S542 - La progression dans la spécificité de l'entraînement intersaison au hockey est essentielle à l'amélioration de la performance.
La spécificité est, bien sûr, un principe de base de la planification de l’entraînement sportif. Lors de cette étude, Farlinger et Fowles ont voulu démontrer la pertinence de planifier l’entraînement intersaison des hockeyeurs de façon à ce qu’il y ait une progression dans la spécificité des exercices.
Les chercheurs ont divisé un groupe de 34 hockeyeurs âgés de 15,9 ± 1,5 ans de niveau junior en deux sous-groupes aux habiletés et aux caractéristiques équivalentes après qu’ils eurent passé une batterie de tests. Les deux groupes ont ensuite effectué le même entraînement, soit seize semaines d’entraînement standardisé en force et en stabilisation additionné soit d’exercices sur le SkateSIM, soit d’exercices pliométriques dans un devis croisé. Les auteurs ont d’abord statué que les exercices effectués sur le SkateSIM étaient plus spécifiques à la tâche du patinage que les exercices pliométriques. Le groupe 1 a complété huit semaines d’entraînement en pliométrie, suivies par huit semaines d’entraînement en simulateur. Pour le groupe 2, l’ordre des deux phases d’entraînement a été inversé. Farlinger et Fowles ont fait l’hypothèse que le groupe 1 obtiendrait les meilleures améliorations de la performance aux tests sur glace à la fin des seize semaines d’entraînement, puisqu’ils effectuaient le devis d’entraînement où il y avait progression dans la spécificité des exercices.
Au test de sprint en patinage sur glace (35 m), les athlètes ayant effectué un entraînement progressif (pliométrie puis SkateSIM) ont amélioré leur performance pré-post de 4,8 %, alors que l’autre groupe n’a obtenu que 1,5 % d’amélioration.
Selon le principe de plafonnement (diminishing returns), les gains de performance sont inversement liés à l’expérience d’entraînement des athlètes. Ainsi, on peut penser que la charge d’entraînement doit être diversifiée pour susciter des adaptations chez des athlètes expérimentés. En plus d’amener des preuves supplémentaires de la pertinence de l’entraînement spécifique, les résultats de cette étude suggèrent qu’il est avantageux d’augmenter progressivement le degré de spécificité des éléments qui composent l’entraînement intersaison. Un entraînement de plus en plus spécifique à mesure que la période de compétition approche apporterait les plus grandes améliorations de la performance sportive. Ce type d’entraînement peut faire la différence, lors d’un match, lors d’efforts pour atteindre le disque et créer une chance de marquer.
Les chercheurs ont divisé un groupe de 34 hockeyeurs âgés de 15,9 ± 1,5 ans de niveau junior en deux sous-groupes aux habiletés et aux caractéristiques équivalentes après qu’ils eurent passé une batterie de tests. Les deux groupes ont ensuite effectué le même entraînement, soit seize semaines d’entraînement standardisé en force et en stabilisation additionné soit d’exercices sur le SkateSIM, soit d’exercices pliométriques dans un devis croisé. Les auteurs ont d’abord statué que les exercices effectués sur le SkateSIM étaient plus spécifiques à la tâche du patinage que les exercices pliométriques. Le groupe 1 a complété huit semaines d’entraînement en pliométrie, suivies par huit semaines d’entraînement en simulateur. Pour le groupe 2, l’ordre des deux phases d’entraînement a été inversé. Farlinger et Fowles ont fait l’hypothèse que le groupe 1 obtiendrait les meilleures améliorations de la performance aux tests sur glace à la fin des seize semaines d’entraînement, puisqu’ils effectuaient le devis d’entraînement où il y avait progression dans la spécificité des exercices.
Au test de sprint en patinage sur glace (35 m), les athlètes ayant effectué un entraînement progressif (pliométrie puis SkateSIM) ont amélioré leur performance pré-post de 4,8 %, alors que l’autre groupe n’a obtenu que 1,5 % d’amélioration.
Selon le principe de plafonnement (diminishing returns), les gains de performance sont inversement liés à l’expérience d’entraînement des athlètes. Ainsi, on peut penser que la charge d’entraînement doit être diversifiée pour susciter des adaptations chez des athlètes expérimentés. En plus d’amener des preuves supplémentaires de la pertinence de l’entraînement spécifique, les résultats de cette étude suggèrent qu’il est avantageux d’augmenter progressivement le degré de spécificité des éléments qui composent l’entraînement intersaison. Un entraînement de plus en plus spécifique à mesure que la période de compétition approche apporterait les plus grandes améliorations de la performance sportive. Ce type d’entraînement peut faire la différence, lors d’un match, lors d’efforts pour atteindre le disque et créer une chance de marquer.
Source primaire
Farlinger CM et Fowles JR The effect of sequence of skating-specific training on skating performance. International Journal of Sports Physiology and Performance 3:185-98, 2008.www.humankinetics.com/ijspp/viewarticle.cfm?aid=15853
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
pliométrie, simulateur, Sprint, glace, testsLectures suggérées
Cox M, Miles D, Verde T et Rhodes E Applied physiology of ice hockey. Sports Med 19:184-201, 1995.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7784758?
Mascaro T, Seaver BL et Swanson L Prediction of skating speed with off-ice testing professional hockey players. J Orthop Sports Phys Ther 15:92-8, 1992.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18796793?
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