S670 - L'ordre dans lequel les exercices sont effectués pendant une séance d'entraînement complexe n'a pas d’importance
L’efficacité de l’entraînement pliométrique est bien appuyée par des recherches. L’entraînement complexe, qui consiste à combiner un entraînement de force et de pliométrie au cours d’une même séance, est de plus en plus populaire. Cette méthode est utilisée dans le but d’améliorer la puissance musculaire et la performance dans divers sports. Elle permet de mieux utiliser le temps d’entraînement. Dans cette étude, on a voulu savoir si l’ordre dans lequel l’exercice pliométrique et l’exercice en force étaient effectués pouvait influer sur la performance.
Pendant leur saison régulière, huit joueurs de rugby expérimentés (âge moyen 20,4 ans) ont d’abord effectué chacun des deux exercices suivants séparément sur deux journées différentes à titre de séances témoins. Dans les autres occasions, ils ont exécuté ces exercices dans un ordre puis dans l’autre :
- Musculation en force : trois séries de trois répétitions maximales (3 RM) de squats avec trois minutes de repos entre les séries ;
- Pliométrie : trois squats sautés avec une minute de repos entre chaque saut.
La performance des sujets à la pliométrie (hauteur des sauts, durée de la phase d’amortissement, puissance maximale générée) et à la musculation en force (force maximale générée) était semblable, peu importe l’ordre des exercices, et supérieure à leur performance pendant la séance témoin.
On en conclut que pendant un entraînement complexe, on peut effectuer de la musculation en force et de la pliométrie dans n’importe quel ordre sans affecter la qualité de la séance. Reste à savoir si l’une ou l’autre des combinaisons peut s’accompagner d’une plus grande amélioration de la force ou de la puissance des athlètes à long terme.
Pendant leur saison régulière, huit joueurs de rugby expérimentés (âge moyen 20,4 ans) ont d’abord effectué chacun des deux exercices suivants séparément sur deux journées différentes à titre de séances témoins. Dans les autres occasions, ils ont exécuté ces exercices dans un ordre puis dans l’autre :
- Musculation en force : trois séries de trois répétitions maximales (3 RM) de squats avec trois minutes de repos entre les séries ;
- Pliométrie : trois squats sautés avec une minute de repos entre chaque saut.
La performance des sujets à la pliométrie (hauteur des sauts, durée de la phase d’amortissement, puissance maximale générée) et à la musculation en force (force maximale générée) était semblable, peu importe l’ordre des exercices, et supérieure à leur performance pendant la séance témoin.
On en conclut que pendant un entraînement complexe, on peut effectuer de la musculation en force et de la pliométrie dans n’importe quel ordre sans affecter la qualité de la séance. Reste à savoir si l’une ou l’autre des combinaisons peut s’accompagner d’une plus grande amélioration de la force ou de la puissance des athlètes à long terme.
Source primaire
Lloyd R et Deutsch M (2008) Effect of order of exercise on performance during a complex training session in rugby players.J Sports Sci 26(8):803-9. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18569546
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
musculation, entraînement complexe, pliométrie, ordre des exercicesLectures suggérées
Gentil P et coll. (2007) Effects of exercise order on upper-body muscle activation and exercise performance. J Strength Cond Res 21(4):1082-6.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18076251
Simão R et coll. (2005) Influence of exercise order on the number of repetitions performed and perceived exertion during resistance exercises. J Strength Cond Res 19(1):152-6.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15705026
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