives pendant six semaines s’accompagnent d’une augmentation de l’efficacité mécanique chez des cyclistes entraînés. Cependant, d’autres études sont requises afin d’identifier l’intensité permettant les gains les plus importants.
Source primaire
Hopker J et coll. (2010) The effect of training volume and intensity on competitive cyclists’ efficiency Appl Physiol Nutr Metab 35(1):17-22.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20130661
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
efficacité, intensité, volumeLectures suggérées
Hopker J, Coleman D et Passfield L (2009) Changes in cycling efficiency during a competitive season Med Sci Sports Exerc 41(4)912-9.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19276841
Sassi A et coll. (2008) Seasonal changes in aerobic fitness indices in elite cyclists Appl Physiol Nutr Metab 33(4):735-42.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18641717
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