S712 - Les nageurs de 400 mètres crawl et plus ont intérêt à entraîner leurs muscles respiratoires
Une diminution de la force des muscles inspiratoires au terme d’un effort d’endurance affecte la performance en natation. Toutefois, on ignore le moment critique où les muscles inspiratoires perdent leur aptitude de façon significative. Cette étude démontre qu’une diminution importante de la performance des muscles inspiratoires survient après 300 mètres, suggérant ainsi que les nageurs de 400 mètres et plus ont intérêt à entraîner l’endurance de leurs muscles respiratoires.
Des nageurs de compétition ont effectué différents essais afin de documenter la diminution de la pression développée par les muscles inspiratoires pendant la nage sur différentes distances, toutes effectuées à la vitesse du 400 mètres. Ayant d’abord effectué un échauffement similaire à celui effectué en compétition, la pression maximale de leurs muscles inspiratoires fut mesurée à l’aide d’appareil portable, en position debout, puis en immersion dans l’eau, avant d’effectuer les essais sur 100 et 200 mètres, puis pendant une autre séance, sur 300 et 400 mètres, à la même intensité. La différence de pression fut mesurée à chaque essai.
Peu de différences ont été observées sur 100 et 200 mètres, contrairement à une diminution majeure de la pression inspiratoire maximale après 300 mètres (15,1 %), soit à environ 3,5 minutes d’effort. Après 400 mètres, cette diminution de la pression des muscles inspiratoires fut sensiblement la même (15,3 %), ce qui démontre que le moment critique se trouve à environ 300 mètres.
Les nageurs auraient donc intérêt à entraîner leurs muscles respiratoires en force (avec un appareil comme par exemple le PowerLung) ou en endurance (avec le SpiroTiger), afin d’atténuer cette fatigue ou de retarder le moment de son apparition.
Des nageurs de compétition ont effectué différents essais afin de documenter la diminution de la pression développée par les muscles inspiratoires pendant la nage sur différentes distances, toutes effectuées à la vitesse du 400 mètres. Ayant d’abord effectué un échauffement similaire à celui effectué en compétition, la pression maximale de leurs muscles inspiratoires fut mesurée à l’aide d’appareil portable, en position debout, puis en immersion dans l’eau, avant d’effectuer les essais sur 100 et 200 mètres, puis pendant une autre séance, sur 300 et 400 mètres, à la même intensité. La différence de pression fut mesurée à chaque essai.
Peu de différences ont été observées sur 100 et 200 mètres, contrairement à une diminution majeure de la pression inspiratoire maximale après 300 mètres (15,1 %), soit à environ 3,5 minutes d’effort. Après 400 mètres, cette diminution de la pression des muscles inspiratoires fut sensiblement la même (15,3 %), ce qui démontre que le moment critique se trouve à environ 300 mètres.
Les nageurs auraient donc intérêt à entraîner leurs muscles respiratoires en force (avec un appareil comme par exemple le PowerLung) ou en endurance (avec le SpiroTiger), afin d’atténuer cette fatigue ou de retarder le moment de son apparition.
Source primaire
Thomaidis SP et coll. (2009) Alterations in maximal inspiratory mouth pressure during a 400-m maximum effort front-crawl swimming trial J Sports Med Phys Fitness 49(2):194-200.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19528899
Éditeur
Guy ThibaultPh. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Muscles respiratoires, enduranceLectures suggérées
Lomax ME et McConnell AK (2003) Inspiratory muscle fatigue in swimmers after a single 200 m swim J Sports Sci 21(8):659-64.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12875316
Jakovlievic DG et McConnell AK (2009) Influence of different breathing frequencies on the severity of inspiratory muscle fatigue induced by high-intensity front crawl swimming J Strenght Cond Res 23(4):1169-74.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19528853
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