S496 - Existe-t-il une intensité cible d'entraînement qui favorise l'augmentation du VO2max chez les coureurs d'endurance de haut niveau ?
Le VO2max est un déterminant important de la performance chez les coureurs de fond. Toutefois, il semble que cette composante importante de la performance atteigne un plateau après plusieurs années, et ce, malgré le volume important d’entraînement de ces athlètes. Alors qu’une intensité se situant autour de 40 à 50 % du VO2max semble susciter des adaptations chez les non entraînés, il semblerait que les augmentations du VO2max nécessitent un travail à une intensité plus élevée, c’est-à-dire entre 95 et 100 % du VO2max.
Selon les auteurs, la zone de travail idéale afin d’augmenter le VO2max dépend de plusieurs facteurs : sa valeur de départ, le niveau d’entraînement de l’athlète et sa distance en compétition.
Chez des athlètes modérément entraînés, comme par exemple des jeunes coureurs dont le kilométrage hebdomadaire se situe entre 60 et 80 kilomètres par semaine, il serait bénéfique d’augmenter la charge de travail sous-maximale, se situant entre 65 et 80 % du VO2max. Pour ceux possédant plusieurs années d’entraînement, ou de niveau élite, il serait bénéfique de travailler davantage à des intensités de 95 ou 100 % du VO2max.
Les athlètes évoluant en demi-fond, où la composante anaérobie est importante, auraient intérêt à inclure du travail à intensité supramaximale en période spécifique, c’est-à-dire entre 110 et 140 % du VO2max, selon la distance, alors que ces intensités s’avèrent peu pertinentes pour un coureur de marathon où la vitesse de compétition est inférieure à 100 % du VO2max.
Les auteurs croient qu’une période de travail à haute intensité doit apparaître dans le plan annuel d’entraînement autant du coureur de demi-fond que de fond. Cependant, il devrait être effectué suite à une période de travail à intensité moindre, dite de « base », et ce, surtout chez ceux n’ayant que quelques années d’entraînement, afin d’éviter les blessures. L’individualisation du plan, avec des intensités progressives dans l’année et même sur plusieurs années, serait donc primordiale.
Selon les auteurs, la zone de travail idéale afin d’augmenter le VO2max dépend de plusieurs facteurs : sa valeur de départ, le niveau d’entraînement de l’athlète et sa distance en compétition.
Chez des athlètes modérément entraînés, comme par exemple des jeunes coureurs dont le kilométrage hebdomadaire se situe entre 60 et 80 kilomètres par semaine, il serait bénéfique d’augmenter la charge de travail sous-maximale, se situant entre 65 et 80 % du VO2max. Pour ceux possédant plusieurs années d’entraînement, ou de niveau élite, il serait bénéfique de travailler davantage à des intensités de 95 ou 100 % du VO2max.
Les athlètes évoluant en demi-fond, où la composante anaérobie est importante, auraient intérêt à inclure du travail à intensité supramaximale en période spécifique, c’est-à-dire entre 110 et 140 % du VO2max, selon la distance, alors que ces intensités s’avèrent peu pertinentes pour un coureur de marathon où la vitesse de compétition est inférieure à 100 % du VO2max.
Les auteurs croient qu’une période de travail à haute intensité doit apparaître dans le plan annuel d’entraînement autant du coureur de demi-fond que de fond. Cependant, il devrait être effectué suite à une période de travail à intensité moindre, dite de « base », et ce, surtout chez ceux n’ayant que quelques années d’entraînement, afin d’éviter les blessures. L’individualisation du plan, avec des intensités progressives dans l’année et même sur plusieurs années, serait donc primordiale.
Source primaire
Midgley AW, LR McNaughton et M Wilkinson (2006) Is there an optimal training intensity for enhancing the maximal oxygen uptake of distance runners? Sports Med 36:117-32.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16464121?
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Course à pied et triathlonLectures suggérées
Bassett D et ET Howley (2000) Limiting factors for maximum oxygen uptake and determinants of endurance performance Med Sci Sports Exerc 32:70-84.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10647532?
Laursen PB et DJ Jenkins (2002) The scientific basis of high-intensity interval training: optimising training programmes and maximising performance in highly trained athletes Sports Med 32:53-73.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11772161?
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