S672 - L'entraînement pliométrique s'accompagne d'une amélioration de la performance au saut vertical
La puissance musculaire et plus particulièrement la performance au saut vertical sont des déterminants importants de la performance dans de nombreux sports. La pliométrie, qui consiste à effectuer une contraction excentrique immédiatement après une contraction concentrique rapide et puissante, s’est accompagnée de gains de puissance musculaire dans plusieurs études et est une méthode d’entraînement grandement utilisée. Cette méta-analyse avait pour but de préciser l’effet de l’entraînement pliométrique sur la performance au saut vertical chez des sujets en bonne santé.
On a retenu 26 études d’une durée minimale de quatre semaines, ayant un groupe témoin et où l’on a évalué les effets d’un entraînement pliométrique sur la performance de sujets à un ou plusieurs types de sauts verticaux (« squat jump », « countermovement jump », « countermovement jump avec bras », « drop jump »).
L’entraînement pliométrique s’est accompagné d’une amélioration significative de la performance aux quatre types de sauts verticaux à l’étude, soit une augmentation de hauteur de 4,7 % au « squat jump » et au « drop jump », de 7,5 % au « countermovement jump » avec bras et de 8,7 % au « countermovement jump ».
Il est donc recommandé d’inclure des exercices pliométriques pour les membres inférieurs dans la préparation physique d’athlètes pour qui la puissance musculaire ou l’aptitude au saut vertical représentent des déterminants importants de la performance (basketball, volleyball, etc.). On ne sait cependant pas quels exercices pliométriques sont les meilleurs, ni à quelle fréquence ils devraient être effectués, ni quelles sont les combinaisons idéales.
On a retenu 26 études d’une durée minimale de quatre semaines, ayant un groupe témoin et où l’on a évalué les effets d’un entraînement pliométrique sur la performance de sujets à un ou plusieurs types de sauts verticaux (« squat jump », « countermovement jump », « countermovement jump avec bras », « drop jump »).
L’entraînement pliométrique s’est accompagné d’une amélioration significative de la performance aux quatre types de sauts verticaux à l’étude, soit une augmentation de hauteur de 4,7 % au « squat jump » et au « drop jump », de 7,5 % au « countermovement jump » avec bras et de 8,7 % au « countermovement jump ».
Il est donc recommandé d’inclure des exercices pliométriques pour les membres inférieurs dans la préparation physique d’athlètes pour qui la puissance musculaire ou l’aptitude au saut vertical représentent des déterminants importants de la performance (basketball, volleyball, etc.). On ne sait cependant pas quels exercices pliométriques sont les meilleurs, ni à quelle fréquence ils devraient être effectués, ni quelles sont les combinaisons idéales.
Source primaire
Markovic G (2007) Does plyometric training improve vertical jump height? A meta-analytical review. Br J Sports Med 41(6):349-55.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17347316
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
pliométrie, saut vertical, puissance musculaire, performanceLectures suggérées
Matavulj D et coll. (2001) Effects of plyometric training on jumping performance in junior basketball players. J Sports Med Phys Fitness 41(2):159-64.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11447356
Rubley MD et coll. (2009) The effect of plyometric training on power and kicking distance in female adolescent soccer players. J Strength Cond Res [sous presse].
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19966586
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