S671 - Contrairement aux exercices de force, les exercices de pliométrie effectués avant une séance de vitesse diminuent la performance dans cette dernière
L’intérêt de l’entraînement pliométrique est bien appuyé par des recherches. Cependant, le moment où la séance est effectuée dans le microcycle peut affecter son efficacité. Des exercices pliométriques combinés à des exercices de musculation en force se sont accompagnés d’effets bénéfiques sur la performance dans de nombreux cas. Dans cette étude, on a voulu connaître les effets d’exercices pliométriques et ceux d’exercices de musculation en force sur l’aptitude à réaliser une séance de sprints.
Pendant leur saison régulière, huit joueurs de rugby expérimentés (âge moyen 20,4 ans) ont effectué les trois exercices suivants séparément :
1. Test de sprint : trois sprints de 20 mètres séparés de trois minutes de repos passif;
2. Musculation en force : trois séries de trois répétitions maximales (3 RM) de squats séparés de trois minutes de repos;
3. Pliométrie : trois squats sautés séparés d’une minute de repos.
Par la suite, sur deux journées différentes, les athlètes ont effectué l’exercice de musculation en force suivi du test de sprint et l’exercice de pliométrie suivi du test de sprint, avec un repos de quatre minutes entre les deux exercices, dans les deux cas.
La pliométrie s’est accompagnée d’un temps de sprint total et aux bornes de cinq mètres plus lent comparativement à la situation témoin, alors que la musculation en force n’a pas affecté la performance des sujets au test de sprint.
On en conclut que pour optimiser le temps d’entraînement, une séance de vitesse peut être précédée par une séance de musculation en force sans que la qualité de la séance en soit affectée, mais pas par une séance de pliométrie. Par contre, mis à part les effets de ces combinaisons sur la performance des athlètes pendant les séances, on ne sait pas si l’une ou l’autre des combinaisons peut s’accompagner d’une plus grande amélioration de la force, de la puissance ou de la vitesse des athlètes.
Pendant leur saison régulière, huit joueurs de rugby expérimentés (âge moyen 20,4 ans) ont effectué les trois exercices suivants séparément :
1. Test de sprint : trois sprints de 20 mètres séparés de trois minutes de repos passif;
2. Musculation en force : trois séries de trois répétitions maximales (3 RM) de squats séparés de trois minutes de repos;
3. Pliométrie : trois squats sautés séparés d’une minute de repos.
Par la suite, sur deux journées différentes, les athlètes ont effectué l’exercice de musculation en force suivi du test de sprint et l’exercice de pliométrie suivi du test de sprint, avec un repos de quatre minutes entre les deux exercices, dans les deux cas.
La pliométrie s’est accompagnée d’un temps de sprint total et aux bornes de cinq mètres plus lent comparativement à la situation témoin, alors que la musculation en force n’a pas affecté la performance des sujets au test de sprint.
On en conclut que pour optimiser le temps d’entraînement, une séance de vitesse peut être précédée par une séance de musculation en force sans que la qualité de la séance en soit affectée, mais pas par une séance de pliométrie. Par contre, mis à part les effets de ces combinaisons sur la performance des athlètes pendant les séances, on ne sait pas si l’une ou l’autre des combinaisons peut s’accompagner d’une plus grande amélioration de la force, de la puissance ou de la vitesse des athlètes.
Source primaire
Lloyd R et Deutsch M (2008) Effect of order of exercise on performance during a complex training session in rugby players. J Sports Sci 26(8):803-9.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18569546
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
musculation, pliométrie, Sprint, VitesseLectures suggérées
McBride JM, Nimphius S et Erickson TM (2005) The acute effects of heavy-load squats and loaded countermovement jumps on sprint performance. J Strength Cond Res 19(4):893-7.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16287357
Yetter M et Moir GL (2008) The acute effects of heavy back and front squats on speed during forty-meter sprint trials. J Strength Cond Res 22(1):159-65.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18296970
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