S683 - L'entraînement par intervalles améliore davantage que l'entraînement continu la performance dans les efforts intermittents comme ceux que l'on fait dans les sports collectifs
En sports collectifs, on a souvent recours à l’entraînement en endurance, pensant que c’est la meilleure méthode pour développer et entretenir l’aptitude aérobie à récupérer rapidement entre les périodes d’effort en match. Mais est-ce bien le cas?
Dans cette étude, on a comparé les effets de l’entraînement continu et de l'entraînement par intervalles. Dix-huit joueurs de crosse ont été divisés en trois groupes de six : entraînement continu (20-25 min par séance), entraînement intermittent (10 sprints maximaux de 10 s entrecoupés d’une période de récupération de 20 s) et aucun entraînement (groupe témoin). Les deux premiers groupes ont exécuté trois séances par semaine pendant 15 semaines, sur ergocycle.
Au terme des 15 semaines, le résultat au test d’évaluation de l’aptitude à répéter des efforts de 10 s avec une récupération de 40 s était meilleur à la fois pour les athlètes du premier et du deuxième groupe, tout comme la capacité anaérobie et la consommation maximale d’oxygène. Cependant, seuls les sujets qui avaient effectué des séances d’entraînement par intervalles ont profité d’une augmentation de la puissance développée dans les derniers sprints et d’une réduction de la «fatigabilité» (taux de diminution de la puissance d’un sprint à l’autre).
Ces résultats indiquent que l’entraînement comprenant de brèves périodes d’effort très intense est plus approprié pour la préparation physique en sports collectifs. Reste à savoir si d’autres formules d’entraînement par intervalles pourraient s’accompagner de meilleurs résultats.
Dans cette étude, on a comparé les effets de l’entraînement continu et de l'entraînement par intervalles. Dix-huit joueurs de crosse ont été divisés en trois groupes de six : entraînement continu (20-25 min par séance), entraînement intermittent (10 sprints maximaux de 10 s entrecoupés d’une période de récupération de 20 s) et aucun entraînement (groupe témoin). Les deux premiers groupes ont exécuté trois séances par semaine pendant 15 semaines, sur ergocycle.
Au terme des 15 semaines, le résultat au test d’évaluation de l’aptitude à répéter des efforts de 10 s avec une récupération de 40 s était meilleur à la fois pour les athlètes du premier et du deuxième groupe, tout comme la capacité anaérobie et la consommation maximale d’oxygène. Cependant, seuls les sujets qui avaient effectué des séances d’entraînement par intervalles ont profité d’une augmentation de la puissance développée dans les derniers sprints et d’une réduction de la «fatigabilité» (taux de diminution de la puissance d’un sprint à l’autre).
Ces résultats indiquent que l’entraînement comprenant de brèves périodes d’effort très intense est plus approprié pour la préparation physique en sports collectifs. Reste à savoir si d’autres formules d’entraînement par intervalles pourraient s’accompagner de meilleurs résultats.
Source primaire
Tanisho K et K Hirakawa (2009) Training effects on endurance capacity in maximal intermittent exercise: Comparison between continuous and interval training J Strength Cond Res 23(8):2405-10.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19826281
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Entraînement par intervalles, entraînement intermittentLectures suggérées
Tabata I et coll. (1996) Effects of moderate-intensity endurance and high-intensity intermittent training on anaerobic capacity and VO2max Med Sci Sports Exerc 28(10):1327-30.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8897392
Paton CD, WG Hopkins et C Cook (2009) Effects of low- vs. high-cadence interval training on cycling performance J Strength Cond Res 23(6):1758-63.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19675486
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