S709 - Quelles sont les caractéristiques de l'entraînement des meilleurs athlètes juniors en aviron ?
Quelles sont les caractéristiques de l’entraînement des meilleurs athlètes de développement en aviron et en quoi leur entraînement se distingue-t-il des autres? Dans cette étude, les auteurs ont fait ressortir les principales caractéristiques de l’entraînement des athlètes junior en aviron d’Allemagne, de même que le niveau de performance atteint au cours des années qui suivent.
Les athlètes ont rapporté leur entraînement sur une année complète, soit sur une période de 37 semaines, divisée en trois phases spécifiques : préparation de base, préparation spécifique et phase de compétition. Le niveau de performance atteint trois ans plus tard fut rapporté. Voici les caractéristiques de l’entraînement annuel de ces athlètes en général :
- 52 % de l’entraînement est consacré à l’aviron;
- 22,6 % à de l’entraînement en force, dont 76 % dit en « force endurance », soit avec une charge modérée et un nombre élevé de répétitions;
- 17,2 % à de l’entraînement complémentaire, c’est-a-dire du jogging, des étirements ou des sports collectifs;
- Les athlètes s’entraînent en moyenne 12,8 heures par semaine;
- 86,8 % de l’entraînement est effectué à basse intensité, soit à une vitesse inférieure à 80 % de leur vitesse de course ou à une concentration sanguine de lactate sous les 2 mmol/L;
- En préparation de base, seulement de 4 à 6 % de l’entraînement est effectué à haute intensité, soit entre 75 et 85 % de la vitesse de course;
- Le travail effectué a très haute intensité connut une augmentation de 141 % au long de la saison, soit de la période de préparation de base à la saison de course.
De plus, ceux qui participeront aux finales internationales au cours des trois années qui suivent effectuent beaucoup plus d’entraînement à très haute et à très faible intensité, en comparaison avec leurs collègues dont le succès est limité à l’échelle nationale.
Ces données soulignent la valeur de l’entraînement des extrêmes, c’est-à-dire des séances à haute intensité et des séances dites de récupération ou considérées très faciles. Il n’est toutefois pas possible de déterminer si c’est l’entraînement à haute intensité qui permet d’atteindre le haut niveau, ou si c’est une plus grande tolérance à la charge en intensité.
Les athlètes ont rapporté leur entraînement sur une année complète, soit sur une période de 37 semaines, divisée en trois phases spécifiques : préparation de base, préparation spécifique et phase de compétition. Le niveau de performance atteint trois ans plus tard fut rapporté. Voici les caractéristiques de l’entraînement annuel de ces athlètes en général :
- 52 % de l’entraînement est consacré à l’aviron;
- 22,6 % à de l’entraînement en force, dont 76 % dit en « force endurance », soit avec une charge modérée et un nombre élevé de répétitions;
- 17,2 % à de l’entraînement complémentaire, c’est-a-dire du jogging, des étirements ou des sports collectifs;
- Les athlètes s’entraînent en moyenne 12,8 heures par semaine;
- 86,8 % de l’entraînement est effectué à basse intensité, soit à une vitesse inférieure à 80 % de leur vitesse de course ou à une concentration sanguine de lactate sous les 2 mmol/L;
- En préparation de base, seulement de 4 à 6 % de l’entraînement est effectué à haute intensité, soit entre 75 et 85 % de la vitesse de course;
- Le travail effectué a très haute intensité connut une augmentation de 141 % au long de la saison, soit de la période de préparation de base à la saison de course.
De plus, ceux qui participeront aux finales internationales au cours des trois années qui suivent effectuent beaucoup plus d’entraînement à très haute et à très faible intensité, en comparaison avec leurs collègues dont le succès est limité à l’échelle nationale.
Ces données soulignent la valeur de l’entraînement des extrêmes, c’est-à-dire des séances à haute intensité et des séances dites de récupération ou considérées très faciles. Il n’est toutefois pas possible de déterminer si c’est l’entraînement à haute intensité qui permet d’atteindre le haut niveau, ou si c’est une plus grande tolérance à la charge en intensité.
Source primaire
Guellich A, Seiler S et Emrich E (2009) Training methods and intensity distribution of young world-class rowers Int J Sports Physiol Perform 4:448-60.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20029096
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Périodisation, méthodes d’entraînementLectures suggérées
Messonnier L et coll. (2005) Rowing performance and estimated training load Int J Sports Med 26(5):376-82.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15895321
Mikulic P (2009) Anthropometric and metabolic determinants of 6000-m rowing ergometer performance in internationally competitive rowers J Strenght Cond Res 23(6):1851-7.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19675473
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