S659 - Pour développer l’aptitude aérobie des jeunes joueurs de soccer en phase pré-compétitive, doit-on miser sur l’entraînement par intervalles ou les matchs en surface réduite ?
Plusieurs entraîneurs privilégient l’entraînement en course à pied intermittent afin de développer l’aptitude aérobie et l’aptitude à répéter des sprints des jeunes joueurs de soccer. D’autres, sous prétexte qu’il faut également développer les aspects techniques et tactiques, optent plutôt pour l’entraînement sur terrain de surface plus ou moins réduite, avec un nombre de joueurs plus ou moins réduit. Le but de la présente étude était de comparer les effets de l’entraînement intermittent et du jeu en surface réduite sur l’intensité perçue, l’aptitude aérobie et l’aptitude à répéter des sprints.
Des joueurs de soccer élite âgés en moyenne de quinze ans ont été assignés soit au groupe d’entraînement de course à pied intermittent, soit au groupe s’entraînant sur surface de jeu réduite, deux fois par semaine, pendant sept semaines. L’entraînement à la course à pied était composé de fractions d’effort de moins de 90 secondes. L’intensité, appréciée par la fréquence cardiaque en relation avec la fréquence cardiaque maximale, ne différait pas entre les groupes, ni la durée totale des séances.
Après les sept semaines d’entraînement, l’aptitude aérobie, mesurée par la distance couverte sur le terrain, avait augmenté autant dans un groupe que dans l’autre. Cependant, l’effort perçu était beaucoup plus grand avec l’entraînement de course à pied intermittent. Le VO2max, de même que l’aptitude à répéter des sprints demeura inchangée chez les deux groupes.
Les entraîneurs auraient donc avantage à miser sur l’entraînement spécifique sur surface réduite de jeu qui s’accompagne d’un effort perçu moins grand que l’entraînement de course à pied intermittent, tout en donnant d’aussi bons résultats. Ils peuvent toutefois avoir recours à l’entraînement de course à pied intermittent pour développer la vitesse et l’aptitude à répéter des sprints.
Des joueurs de soccer élite âgés en moyenne de quinze ans ont été assignés soit au groupe d’entraînement de course à pied intermittent, soit au groupe s’entraînant sur surface de jeu réduite, deux fois par semaine, pendant sept semaines. L’entraînement à la course à pied était composé de fractions d’effort de moins de 90 secondes. L’intensité, appréciée par la fréquence cardiaque en relation avec la fréquence cardiaque maximale, ne différait pas entre les groupes, ni la durée totale des séances.
Après les sept semaines d’entraînement, l’aptitude aérobie, mesurée par la distance couverte sur le terrain, avait augmenté autant dans un groupe que dans l’autre. Cependant, l’effort perçu était beaucoup plus grand avec l’entraînement de course à pied intermittent. Le VO2max, de même que l’aptitude à répéter des sprints demeura inchangée chez les deux groupes.
Les entraîneurs auraient donc avantage à miser sur l’entraînement spécifique sur surface réduite de jeu qui s’accompagne d’un effort perçu moins grand que l’entraînement de course à pied intermittent, tout en donnant d’aussi bons résultats. Ils peuvent toutefois avoir recours à l’entraînement de course à pied intermittent pour développer la vitesse et l’aptitude à répéter des sprints.
Source primaire
Castagna C et coll. (2009) Effects of intermittent-endurance fitness in young male soccer players J Strenght Cond Res 23(7):1954-9.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19855318
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
soccer, évaluation, PhysiologieLectures suggérées
Impellizeri FM et coll. (2004) Use of RPE-based training load in soccer Med Sci Sports Exerc 36(6):1042-7.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15179175
Brink MS et coll. (2010) Monitoring load, performance and recovery in young elite soccer players J Strenght Cond Res 24(3):597-03.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20145570
Sports ciblés
SoccerAjouter à mes favoris Haut de page